Gallicanisme

du conseiller Rolland. Le premier est l’auteur d’un Essai sur l’éducation nationale qui parut un an après l’expulsion des jésuites. Séculariser l’instruction, tel est le but principal que poursuit La Chalotais. Fermement attaché aux principes du gallicanisme, comme tous les parlementaires d’alors, il montre avec une énergie qu’on n’a pas dépassée depuis, l’incompatibilité qui existe entre une éducation civile et vraiment nationale, et des éducateurs dont le chef est à Rome. Il va plus loin ; il veut

souveraineté : le gallicanisme a) L’attitude plus conciliante des successeurs de Boniface VIII Les pape suivants se montrèrent bien plus accommodants et le roi obtient la condamnation de l’attitude de Boniface et la reconnaissance du bien-fondé de la sienne. S’ils se montrent aussi conciliants à l’égard de la royauté française, c’est parce qu’ils sont sous sa coupe, installés à Avignon. L’immixtion de la papauté dans les affaires du royaume est ainsi condamnée. b) L’émergence du gallicanisme politique

entre Philippe le Bel et Boniface VIII, un problème d’impôt, Philippe Le Bel prétend en tant que souverain pouvoir imposer directement le clergé pourtant le pape prétend en tant que supérieur du roi que c’est possible. Ce conflit marque le début du gallicanisme, théorie d’après laquelle le roi de France est le chef de l’Eglise, du point de vue de la foi il n y a pas de rupture entre l’Eglise de la France et l’Eglise catholique romaine. Ayant pris son indépendance à l’égard du pape il va aussi prendre

l'église catholique. Il réclame l'obéissance républiquaine des catholiques. En juin 1800, Bonaparte entame des négociations avec le nouveau Pape Pie VII. Bonaparte manoeuvre avec obstination pour que l'église ne lui échappe pas. Sans aller jusqu'au gallicanism (organisation de l'Eglise catholique française qui se veut autonome par rapport au Pape), il ne souhaite pas que l'Église soit Romaine. Ces rudes affrontements ont finalement raison du Pape qui signe un Concordat le 16 juillet 1801. Le

pouvoir directement de Dieu. PLB calomnie le pape pour s’attirer le soutien du peuple. Finalement envoie délégation s’emparer du Pape mais le Pape meurt. Successeur de Boniface, Clément V est effacé : PLB acquiert indépendance. 2. Le gallicanisme Doctrine française en faveur d’un contrôle royal et non papal de l’Eglise. Clergé français méfiant à l’égard du Pape. Roi fait passe sous sa tutelle Eglise française. Schisme affaiblit l’Eglise. Charles VI ne reconnaît plus aucun des

règne sur tous les catholiques, bon nombre de catholiques lui sont fidèles absolument (ils regardent au delà de la montagne, ultramontains). Au XIXème siècle, l'ultramontanisme gagne du terrain au détriment de l'autonomie des clergés nationaux (gallicanisme). Les catholiques d'Europe sont souvent soupçonnés de ne pas jouer le jeu de la nation mais au contraire de suivre fidèlement les intérêts du souverain pontife ce qui posera des problèmes énormes en Europe. Pie VII est un souverain légitime est

(comme le montrait Max Weber), ce qui permet l'autodiscipline, libère un certain libéralisme et fait l'économie d'un contrôle par l'autorité collective. En France, le plus laïc des pays occidentaux - tradition que l’on pourrait faire remonter au gallicanisme de Philippe le Bel, à la Pragmatique Sanction de Bourges, ou aux positions de Bossuet - on a plutôt affaire à une reprise administrative nationale de l'ancienne autorité catholique, où se trouve préservé un principe d'arbitrage divin et royal,

réorganisation religieuse : Section 1 : la tradition gallicane : gallicanisme politique et gallicanisme religieux : La religion était trop importante pour qu’un état puisse se permettre de la négliger, en bousculant les structures de l’église de France, la constituante ne pensait surtout pas ouvrir un schisme, au sein même de cette église, elle continuait la tradition gallicane, dans un de ses aspects tout au moins : le gallicanisme politique, en France depuis la fin du moyen age les deux grands

montrait Max Weber), ce qui permet l'autodiscipline, libère un certain libéralisme et fait l'économie d'un contrôle par l'autorité collective. En France, le plus "laïque" des pays occidentaux, - tradition que l’on pourrait faire remonter au gallicanisme de Philippe le Bel, à la Pragmatique Sanction de Bourges, ou aux positions de Bossuet - on a plutôt affaire à une reprise administrative nationale de l'ancienne autorité catholique, où se trouve préservé un principe d'arbitrage divin et royal,

décisions prisent au sommet. Les tensions ressurgissent aux premiers signes d’affaiblissement : réduire le royaume à l’obéissance. - résoudre le problème protestant - domestiquer la noblesse - control direct sur l’Eglise de France avant le pape - gallicanisme : théorie de l’indépendance de l’Eglise de France par rapport au pape - control et consolidation des frontières - réduire le parlement et la cours souveraine au silence 132 1321 les institutions royales la production des textes de lois Les lettres