Ignorance Bonheur

pas un simple défaut de savoir qu'il suffirait de combler, parce que celle-ci le dispense de chercher la vérité : à quoi bon chercher ce que je suis persuadé de déjà posséder ? L'ignorance de celui qui s'en tient à sa persuasion est donc la seule ignorance véritable : celui qui ignore n'est pas simplement celui qui ne sait pas, mais plus radicalement celui qui croit savoir et se contente de cette certitude, dût-elle ne s'appuyer sur rien d'autre que sa propre persuasion. 3. L'opinion comme intermédiaire

philosophie est l'étonnement, c'est-à-dire cette attitude qui consiste à s'interroger, à ne pas se satisfaire des réponses toutes faites et des opinions. Le philosophe ne possède pas la vérité, il la recherche. • La reconnaissance de sa propre ignorance est la condition pour rechercher la vérité. Comme Socrate qui prétendait ne rien savoir mais chercher le savoir, la recherche de la vérité est une quête et non une possession . Il faut donc, dans un premier temps,mettre en doute nos assurances et

l'initiative de partir. Sans ce « on », il n'aurait pas su qu'il n'était pas dans le vrai, dans la réalité et la vérité et que ce qu'il voyait n'étaient que des ombres. Avant que « on » délivre ce prisonnier, celui-ci se trouvait dans la double ignorance, il ne savait pas et il ne savait pas qu'il ne savait pas. Autrement dit, il ne savait pas que ces ombres projetées sur le mur de la caverne n'étaient que des ombres et non les objets réels et il ne savait pas qu' il ne savait pas. Il ne savait pas

jamais. (241 mots) 2) Ce texte nous permet de comprendre à quel point la connaissance (ou la sagesse) est difficile à atteindre. En effet, ce que l'on croit vrai peut s'avérer faux et vice versa. On se retrouve alors dans la double ignorance, loin derrière la connaissance. Tout ceci est représenté par les prisonniers qui ne savent pas qu'il y a quelque chose de plus grand à l'extérieur de la caverne. On apprend également que le vrai philosophe est celui qui ne se laisse pas influencer

phases : 1. Reconnaître notre ignorance de la définition que nous cherchons. 2. Donner de la lumière : consiste à la recherche de la vérité, de la définition universelle, mode de référence morale. Cette méthode pouvait être très déconcertante, si on n’atteignait pas le but recherché. La Connaissance, sa recherche strictement comme un moyen pour l’action (connaissant le « Bon », on pouvait agir en conséquence pour l’exercer). Connaissance = mène à la vertu Ignorance = mène au vice. En résumé,

Socrate ne croit pas en l'enseignement, mais les sophistes y croient. Arg. du philosophe : En ce qui concerne la technique de Socrate, la maïeutique, elle se débute avec ironie en prennant un ton naïf pour les faire passer de la double ignorance à la simple ignorance : du «je ne sais pas que je ne sais pas» à «je sais que je ne sais pas». Lorsqu'on pense connaître, on ne cherche pas la connaissance, il faut donc leur poser des questions pour qu'ils s'en rendent compte en se contrediant. Puis, il utilise

est un défaut et non un avantage pour notre liberté. L'indétermination du choix dans la décision n'est que l'expression des limites de notre connaissance. Cette ignorance est ce qui conduit à faire le mal involontairement, on peut dire avec Socrate que nul ne fait le mal volontairement et que tous ceux qui agissent mal agissent par ignorance et ne sont donc pas libres. Le fait de ne pas arriver à se décider est lié à une conscience des conséquence de nos choix. La conscience des conséquences est une

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par Platon, qui est l’ensemble des opinions que l’on peut avoir en opposition « au chemin d’accès à la vérité ». Ces humains, plongés dans le monde sensible comme le définit Platon, sont donc les proies à l’ignorance. Afin de combattre cette ignorance, Platon continue son récit en proposant de libérer un des hommes enchaînés et de l’entrainer, par force, en direction de la lumière. Platon explique que celui-ci souffrirait car il n’est pas habitué à être tourné en direction de la lumière et il

des choses qui imitent la réalité grâce au principe du feu sans ce principe nous serions dans incapacité de voir des ombres. En fait les hommes sont dans l’illusion car ils croient être dans la réalité alors qu’ils sont dans une ignorance totale c’est donc une ignorance qui s’ignore. Nous pouvons donc dire que Platon nous démontre les conditions humaines. L’homme sans philosophie ignore la vérité. Le philosophe nous présente ici la nécessité de la philosophie pour apporter la vérité à l’homme.