Jankelevitch

de Tziganes. Pour qualifier ce crime d'État inédit dans 1 'histoire, les juristes alliés ont forgé, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et afin d'en pouvoir condamner les responsables, la catégorie de crime contre l'humanité. Vladimir Jankélévitch ( 1903-1985) a bien marqué la différence entre l'offense faite à l'homme et le simple caractère odieux d'un crime quelconque qui lui vaut d'être appelé inhumain. Rappelant que les crimes nazis sont d'une exceptionnelle cruauté, il ajoute : «

" le singulier n'est pas unique dit clément Rosset, en tant qu'il serait insolite ou étrange, mais insolite et étrange en tant qu'il est unique." "On entre, dit Sartre, dans un mort comme dans un moulin" " La philosophie de la mort, dit Jankelevitch, c'est une méditation de la vie. Ca ne veut pas dire du tout que j'ignore la mort et m'en détourne. Je crois, au contraire, que c'est la seule attitude qui envisage la mort avec sérieux, et non pas d'une manière frivole. Ce sont les gens d'en face

et que quand la mort est là nous ne sommes plus. La mort n'a, par conséquent, aucun rapport ni avec les vivants ni avec les morts, étant donnée qu'elle n'est plus rien pour les premiers et que les derniers ne sont plus. » (Lettre à Ménécée). Jankélévitch, dans La Mort, quant à lui propose une réflexion sur la mort d'un point de vue grammatical : « la mort en troisième personne est la mort-en-général, la mort abstraite et anonyme » (c'est la mort du « on »), « la première personne est assurément

a) I/ Contexte géographique Le réseau Ludendo  Le siège se situe au 24, rue Vladimir Jankélévitch 77436 Emerainville  Le réseau Ludendo est une S.A.S (société par action simplifier) elle se compose des enseignes suivantes La grande Récré Jouetland B comme bébé Star jouet Bébéland  9 novembre 1977 ouverture du 1er La Récré dans le centre Commercial de Parinor , en 2005 le groupe La Grande Récré devient le Groupe

sérieux ce qui est dit par jeu, sous-estimer le poids d’une menace ou d’une promesse, voilà quelques malentendus courants nés de la mésinterprétation. Car toute interprétation est mésinterprétation naissante. Vladimir Jankelevitch9 9 Vladimir Jankelevitch, Le je-ne-sais-quoi et le Presque-rien, tome2, La méconnaissance, le malentendu, Paris, Seuil, 1980, p.30-31. Louis-Roi-Boniface Attolodé, Quelques repères sur le langage 10 Séminaire de Formation des formateurs sur l’appropriation des

essentiel, qu’il est constitutif de notre être-au- monde. Exister, c’est désirer. Une vie sans désirs est inconcevable et un état continu de satisfaction se retourne contre lui-même et tourne au radotage, à l’ennui, pour reprendre une formule de Jankélévitch. Oui, le désir peut être cause de souffrance mais le désir est ce qui oriente l’action. Si la souffrance est passive, le désir est avant tout actif. On ne peut donc pas se contenter de dire que désirer, c’est souffrir. Désirer, c’est être, au

conscience. Notion de temps comme espace (distance entre les crans d'une montre) Incompréhension radicale du temps par l'intelligence. Distinction entre le temps homogène du physicien et la durée psychologique >> ressentit par la conscience. Jankélévitch Temps relatif, les heures remplies passent vite, les vides passent lentement. Le temps et le seul contenant qui pèse plus lourd quand on le vide. Plotin L'homme a une conscience dans le temps mais aussi une conscience du temps. Tout jugement

du solipsisme. "la sollicitude" à l'égard d'autrui 5 5) Mais le "souci de l'autre" peut, en réalité, représenter un danger pour moi-même en tant que sujet éthique : "Il faut que je me garde un peu pour pouvoir continuer à me donner" Jankélévitch L'éthique m'amène donc irrémédiablement à travailler sur le rapport entre "le souci de l'autre" et "le souci de moi". 6 6) Le travail sur le rapport entre "le souci de l'autre" et le "souci de moi" s'exprime par une question fondatrice

une erreur dont on est soi-même dupe, on ne ment pas lorsqu’on se trompe. » (Première partie, chap.2, I). Mieux on connaît une vérité, plus il est aisé de l’altérer. Le mensonge se différencie donc de l’erreur par l’intention, comme le précise Jankélévitch dans son ouvrage Le Mensonge : « On ne ment jamais sans le vouloir » : puisque le menteur connaît la vérité, c’est sciemment qu’il diffuse le mensonge, il a pour but de tromper. Ainsi s’explique également l’étymologie du terme mensonge :

adversaires viennent même féliciter nos hommes pour s’être défendus de la sorte. Il faut dire que le courage est la vertu du commencement, de même que la fidélité est la vertu de la continuation et le sacrifice celle de la fin (citation de Vladimir Jankélévitch, Traité des Vertus). Armés du courage, ils sont résolus à sortir de cette situation dévastatrice, et étape par étape grâce à l’union, ils finissent par quitter ce terrain amer et immuable. FIN