Gavroche Un Héros

du héros un représentant du peuple. C’est ce que fait, de manière exemplaire, si l’on peut dire, Antoine Vitez, dans une préface à Hernani qu’il donne deux ans après une extraordinaire mise en scène du drame de Hugo, qui renouvelait de fond en comble la pièce. On y lit à la dernière page les deux paragraphes suivants : « Je suis une force qui va » […]. Mais qui est-il, ce personnage, qui sous des noms changeants revient dans l’œuvre du poète ? Hernani, Gennaro, Jean Valjean, Didier, Gavroche ou

symbole des vertus chrétiennes, de la morale qu’il faut suivre. Fantine est emblématique pour les épreuves qu’elle traverse. C’est le personnage victime et persécuté jusque dans la mort. Marius est l’idéalisme passionné, épris de liberté et de justice. Gavroche et Cosette est le devenir en attente du peuple, « l’avenir latent ». Champmathieu est l’innocent accablé par la justice. Enfin Jean Valjean est symbole de l’homme placé dans une lutte entre le bien et le mal. C’est la conscience qui oscille entre

exemple de Gavroche Ces lieux d’afferontements entraînent donc de nombreux morts : : : � c’est l’importance des fingures des martyres dans un mouvement protestataire. En effeet, les personnes mortes sur les barricades deviennent des héros nationaux, des symboles, des mystifincations. Et ces martyres servent aux insurgés de condamner la violence de la répression, de donner des raisons de continuer, de célébrer la solidarité révolutionnaire. C’est d’ailleurs en sortant d’une barricade que Gavroche se fait

l'impressionne. Il crée un personnage qui va devenir célèbre et symboliser la révolte populaire parisienne : Gavroche. Celui-ci chante encore, frappé de deux balles sur les barricades : "Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, c'est la faute à Rousseau." Pendant plus de quinze ans, Hugo travaille à un grand roman, Les Misérables, dont le peuple révolté est le héros et l'inspirateur. Hugo va donner l’image d’un républicanisme pétri de valeurs humanistes « Ouvrir une

entre les pages manuscrites d’où elle s’échappait chaque nuit ! La chercher au cimetière, quelle sottise ! Les fantasmes ne meurent pas, quoi qu’il ait pu en penser tout à l’heure ! Ils survivent là où les a fixés l’écriture, éternellement ! Gavroche et 46/186 Cosette ont-ils disparu avec Victor Hugo ? Les Trois Mousquetaires ont-ils suivi Dumas dans la tombe ? Et Mme Bovary, dont Gustave Flaubert disait « c’est moi »,n’a-t-elle pas survécu à son auteur ? C’est dans l’imagination de

ornements. Dans les églises allemandes par exemple. On aime ce qui est spectaculaire. La littérature utilise beaucoup de rhétorique, beaucoup de comparaisons et de métaphores. En effet, il y a un maître mot: le changement/l'instabilité. Don Juan est un héros baroque qui est très changeant, il fait l'apologie du changement. Il développe largement le thème de la mort de manière spectaculaire avec des représentations impressionnantes et terrifiantes. On l'associe à une hyperbole. Calderòn: La vie est un

épisodes sous la forme de feuilletons dans des journaux : Eugène Sue, Paul Féval ont ainsi écrit des romans ayant connu d’immenses succès. Les romanciers s’intéressent à la société de leur temps et écrivent des romans réalistes : Balzac met en scène des héros dévorés d’ambition (Rastignac dans Le Père Goriot) ou d’avarice (le père Grandet dans Eugénie Grandet), Victor Hugo dénonce la pauvreté dans Les Misérables, Maupassant, les arrivistes dans Bel-Ami. Quant aux romans fantastiques (comme La peau de chagrin

travaille son texte selon cette technique, à la limite de la caricature. Lui aussi souligne la bizarrerie de son héros « admirablement réussi», de cet être mutilé par un rictus permanent. Gwynplaine n'est pas décrit de manière réaliste, il se confond avec son rire au point de devenir «une tête de Méduse gaie», un symbole de la misère humaine non reconnue, d'une humanité torturée, un héros très romantique par l'alliance intime de la tragédie et de la comédie. Zola, en écrivain naturaliste, soigne les

peut, d’une part, choisir de mettre en scène des personnages qui incarneront des idées. On retrouve cela très souvent dans la comédie classique, dont la devise, héritée de Térence, est ridendo castigat mores. Par exemple, dans Tartuffe de Molière, le héros éponyme représente bien l’hypocrisie religieuse que veut dénoncer le dramaturge, tandis que Cléanthe symbolise plutôt l’idéal de l’honnête homme. Mais la littérature peut aussi servir d’exutoire et permettre à un auteur d’exprimer une révolte. C’est

personnages célèbres de la littérature : au long de son aventure, lors de ses différentes visites dans les livres, Guillaume aura l’occasion de rencontrer un tas de personnages célèbres tels que Alice (Alice au pays des merveilles), Poil de Carotte, Gavroche (Les Misérables), Le Petit Prince et Arthur Rimbaud étant enfant. Autant des personnalités différentes qui aideront Guillaume à s’ouvrir au monde de la littérature et qui lui donneront des indices pour trouver le grimoire. 5) L’espace : Au