Fanatisme Religieux

presque tous les genres : la comédie, la tragédie, le pamphlet, le journalisme, le conte philosophique, l’ouvrage historique, le discours, la critique littéraire… Humaniste convaincu, il lutta pour la défense des droits de l’homme et contre le fanatisme religieux.

religion catholique qui attribue des pouvoirs miraculeux aux sacrements, ce qui est pour lui, comme pour les Evangéliques et les Pauliniens (Epître aux Romains de Paul qui fustige l'idolâtrie de la Loi, de la Chair), la négation même du sentiment religieux qui doit être un sentiment intérieur (cf opposition entre les « charnels » et les « spirituels » dans les Epîtres, l'Exode 20,4 « Tu ne feras pas de statue, d'idole, d'image », Matthieu 22, 34-40, Jérémie 7-11, Esaïe 1-21) • critique de la fausse

procès de Jean Calas. Le 9 mars 1765, à l'unanimité des juges, Calas est réhabilité. Louis XV a même dédommagé la famille Calas, ils ont obtenu une compensation financière. Voltaire a donc gagné, par cet affaire, son premier combat contre le fanatisme religieux, contre l'intégrisme des catholiques à l'époque. Il dit « J'ai vaincu cette sombre superstition qui porte les âmes faibles à imputer des crimes à quiconque ne pense pas comme elle. » La même année, une autres affaire judiciaire, l'affaire

mourut au même endroit le 30 mai 1778 (à 83 ans). Voltaire est un écrivain et philosophe français qui marqué le XVIIIe siècle. Voltaire, figure emblématique de la philosophie des Lumières, est en particulier connu pour son combat contre le fanatisme religieux (qu'il nomme d'ailleurs « l'infâme » ), ainsi que pour sa tolérance et sa liberté de pensée. Il prend d'ailleurs la défense de victime de l'intolérance religieuse dans des affaires qu'il a rendu célèbre par sa seule intervention : Jean Calas

oublier le libertinage, sont les thèmes majeurs de cette période. C'est pour cela que j'ai choisi de les représenter à travers un corpus de textes. Il me parut primordial d'aborder dans un premier temps la question de la critique des préjugés religieux, très virulente durant le XVIIIème siècle. Montesquieu fait partie des auteurs de l'époque n'hésitant pas se livrer à une satire de la religion, on le voit d’ailleurs clairement dans le passage des Lettres persanes, ou il montre le roi mais surtout

pseudo-philosophiques encensées dans certaines chapelles. Par exemple que les pires calamités du XXe siècle en matière de despotisme, de persécution, d'anéantissement de toute liberté ou de toute dignité humaine ne sont pas imputables au fanatisme religieux, mais à des fanatismes tout autres qui se posaient en pourfendeurs de la religion: c'est le cas du stalinisme, du nazisme ou de quelques autres doctrines nationalistes. Et pourtant, toutes les doctrines peuvent déraper, elles ont du sang sur les mains

du récit car elle présente des lieux idéaux et imaginaires où se trouvent des nouvelles formes d’organisation social et politique. L’optimisme : Voltaire se moque au long du roman de l’optimisme irraisonné. Fanatisme : C’est un thème très critiqué par Voltaire notemment le fanatisme religieux et l’hypocrisie. Visée de l’œuvre : Voltaire a écrit cette œuvre dans un but satirique. Il avait ainsi pour but de critiquer l’injustice de l’organisation sociale, religieuse et politique de son époque,

son destin tragique qui ont marqué les auteurs étudiés. Objet de plusieurs commémorations solennelles à l'occasion du 350e puis du 400e anniversaire de sa mort (1903-1953), Michel Servet a été, tour à tour qualifié d'hérétique, de martyr du fanatisme religieux, d'apôtre de la tolérance religieuse, de libre Annuaire EPHE. Section sciences religieuses. 1. 106 (1997-1998) 608 Michel Servet entre mémoire et histoire croyant, de libre penseur, de prototype du résistant à l'oppression pour enfin

une place particulière dans la mémoire collective française et internationale. Figure emblématique de la France des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre « l’Infâme », nom qu’il donne au fanatisme religieux, et pour la tolérance et la liberté de penser. Déiste en dehors des religions constituées, son objectif politique est celui d’une monarchie modérée et libérale, éclairée par les « philosophes ». Intellectuel engagé au service de la vérité et

XVIIIe siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française et internationale. Figure emblématique de la philosophie des Lumières, chef de file du parti philosophique, son nom reste attaché à son combat contre le fanatisme religieux, qu’il nomme « l’Infâme », pour la tolérance et la liberté de pensée Son œuvre littéraire est variée : son théâtre, ses poésies épiques, ses œuvres historiques, firent de lui l’un des écrivains français les plus célèbres au XVIIIe siècle mais