Iiième Et Ivème Rupture Ou Continuité

l’administration vis-à-vis du pouvoir politique. L’indépendance est un gage d’efficacité car les administrateurs ne changent pas de statut quand le gouvernement change. On assiste à une atomisation des structures administratives, qui apparaît en rupture avec le modèle centralisé. On parle alors de décentralisation, qui consiste ici en la déconcentration et la délocalisation de l’administration. La loi du 13 aout 2004 s’inscrit dans ce modèle de décentralisation. Cette décentralisation se retrouve

de la réalité politique en créant un « idéal » du politique. Il porte un jugement moral sur les régimes politiques et définissent les bons et mauvais régimes politiques. Les professeurs, par exemple, contestent très largement les institutions de la IIIème République comme Hauriou et Duguit. Par exemple, ils étaient très opposés au suffrage universel et faisaient leurs cours en critiquant et en proposant ce qu'ils pensent bien. Ils utilisent la philosophie politique. On va également développer de l'histoire

est nécessaire à l’exercice du pouvoir. C’est surtout le cynisme qui est développé dans ces textes qui en font une œuvre moderne. Il décortique les mécanisme du pouvoir et cela sans les enjoliver. Ouvrage : Le prince. • Karl Marx : grande rupture, car il fait dans son œuvre un effort conceptuel. Construction d’un appareil théorique rigoureux qui repose sur l’élaboration de concepts. Souvent économique mais mobilisable comme la lute des classes, les modes de productions. Ces concepts permettent

moderne. Une telle analyse des régimes politiques de la France moderne débute nécessairement à la date du 27 juin 1789, le jour où les Etats–Généraux se sont transformés de leur propre mouvement en Assemblée nationale constituante, provoquant ainsi une rupture irrémédiable avec l’ordre ancien et ses institutions. Peu de peuples ont en effet – à l’instar des Français - opéré volontairement dans leur propre histoire une coupure aussi radicale que celle qui sépare la France de l’ancien régime, celle d’avant

juger Chapitre PRELIMINAIRE : LES MUTATIONS JURIDIQUES ENTRE LE Vème ET LE Xème SIECLE L’Empire Romain s’étend du postulat d’Auguste en -27 jusqu’en 476. Il connaît une apogée au IIème et IIIème siècle puis s’effrite. L’Empire se divise en deux parties (Occident et Orient) à la fin du IVème siècle. La chute de ces 2 empires délimite le Moyen Age (476 à 1453). Des barbares prennent Rome, et se l’approprient (coexistence des Romains, des barbares et de leur droit). Ce qui détermine l’application

insidieuse, elle fut surtout lente et incomplète. La vraie centralisation est celle de la France jacobine et napoléonienne. Certains auteurs ont avancé qu'il n'existait pas de contrôle de la constitutionnalité des lois sous l'Ancien Régime, ce dont la IIIème République s'est d'ailleurs dispensée. Pour l'époque concernée, ce serait oublier la force de la tradition, la résistance des corps constitués, la puissance des parlements par le jeu du droit de vérification des lois nouvelles. Ainsi, à l’exception

tendance se manifeste en Italie avec Berlusconi et son néo-libéralisme.  →L’une des autres familles est celle de la démocratie chrétienne. Elle est issue de plusieurs courants présents en Europe comme la Belgique ou l’Allemagne. Ce courant est né d’une rupture avec les conservateurs les plus durs qui refusaient tout interventionnisme social et avec l’Eglise qui initialement refusait toute immixtion dans la politique des catholiques. A l’origine tout opposait les défenseurs de la démocratie et les catholiques

10. Pour Jean Rivéro, « l’administration n’inclut pas le choix des fins : son rôle est de réunir et de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour atteindre le but qui lui est assigné », un but politique. Toutefois, les apparentes ruptures politiques n’ont jamais fait table rase du passé administratif au point que certains ont parlé d’une « constitution administrative de la France » ainsi que le rappelle Henri Oberdorff. L’administration n’en est pas moins l’action vitale du gouvernement

situation évolue, au 15ème les impôts seigneuriaux disparaissent pour être remplacés par des impôts d'Etat (= la taille, la gabelle, ..). En 1484 affirme le principe du consentement de l'impôt. Le pouvoir royal va chercher à revenir sur ce principe. Rupture avec l'idée de consentement de l'impôt dès le 17ème (1614), les EG ne sont plus réunis et donc les légistes royaux développent la théorie du droit royal d'imposer, le droit d'imposer est un pouvoir qui appartient en propre à la personne du roi.

constitutionnelles : loi du 24 février 1875 relative à l’organisation du Sénat, loi du 25 février 1875 relative à l’organisation des pouvoirs publics et la loi du 16 juillet 1875 relative aux rapports des pouvoirs publics) - Constitution du 27 octobre 1946 (IVème République) - Constitution actuelle du 4 octobre 1958 organisant la Vème République Chapitre 1 : Le cadre du pouvoir politique : l’Etat L’Etat est la forme normale d’organisation des sociétés politiques. On compte près de 200 Etats à travers