Keynésiens Et Monétaristes

La révélation de la loi de Phillips Il semble exister une relation empirique entre la croissance économique, celle des prix et le niveau de chômage. Cette hypothèse a été testée avec succès en 1958, par A.W. Phillips, économiste d’inspiration keynésienne, qui observa des données pour le Royaume-Uni entre 1861 et 1913(1). Sa loi a révélé l’existence d’une relation inverse et fortement non linéaire entre taux de chômage et taux de croissance du salaire nominal. En effet, le pouvoir de négociation

désordre monétaire qui prolonge et aggrave les difficultés économiques. L’instabilité du taux de change modifie sans cesse les conditions de la concurrence et désorganise le commerce mondial. * La crise met en évidence l’usure de la régulation keynésienne, 30 Glorieuses marqué par une intervention accrue de l’Etat. (Crise de légitimité, de compétitivité et de financement). * De plus, le fait marquant de la période demeure la coexistence inédite de l’inflation et de la récession donnant naissance

Keynésianisme Une monnaie active. Une variable clé dans la politique économique. La monnaie est une monnaie endogène c'est-à-dire qu’elle n’existe que pour la production. Libéralisme Insignifiante dans l’économie (les classiques). Facteur d’inflation (monétariste). Alors, l’émission de la monnaie doit être strictement contrôlée. Cette doctrine inspire aujourd’hui la politique monétaire de la BCE. La primauté de l’économique sur le social. Le social est résiduel. Le traitement du social comporte un risque

Conséquences Théoriques * Entraine des crises. * La lutte des classes doit renverser le capitalisme. Réelle * Révolution soviétique * Développement de la concentration * Internationalisation * Exploitation des PED Le courant keynésien Le capitalisme est le meilleur système, mais il doit être dirigé ». Idées générales * Approche macro plutôt que micro. * La monnaie * Le futur incertain * L’Etat doit intervenir pour pallier les défaillances de l’économie de marché

les exportations, pour fixer des normes en matière de hausse des prix. Elle échappe à l’intervention de l’Etat puisqu’elle est prise en charge par la banque centrale. La politique économique a reçu ses lettres de noblesse avec la révolution Keynésienne selon laquelle l’économie de marché ne s’oriente pas de manière spontanée vers des équilibres satisfaisants. La politique économique n’entend pas se substituer aux décisions privées comme tend à le faire la planification mais s’efforce des les

1 : Les modèles Keynésiens du type Mundell-Fleming. Les modèles macro-économiques d’analyse de variabilité du taux de change sont de ce type. En effet selon ces modèles, la dynamique de taux de change est liée à l’état de la balance des opérations courantes (Balance commerciale plus Balance des services). L’état de cette balance est lui-même lié à celui du niveau de la demande interne et au taux d’intérêt. Selon ces modèles, les taux de change se déterminent par l’équilibre de la balance des paiements

puissance surprenante de nouveaux pays comme le Brésil et la Corée du Sud au contraire de la France et du Royaume Uni qui ont une reprise moindre dû à leur structure ancienne. Effectivement, ces pays veulent relancer l’économie par la Demande (système keynésien, voir schéma ci-dessous) mais cela crée au final une politique inflationniste. Par conséquence cela augmente brutalement les déficits publics mais aussi affaiblit les monnaies. Hausse de la croissance et de l’emploi Hausse de la croissance et

réussite de la politique économique menée par les pouvoirs publics. On distingue pour toutes les politiques monétaires un objectif ultime.  2 .1 L’objectif ultime Il est vu d’un angle différent selon 02 courants économiques : Pour les keynésiens, la politique monétaire doit être utilisée dans un objectif de régulation conjoncturelle macro-économique, c'est-à -dire qu'elle doit agir sur la croissance économique en complement de la politique budgetaire. Ainsi, par exemple, quand le chômage

européenne s’est donné comme premier objectif intermédiaire le contrôle de la croissance de la masse monétaire. [...] [...] C’est, du moins, la thèse des économistes pour qui économie réelle et économie monétaire sont liées. La théorie monétaire keynésienne Les théories monétaires refusant la coupure entre l’économie réelle et l’économie monétaire sont nées en réaction à la théorie quantitative de la monnaie. La plus célèbre est celle développée par John Maynard Keynes dans les années 1930. Selon lui

cette optique, on peut se demander quelle est, parmi les deux explications antagonistes précédentes de l’inflation, celle qui permet de fournir un cadre de résonnement adéquat à l’analyse des origines de l’inflation marocaine ? Section1-Approche monétariste de l’inflation au Maroc : I) Monnaie et inflation dans les PED : D’abord on va commencer par quelques caractéristiques de l’inflation dans les PED : Les taux d’inflation élevés n’ont existé que dans un nombre limité de pays ce qui oppose l’image