Formes Discours Gargantua

le rôle de la description dans le roman] Qui ne s'est surpris à sauter des pages, à survoler, un passage descriptif de roman ? Et pourtant... la description mérite mieux qu'une lecture en surplomb. Car, décrire, c'est reconstruire le réel dans un discours qui sélectionne ses objets, ses thèmes. Décrire, c'est caractériser aussi ce que l'on peint. Pour ce qui concerne le roman, il s'agit de répondre à la double question : que veut montrer l'auteur ? Que veut-il démontrer, dire ? Car décrire, c'est

comme une des premières formes du roman moderne. Rablais est né en 1485 à la Devinière, commune de Seuilly en Touraine en royaume de France, fils d'Antoine Rablais, avocat à Chinon et est mort le 9 avril 1553 à Paris. François Rablais étudie le latin, le grec, et correspond avec le célèbre humaniste Guillaume Budé. Il a d'abord été moine et traducteur avant d'exercer les fonctions de médecin puis d'écrivain. Homme de la Renaissance, il a allié, sa vie durant, foi en Dieu, discours anticléricaux, pensée

littérature ne possède toutefois pas le monopole de l’argumentation, puisque celle-ci s’épanouit également dans les écrits non littéraires, tels que les traités, discours, publicités, plaidoiries juridiques etc…, mais elle lui consacre néanmoins des genres littéraires qui lui sont propres, tels que l’essai, le pamphlet, l’apologue (qui revêt les formes diverses de la fable ou du conte philosophique), la parabole ou encore l’utopie. La force d’action de la parole y est réelle et incontestée. L'acte d’écrire

e e raison, l ue l pe rm e t, se l ls ph il aq l e on e osoph e s de s L ière s, de sortir de s préjugés e t de l um ' intol érance , e t de faire progre sse r ls h om m e s v rs l bonh e ur e t e e e l sav e oir. R abe l Gargantua, Pantagrue l ais Margue rite de Nav arre L e ptam éron ’H Ronsard L s Am ours e Du Be l L s R e gre ts l e ay L ouise L abé Él s e t Sonne ts égie Montaigne L s Essais e Corne il L Cid l e e R acine Ph èdre , Britannicus Mol

Dans le prologue de Gargantua, Rabelais conseille à son lecteur d’être semblable à un chien qui ne se laisse pas dérouter par la dureté de l’os qu’on lui propose et qui, avec patience, parvient à en dégager la « substantifique moëlle » : sous la rudesse grossière apparente de la fable que l’auteur présente ainsi à son lecteur, se cachent un plus haut sens, les enseignements d’une sagesse, les ferments d’une méditation sur l’homme. Cette mise en garde de l’écrivain humaniste montre que la littérature

épi florissant, D'épi jaunit en grain, que le chaud assaisonne : » — Joachim du Bellay la conglobation répétition rhétorique d'arguments semblables qui vise à prouver une argumentation ou à justifier une idée qui n'est exposée qu'à la fin du discours; proche de l'accumulation « Je l'ai brimé. Sa tête ne me revenait point. Et puis le bus était plein, et le temps maussade, et j'étais déprimé... » l'épanalepse [poétique] répétition d'un groupe de mots ou plus souvent un vers à travers une ou

change rien à sa fastidieuse répétition, selon laquelle les hommes sont toujours les gâtés, les pourvus, les nantis, et les femmes les dépourvues, les brimées, les injustement punies. Pour peu que certaines tentent d’élever la voix loin du morne discours, c’est presque peine perdue. Si une femme parle ce ne peut être que pour se plaindre, gémir, revendiquer. On les comprend, on les approuve d’avance. [...] Moi, j’appellerais volontiers sexisme le mouvement qui tend à l’intégration d’un sexe dans

épi florissant, D'épi jaunit en grain, que le chaud assaisonne : » — Joachim du Bellay la conglobation répétition rhétorique d'arguments semblables qui vise à prouver une argumentation ou à justifier une idée qui n'est exposée qu'à la fin du discours; proche de l'accumulation « Je l'ai brimé. Sa tête ne me revenait point. Et puis le bus était plein, et le temps maussade, et j'étais déprimé... » l'épanalepse [poétique] répétition d'un groupe de mots ou plus souvent un vers à travers une ou

document scientifique est intégré dans la narration par l'intermédiaire des descriptions : la fonction mathésique consiste alors dans une mise en scène, dans une mobilisation théâtralisée des savoirs savants. La description sert d'articulation des discours du savoir scientifique dans l'écriture même du roman. Elle se met au service d'une fictionnalisation du savoir, à la manière de Jules Verne. Tous les romans de Zola sont des romans de mœurs : le roman ouvrier (« L'Assommoir »), de la mine (« Germinal

charisme fait partie des trois grandes formes de légitimation du pouvoir que distingue Max Weber : la légitimation charismatique, traditionnelle et procédurale. La légitimation traditionnelle c’est ce qui se fait, le conformisme à la tradition. La légitimation charismatique c’est le fait pour un individu d’emporter un enthousiasme et d’obtenir l’adhésion. Et la légitimation procédurale c’est la référence à des textes, la culture juridique et technique. Ces trois formes constituent des écoles et des enseignements