John Locke La Loi Est Elle La Condition De La Liberté

En revanche, la réflexion politique qu’ils ont adoptée prend une place essentielle dans l’histoire des idées politiques (LILBURNE). Les levellers sont des partisans de l’égalité, qu’ils conçoivent comme une égalité de droit, et non une égalité de condition, politique et non sociale. Il existe à cette époque un petit groupe partisan de l’égalité sociale : les diggers (branche dissidente des levellers), qui revendiquent une égalité complète, à l’époque, leur audience reste limitée, mais ils constituent

qui doit appliquer une règle qui protège le métier et ses consommateurs. Le chef doit vérifier ses normes ; et la marchandise non conforme est alors brûlée. L’artisan est très encadré, contrôlé et jugé si nécessaire. Il n’y a pas de liberté d’installation ou de liberté du travail. Il y a un système hiérarchique qui encadre l’individu : 1- Le maître 2- Le compagnon du maître ou l’ouvrier 3- L’apprenti C’est un système qui encadre l’individu mais qui a des avantages : _ le travailleur est protégé

Il s’agit donc d’étudier les causes de la révolution française. Nous sommes les héritiers d’une nouvelle vision sociale, la volonté des révolutionnaires de changer l’ordre ancien au profit d’un ordre nouveau fondé sur l’individu, l’égalité et la liberté. Ce passage en quelque sorte s’est fait pendant ce siècle dans une certaine douleur. Il s’agira ainsi d’étudier le processus qui a permit qu’on en arrive là aujourd’hui. Il a suffit qu’un certain nombre de tension (lié au monde économique, à la situation

l’ancien régime Machiavel (1469-1527) incarne le prince comme l’Etat. Bodin en 1576 affranchit le pouvoir de toute influence extérieure. « Ce qui caractérise l’Etat, c’est la souveraineté » « La souveraineté c’est donner ou casser la loi » L’Etat s’établie sur trois critères : monarchie, état populaire, aristocratique. Ces théories vont être la base des théories suivantes qui sonsidère que l’Etat n’est plus d’origine divine mais qu’il est le fruit de l’entente entre les Hommes. C’est

« Lorsque, dans une même personne ou dans le même corps de magistrature, la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n’y a point de liberté » écrit John Locke dans son « second traité du Gouvernement civil en 1690. Ces idées ont d’ailleurs été reprises par la suite par Montesquieu, qui lui distinguait non pas une séparation des pouvoirs mais une séparation des fonctions. Une distinction importante est pourtant à préciser. La séparation des pouvoirs peut être stricte, comme c’est

incorporées au droit constitutionnel occidental. - des principes régulateurs : au sens où leur mise en œuvre par les États est une tâche jamais achevée. Aucun État ne saurait dire qu'il est devenu un État de droit en tous domaines, que la protection des libertés y est pleinement assurée sur son territoire, etc. Ils sont caractéristiques de l'idéal moderne d'émancipation que porte l'Occident depuis le XVIIIème siècle (Les Lumières). Le droit constitutionnel occidental se légitime en effet par l'idée que

un pacte de sujétion en échange d’un minimum de liberté et d’une protection étatique, si Roi dépasse le pouvoir qu’il lui est confié, il devient un tyran, autrement dit autorité n’est + religieuse, Roi n’est plus divin, autorité a changé. Thomas Hobbes : « Léviathan », 1651. Dans cet ouvrage Hobbes développe théorie contractuelle au profit absolutisme de la monarchie. Pour sortir de état de nature, les H vont créer un pacte garant de leur liberté mais Roi reste en dehors du contrat. En aucun cas

Le premier élément de l’Humanisme est la liberté. Rousseau : « l’Homme apparait comme le seul être pour lequel ni l’histoire ni la nature ne saurait constituer des codes ». On ne peut pas se tourner vers ces deux sources de vérité pour apprendre comment se comporter. L’humanité est absolument libre parce que l’histoire c’est l’état de tous les savoirs dont on hérite (la culture) et la nature (déterminisme naturel) c’est ce qui peut définir notre condition humaine. Sans ces deux choses, nous sommes

L’Etat, en garantissant l’ordre social, marque le passage de l’état de nature, caractérisé par la guerre de tous contre tous, à l’état civil, dans lequel chacun est libre en obéissant à la loi de tous. L’Etat se caractérise alors par la superposition d’une entité politique souveraine avec un ensemble culturel unifié du point de vue linguistique ou religieux. Pour Carré de Malberg, il n’est existant qu’au moment où sont réunis 3 éléments : un certain nombre d’hommes, un territoire et une puissance

déclarer le « bill of rights » où les nouveaux souverains jurent de la respecter. C’est la traduction de la supériorité du peuple sur le roi, avec monarchie parlementaire. Emergence d’un nouveau régime politique fondé sur souveraineté nationale et la liberté. Fondé sur la raison, et non plus sur la tradition. I. Les étapes d’un mouvement Utilisation du terme ‘‘génération’’. Sur un siècle = 3 générations des Lumières : Hommes nés à la fin du XVIIème siècle, retenons Montesquieu, Voltaire et Pope. Hommes