Heidegger et la métaphysique

sciences humaines, des sciences naturelles, et des sciences formelles auxquelles elle est et a été intimement liée, la philosophie n'a pas d'objets d'étude propre. Elle a toutefois une prédilection pour certains domaines tels la logique, l'éthique, la métaphysique, la philosophie politique et la théorie de la connaissance. D'autres disciplines se sont jointes plus récemment à ces branches fondamentales de la philosophie, comme la philosophie des sciences, encore appelée épistémologie, la philosophie de l'esprit

reviendrais alors inéluctablement à la même interrogation : à quoi bon me demander pourquoi je le pense, puisque l’essentiel est dans le fait que je puisse penser, voire que je « puisse croire avoir pensé », et ce combien même, pour reprendre les mots de Heidegger, « nous ne pensons pas encore ». La seconde évidence est aussi triviale que la première : elle consiste à se demander à quoi bon penser si je ne suis pas certain de pouvoir penser valablement, comment puis-je accepter ma pensée comme étant telle

états de matière qui existaient aux tout premiers instants de l’Univers, et lever ainsi un coin de voile sur quelques-uns des mystères cosmiques les plus vertigineux. Repousser donc les frontières de la physique profane pour atteindre celles de la métaphysique et cette débauche d’énergie n’aurait d’autre finalité que l’avancée de la Connaissance ! Que veux-je démontrer avec ce que je viens d’expliquer ? Comme l’explique le Champenois Gaston Bachelard, philosophe des sciences et de la recherche, qu’il 

d'Hiroshima n'attendent pas de savoir si nous voulons bien condescendre à les envisager et à nous mesurer à eux. Ce sont eux qui décident qui est transformé. D'où la question : qu'est-ce que l'événement Hiroshima a transformé en nous ? Notre statut métaphysique. Dans quelle mesure l'a-t-il transformé ? Jusqu'en 1945, nous n'avons tenu qu'un second rôle dans une pièce sans 7n, dans une pièce dont nous ne nous sommes du moins pas cassé la tête pour savoir si elle avait ou non une 7n. La pièce dans laquelle

biologiste de se demander «qu’est-ce que la biologie ?». L’une et l’autre difficultés ne sauraient d’autre part se résoudre ni mathématiquement ni biologiquement, mais seulement philosophiquement. De même, «la physique en tant que physique, remarque Heidegger (1889-1976), ne peut rien dire au sujet de la physique »2. C’est déjà dire que la philosophie serait une discipline adressant aux autres et à elle-même la question fondamentale du «qu’est-ce que ?». Par-là entrevoyons-nous une marque distinctive

titre qu'une plante ou qu'une montagne, mais elle est ainsi faite qu'elle nous montre l'heure. La technique est donc, avec la morale et la médecine, l'un des fruits de l'arbre de la connaissance, dont le tronc est la physique, et les racines, la métaphysique. C'est un des sens selon lesquels on a pu dire sans ironie que le travail était libération à l'égard de la nature et de notre propre nature immédiate. Cependant, cette libéra- tion est, dans la tradition issue de Hegel et de Marx, in- séparable

ses disciples (Malebranche, Leibniz etc..) qui place le sujet conscient au centre de la connaissance, et qui considère que la raison (le ” bon sens “) est coextensive à l’homme et le définit. Avec une connotation péjorative, en particulier chez Heidegger : approche rationaliste et conquérante, fondée sur la croyance en la toute puissance de la science et des techniques rationnelles. Attitude anthropocentrique, aveugle et brutale qui peut en résulter : un cartésien rejettera tout ce que la science

que la mise en question du point de vue éthique qu´a tentée Martin Heidegger s´est voulue plus radicale encore. Elle vise en effet la conscience morale comme telle, c´est-à-dire toute forme de conscience entreprenant de mesurer ce qui est à de quelconques valeurs, qu´il s´agisse de celle du devoir ou d´autres, par exemple, tout aussi bien, celle du bonheur. Qu'il faille philosophiquement éluder la question des valeurs, Heidegger le proclame sans la moindre hésitation en 1946, dans sa Lettre sur

3-Dimension éthique de la technique * Philo spéculative Philo pratique (triple pv de protéger, dominer, transformer) → dans l’intérêt de l’H Ex : Descartes dans Principes de philosophie compare philo à un arbre où racines = métaphysique, tronc = physique, branches = médecine, mécanique, morale Connaissance des lois de la mécanique → élaboration techniques nvelles → augmentation de la puissance humaine * Descartes → puissance technique vise à l’éthique (= à la bonne santé

l’une des caractéristiques essentielles de la personne humaine, l’amour se présente ainsi aux antipodes de la solitude, en faisant appel à autrui, à travers la présence, soit corporelle, soit spirituelle ou encore épistolaire. Selon l’expression de Heidegger « nous sommes des êtres pour autrui », la présence des autres semble dépasser le problème de la solitude. En réalité, même en terme d’amour, il y a besoin de mouvement, de dépassement de soi, pour aller à la rencontre de l’autre, car s’aimer ou