Jankelevitch

LA PASSION DE LA COLLECTION : SYNTHESE « La passion est la distraction du cœur » comme l’exprimait le Philosophe français Vladimir Jankélévitch. En effet certains lisent, d’autres peignent ou écrivent et d’autres eux se passionnent pour la collection d’objets divers et variés, utiles ou inutiles. Ayant chacun leur propre histoire de vie mais visant le même but, tel que combler un vide, tous éprouvent des sentiments identiques. C’est ce que ce corpus composé de 4 documents tend à exprimer.

définitions couplées de l'humour et de l'ironie est leur réversibilité; ainsi, chez Genette la distinction entre antiphrase factuelle(l’humour) et antiphrase axiologique(l’ironie) finit par ramener l'humour dans le giron de l'ironie. De même chez Jankélévitch, la distinction entre humour et ironie est en dernière analyse toute intérieure, ne consistant souvent qu'en une attitude in pectore (en latin « dans la poitrine/au fond du cœur ») qui ne se vérifie pas nécessairement de manière tangible. Même

comportement mauvais, l’essentiel est dans la mesure. Mais à quoi bon se préserver de la mort si l’on vit mal, si l’on s’abstient de profiter de la vie. Cela s’apparente plus à de la lâcheté qu’à de la responsabilité. Or comme le fait remarque Jankélévitch dans son livre La mort seul ce qui est vivant meurt. C’est la vie qui donne son sens à la mort. Et Nietzsche considérant que l’idée de finalité de la vie est une invention humaine «  étrangère à la vie » considère également une recherche permanente

l’Être et le Néant en 1943 et la représentation de deux de ses pièces, les Mouches en 1943 et Huis clos en 1944, firent de lui un des grands représentants de la philosophie de la liberté et des idées de la Résistance. Le philosophe français Vladimir Jankélévitch a cependant affirmé que, selon lui, l’insistance de Sartre sur l’idée de liberté venait en partie compenser son absence d’engagement politique véritable auprès de la Résistance durant l’occupation allemande en France. À la fin de la guerre, Sartre

cheveu dont elles font un porte-bonheur, s’échangent des clins d’œil coquins avant de reprendre la pause… Et reviennent chacune, le lendemain, en ayant modifié, dans leur langage, dans leur comportement, un « je-ne-sais-quoi », comme disait Vladimir Jankélévitch, qui change tout. La difficulté est que, dans l’environnement intellectuel qui est le nôtre, il faut quand même, pour jouer à ce jeu, que ces deux cultures puissent régulièrement s’assurer de leur identité. Pour pouvoir emprunter, il leur faut

dira la vérité déplaira toujours à celui qui fait l'autorité car pour l'autorité personne ne peut remettre en question ce qu'il dit. Celui qui cherchera à dire la vérité sera mal vu par celui-ci. Chercher la vérité peut-être dangereux. Comme dit Jankélévitch «  Toute vérité n'est pas bonne à dire ». Dire la vérité, toujours et à tout le monde, peut avoir des conséquences très graves car elle peut blesser. (Exemple) . Ceux qui ont le moins d'autorité sont aussi les plus haineux et les plus corrompus

corps, l'impensable et l'indicible, sinon elle n'est que bavardage. Par conséquent, elle doit signaler sa proximité avec ce qui dérange, et elle doit l'incarner. Elle n'a pas sa place avec l'esprit de sérieux, puisqu'elle en est la négation. Jankélévitch disait d'elle qu'elle devait n'être rien d'autre qu'insolente. Je souscris à sa vision des choses, à plus forte raison aujourd'hui où elle paraît si policée, si affable, où elle a perdu toute sa dimension redoutable. Diogène voyant Platon qu'on

vulnérabilité des personnes, en la protégeant et en l’épargnant. J. Habermas, De l’éthique de la discussion Dans le « moindre mal » n’y a-t-il pas déjà une sorte de promesse, une consolation virtuelle et comme une adaptation à la finitude ? V. Jankélévitch, Les vertus et l’amour 

retour à Paris, il fonde  : le mouvement « Socialisme et liberté . Voilà ce qu’il clame : « Nous avons des armes, nous avons des cachettes et, dès que nous en aurons les moyens, nous ferons sauter les wagons ». Pourtant il s’abstient. Vladimir Jankélévitch lui reprochera de s'être occupé davantage de l'avancement de sa carrière que de dénoncer ou contrarier l'occupant. Le Champs Lexical des animaux : Sartre lorsqu’il était encore pour le partie de L’URSS avait qualifié les ennemis de L’URSS

Ce que je fais, je le fais à jamais. C’est en cela que même si le temps est le cadre de notre existence de par son irréversibilité, il nous permet également d’améliorer notre existence: « L’homme, c’est l’irréversibilité en chair et en os » dit Jankelevitch. Ces limites donnent donc un sens à nos actes et par extension, un sens à notre existence. Pourrait-on alors vraiment qualifier cela de limites ou serait-il plus juste de parler d’une direction ? Les bornes sont posées, mais c’est à nous de transformer