Politique monétaire
[...] Keynes préconise donc d’utiliser la politique monétaire afin d’accroître la demande, la production et l’emploi. En effet, une baisse du taux d’intérêt à court terme doit en principe se répercuter sur le taux à long terme et stimuler l’investissement. Cela devrait favoriser la croissance économique en stimulant la demande adressée aux entreprises. Cependant, Keynes reconnaît que cette politique monétaire peut parfois être insuffisante pour relancer l’activité économique et préconise de la compléter avec une politique budgétaire centrée sur l’augmentation des dépenses publiques. [...]
[...] Début 2003, face au risque de déflation, la BCE a renoncé à une stabilité parfaite des prix et s’est donnée pour objectif une inflation proche de 2%. Compte tenu des délais de diffusion des effets d’une politique monétaire, une banque centrale ne peut attendre que l’inflation ait redémarré pour réagir. Elle est donc obligée de surveiller des indicateurs précurseurs de hausse des prix. Pour atteindre son objectif quantifié d’inflation, l’institution européenne s’est donné comme premier objectif intermédiaire le contrôle de la croissance de la masse monétaire. [...]
[...] C’est, du moins, la thèse des économistes pour qui économie réelle et économie monétaire sont liées. La théorie monétaire keynésienne Les théories monétaires refusant la coupure entre l’économie réelle et l’économie monétaire sont nées en réaction à la théorie quantitative de la monnaie. La