Jürgen Habermas

commune (fin XVIIIe siècle) ........................................................ 4.2.2. La démocratie contre les foules (Bryce versus Lippmann) ........................................... 4.2.3. Les publics contre les masses (de Blumler à Habermas) .......................................... 141 142 143 143 144 146 146 147 148 © 2003 – Presses de l’Université du Québec © 2003 – Presses de l’Université du Québec Édifice Le boul. 2875, boul. Laurier, bureau 450, Québec,

théories normatives. Des penseurs comme Thomas Hobbes ou Bodin ou les juristes de Richelieu mettaient l’accent sur la suprématie de l’État. Pourtant proches d’eux, Hegel s’est intéressé aussi aux liens entre État et société civile. Au XXIe siècle, Jurgen Habermas avance que la société civile forme une sphère publique lieu d’engagements extra-institutionnels autonome de l’État et en interaction avec lui. Des théoriciens marxistes, tel Antonio Gramsci, se sont interrogés sur la distinction entre l’État

probablement des milliers dans les prochaines décennies ; quitte à ce que chaque ville se démarque en se spécialisant, selon des raisons conjoncturelles, contextuelles et communicationnelles de géo-politique que les travaux de Paul Ardenne et Jürgen Habermäs ont bien mis en évidence, dans tel médium, tel style, ou telle thématique. C’est pourquoi les édiles suivent le courant et n’ont rien de mieux à faire que des biennales d’art contemporain, propres à inviter les hommes de tous les pays, de toutes

place d’un pouvoir politique dont la tâche est de prévenir ou, s’ils adviennent, de réguler les antagonismes qui traversent la société. Deux remarques là - dessus : --- Première remarque : le pouvoir politique est, selon la distinction de Jurgen HABERMAS, sociologue et philosophe allemand (né en 1929) confronté à deux nécessités : 1) d’une part, produire de la régulation, entendez par là des processus qui vise à consolider le système politique, à lui apporter de la cohérence 2) et d’autre

espace de conflictualité et de coordination des intérêts et logiques plurielles en présence. Mais, cette conflictualité opère comme moment et comme moteur du progrès social que lorsque qu’existe une éthique du dialogue politique au sens où l’entend Habermas (1992) et des mécanismes de régulation les plus appropriés, permettant de produire les compromis les plus acceptables pour les parties en présence. Dans la situation de la Côte d’Ivoire, la crise de légitimité du compromis houphouétiste, dans un

communication et du plaidoyer, Lyon, 2011 Pierre BOURDIEU, Jean Claude CHAMBOREDON et Jean Claude PASSERON, Le métier de sociologue, Paris, Edition Mouton, 1983 David COHEN, Refexions on advocay, Volume 1. Advocacy Institute, Washington, 1960 Jurgen HABERMAS, La logique des sciences sociales, Edition PUF, Paris, 2005, Emanuel GABALLIERI et Paul MOREAU, Humanisme et Philosophie citoyenne, Paris, Desclée de Brower, 20101 Barack OBAMA, L’audace d’espérer, Une nouvelle conception de la politique

par rapport à tel autre et que les citoyens ne s’impliquent pas trop dans la politique. Le système doit être guidé par les idées politiques, seul moyen de la stabilité donc faible participation et apathie des citoyens. Le modèle délibératif (Habermas) : l’unité n’est plus le groupe d’intérêt mais l’individu ; ce qu’il s’agit de représenter ce n’est plus un ou des intérêts mais une ou des raisons. La légitimité démocratique repose sur un accord intersubjectif (entre les sujets) auquel les citoyens

une autre compréhension de l'espace public, qui prend en considération la dimension homme-femme et qui est différente de celles de Hannah Arendt et de Jurgen Habermas. Benhabib a apprécié les notions de Arendt sur la « vertu civique », ou « vertu républicaine », lesquelles respectent l'action et le langage, et « l'espace public discursif » de Habermas dans lequel réorganiser les sociétés capitalistes pour raviver le socialisme démocratique. Mais Benhabib précisait que les deux continuaient à opérer

3) LA THÉORIE CRITIQUE : DE LA CRITIQUE À LA THÉORIE La théorie critique a été élaborée dans les années 1920-1930 par l'École de Francfort, plus particulièrement par Horkheimer et Adorno; les autres principaux membres sont Benjamin, Marcuse et Habermas. La théorie critique est une nouvelle critique de la raison, de ses impasses, de ses apories, de ses antinomies. L'École de Francfort s'oppose au néo-kantisme (qui sépare les jugements de faits et les jugements de valeurs), au réalisme de Lukacs

le commerce international et les échanges maritimes. On peut la définir comme la " mise en relation immédiate et la création de réseaux relationnels, stratégiques, économiques, scientifiques et financiers transnationaux ". Pour le philosophe Jürgen Habermas, comme pour Francis Fukuyama ou Fouad Ajami aux Etats-Unis, ou encore Jacques Attali et Guy Sorman en France, la globalisation signifierait la mort des nationalismes, des religions traditionnelles et des identités civilisationnelles. Elle scellerait