Isonomie

observation: "Je pense qu'il faut faire un grand mal d'un moment pour un grand bien qui dure." Pour Diderot, la codification impliquerait une unification du Droit civil qui elle même impliquerait l'abolition des privilèges. Unification impliquerait isonomie: la Loi est égale pour tous. Abolition des privilèges, cela signifierait qu'il faudrait abroger les corps, communautés, ordres, rompre avec la société de la France d'ancien régime. Pour Diderot, bien qu'il ne le dise pas, et peut-être ne le pense

Vernant à penser que l'expérience grecque de la politique échappe à la domination car il n'y aura pas de distinction entre les gouvernants et les gouvernés (limite les tentations tyranniques). Il y a un roulement entre gouvernants et gouvernés... Cette isonomie ne concerne bien sûr que les citoyen, qui sont en quantité faible (et pas les esclaves). Cette citoyenneté égalitaire n'exclue pas l'inégalté naturelle dans la sphère domastique qui admet voire nécessite des rapports de domination: de l'Homme à l'égard

beaucoup de critique de la démocratie athénienne. Dans le théâtre (voie d’expression politique) les pièces d’Aristophane ne font que critiquer les travers de la démocratie. La démocratie est fondée sur deux principes : l’égalité devant la loi (=isonomie) et la liberté des citoyens. A Athènes, la loi est considérée comme le véritable souverain des citoyens, car la même pour tous. Ce qui constitue une différence marquée avec les régimes orientaux. En Grèce la loi n’a pas de caractère religieux, ce

est libre, le peuple y règne tour à tour tous les citoyens magistrats annuels administrent l'État, nu privilège à la fortune car le pauvre et le riche ont des droits égaux dans ce pays » Euripide . Il y a égalité devant la loi, ce qu'on appelle isonomie et tous les citoyens peuvent intervenir dans le débat, les citoyens pouvaient circuler librement et sortir du pays contrairement à Sparte, ils pouvaient posséder et léguer par testament. Ils échappaient à la prison préventive. Il s'agissait enfin

parution immédiate (et dans ce cas le prisonnier est libéré immédiatement). -Autre nouveauté, l’affaire sera jugée avec les mêmes règles pour tous (les anglais impose l’égalité devant la loi en se souvenant que déjà a Athènes les grecs l’appelaient isonomie) -désormais, les simples sujets qui siégeaient au tribunal en tant que juré ne pouvaient plus être puni par le juge s’il n’était pas satisfait de leurs votes. Ce volet judiciaire sera complété par un volet politique 3) « la Glorieuse Révolution »

était concentrée dans ces villes du littoral syrien, dans ces colonies de l'Asie Mineure et du Pont, qui, très promptement réunies aux États du grand roi, vécurent sous la surveillance des satrapes, en conservant, jusqu'à un certain point, leur isonomie. La Grèce continentale et libre entretenait, de son côté, des rapports très intimes avec la côte d'Asie. Les civilisations des deux pays vinrent-elles à se confondre ? On sait que non. Les Grecs traitaient leurs puissants antagonistes de

altitude. Ison : (i-zon), n. m. Terme d'ancienne musique employé seulement dans cette expression propre au plain-chant : chant en ison, psalmodie qui ne roule que sur deux notes. Isonomie : (i-zo-no-mie), n. f. 1° Ancien terme de politique. Égalité devant la loi, égalité de droits civils 2° Terme de minéralogie. Isonomie des cristaux, état des cristaux qui sont construits suivant la même loi. Isopet : (i-zo-pè), n. m. Moyen âge. Apologues de toutes provenances, rédigés en français, avec pour

que les citoyens se gouvernent eux-mêmes car le pouvoir appartient au peuple. Question 2 : Ce régime offre de multiples avantages aux citoyens : la souveraineté du peuple, la liberté, notamment la liberté d’expression et l’égalité devant la loi (isonomie). Question 3 : La souveraineté des citoyens apparaît dans le fonctionnement des institutions athéniennes car ce sont tous les citoyens réunis en Ecclésia qui proposent et votent les lois, le budget, la paix, la guerre, etc. L’égalité apparaît

Democracy in the Age of Demosthenes, op. cit., p. 81 [trad. fr., pp. 109-110]. 65. Dans le débat sur les constitutions, Otanès, qui plaide en faveur de la démocratie, relie la désignation par le sort à l'égalité politique (le terme employé ici est isonomie) [Hérodote, Enquête, III, 80, 26]. Dans un des plaidoyers civils, Démosthène, de son côté, parle de l'obtention d'une charge par tirage au sort comme d'une chose commune à tous de manière égale (koinou kai isou) [Démosthène, Contre Boeotos I,