Gallicanisme

sans blessures. Pour la compréhension de l’évolution du droit public, en France, trois phénomènes doivent être analysés avec précision (bien que sans détails) : le gallicanisme (à partir de 1300), la Réforme e (protestante) (à partir de 1517), les Lumières (au XVIII siècle). 1) Le gallicanisme De Gallia, la « Gaule », le gallicanisme désigne l’ensemble des doctrines qui considèrent que l’Église de France occupe dans l’ensemble de l’Église romaine une place originale, autonome, dont le support

d’introduire la preuve par témoin et par écrit. Paragraphe 6 : L’État et la justice : le gallicanisme En France, va se développer une doctrine qui fixe les relations entre le roi et l’Eglise. C’est la doctrine du gallicanisme. Cette doctrine a deux aspects : un aspect politique et un aspect religieux. Les Conciles oecuméniques sont les Conciles qui regroupent tous les évêques de l’Église. Le gallicanisme a été formulé tout au long de l’Ancien Régime. Au 14ème siècle, le roi va réunir une Assemblée

l’Eglise est en crise, le clergé de France va se rendre plus autonome vis-à-vis du pouvoir de la papauté. Ce mouvement c'est le Gallicanisme, il soutient l’indépendance du royaume de France vis-à-vis de la papauté (gallicanisme politique) et l’indépendance de l’Eglise du clergé de France (gallicanisme religieux). La doctrine gallicane s’oppose à l’ultramontanisme. Le gallicanisme politique se construit tout au long du XIVe siècle et l’aboutissement de cette évolution est marqué par  Le

LA COLLATION DES BENEFICES : et SECTION II : CATHOLIQUES ET PROTESTANTS : et SECTION III : LE GALLICANISME : et CONCLUSION : DES TENTATIVES DE REFORMES A LA REVOLUTION |

de l’encyclique Quanta Cura et de son annexe le Syllabus par le Pape Pie en 1864 (Doc. [ ]). S’appuyant sur les ultramontains qui défendent la toute-puissance du Pape sur le particularisme des Églises nationales (représenté en France par le gallicanisme) il rejette les idées nouvelles, condamne la laïcité et les régimes démocratiques, ce qui l’amène à définir l’infaillibilité pontificale en 1870 à l'issue du concile du Vatican. - On peut remarquer également que la politique de laïcisation n’est

seraient donc les subordonnés du pape. Or, une telle conception où l’Eglise affirme son primat sur l’Etat va à l’encontre de la souveraineté royale, comme le montre le conflit entre Philippe le Bel et Boniface VIII qui contribuera au développement du Gallicanisme. Paragraphe 1, le conflit entre Philippe le Bel et Boniface VIII… Ce conflit s’étend de 1296 à 1303, et il oppose deux fortes personnalités que tout oppose. Boniface VIII est un homme de 80 ans élevé dans les idées de la théocratie pontificale

légat, un évêque ; au mieux pour recueillir la soumission du roi, au pire, pour l’excommunier. Philippe le Bel répond par la convocation du pape devant un conseil œcuménique, étant donné que le concile prime sur le pape dans une logique de gallicanisme religieux. Guillaume de Nogaret est chargé de ramener le pape pour le traduire devant ce concile et va essayer de s’emparer du pape : ce sont les violences d’Anagni. Cela se solde par un échec mais, un mois plus tard, Boniface VIII meurt. Son successeur

Boniface meurt (de vieillesse). Benoît XI et Clément V lui succèdent. Le 1er lève toutes les condamnations à l’encontre du Roi de France et Clément V casse toutes les décisions de Boniface VIII. C’est le début du Gallicanisme politique. Le grand schisme et les début du Gallicanisme Les Papes sont toujours français. Ils sont en Avignon. Ils deviennent les agents dociles du Roi de France. Le malaise abouti en 1378 à l’élection de 2 Papes : 1 à Rome (Urbain VI), jusqu’en 1389, et 1 en Avignon

légat, un évêque ; au mieux pour recueillir la soumission du roi, au pire, pour l’excommunier. Philippe le Bel répond par la convocation du pape devant un conseil œcuménique, étant donné que le concile prime sur le pape dans une logique de gallicanisme religieux. Guillaume de Nogaret est chargé de ramener le pape pour le traduire devant ce concile et va essayer de s’emparer du pape : ce sont les violences d’Anagni. Cela se solde par un échec mais, un mois plus tard, Boniface VIII meurt. Son successeur

envoyer un légat, un évêque ; au mieux pour recueillir la soumission du roi, au pire, pour l’excommunier. Philippe le Bel répond par la convocation du pape devant un conseil œcuménique, étant donné que le concile prime sur le pape dans une logique de gallicanisme religieux. Guillaume de Nogaret est chargé de ramener le pape pour le traduire devant ce concile et va essayer de s’emparer du pape : ce sont les violences d’Anagni. Cela se solde par un échec mais, un mois plus tard, Boniface VIII meurt. Son successeur