Evidence Rationnelle

admises de manière passive. C’est ce que nous dit Hobbes (cf Polycopié), et qu’on peut voir à travers le juré n°3 et le juré raciste : si l’on 2 tient tant à nos certitudes, c’est parce que leurs causes sont passionnelles, affectives, et non pas rationnelles. On va tout de même s’accrocher à elles, quitte à nier la vérité, afin de ne pas sombrer dans la crainte et la peur. Quoi de plus effrayant, en effet, que de voir s’effondrer tout ce que l’on tenait pour acquis? C’est pourquoi Nietzsche écrit «

l'opinion. L'opinion est un avis, un jugement porté sur un sujet, qui ne relève pas d'une connaissance rationnelle vérifiable, et qui dépend donc du système de valeurs en fonction duquel on se prononce. C'est, en fait, un jugement sans fondement rigoureux qui se donne les apparences abusives d'un savoir. L'opinion est : 1. Sensible. 2. Cohérente. 3. Vraisemblable. La vérité est : * Rationnelle. * Universelle. * Prouvée. D'une certaine manière, on pourrait dire que l'opinion est une prétendue vérité

Finalement, désirer quelque chose, tout en sachant que ce désir ne sera jamais satisfait, présente un paradoxe quant à la dualité de l’homme, qui est un être de désir et de raison. En effet, lorsque je désire l’impossible, je fais l’éclipse de la partie rationnelle de moi. Ainsi, désirer l’impossible est-il vraiment désirer quelque chose qui ne se réalisera pas, ou est-ce le désir que ce que je désire ne se réalise pas ? En désirant l’impossible, je ne désire plus dans le but de satisfaire mon désir, mais

pur. Si nos sens nous fournissaient toutes nos connaissances, que dirions-nous des mathématiques ? Ensuite nous verrons si les connaissances que seul les sens sont capables de fournir n’exigent pas aussi de mettre en oeuvre d’autres fonctions rationnelles ou intellectuelles. Nous pouvons définir le mot « connaissance » en étant tout ce dont nous avons connaissance, qu’elles soient scientifiques, ou quelconques, fiables ou pas, quel que soit sa nature ou la façon dont nous l’avons perçu (si

en tant qu'objet spéculatif de la connaissance alors qu'il prétend l'opposer à son contexte intellectuel et social. Il est alors évident qu'il systématise la démystification sémiotique de la raison. Notons néansmoins qu'il réfute l'expression rationnelle en regard de la raison ; l'objectivisme ou l'objectivisme génératif ne suffisent, par la même, pas à expliquer l'objectivisme irrationnel dans sa conceptualisation. Le fait qu'il conteste donc l'analyse synthétique de la raison implique qu'il en

personnes et les groupes, interaction qui s'établit entre plusieurs acteurs ou sphères de la société. Dans cette approche, on ne s’intéresse pas au capital détendu par l’un ou l’autre, des attributs dont disposent les uns et les autres, mais on met en évidence une relation établie entre plusieurs acteurs. La question n’est plus de savoir qui a le pouvoir, mais qui exerce le pouvoir sur qui. Ainsi et par exemple, les parents exercent un pouvoir sur les enfants, les autorités politiques, juridiques, administratives…exercent

des contraintes. Identification d'un problème= I Recherche des solutions et évaluation des solutions= M Sélection de la solution et mise en oeuvre de la solution = C Evaluation de l'efficacité de la décision Herbert Simon a mis aussi en évidence la rationalité limité du décideur. Le dernier ne prend pas la meilleur décision c'est à dire la décison optimale parce qu'il ne peut pas intégrer toutes les données du problèmes ou imaginé toutes les solutions possibles, il s'arrêtera donc à une

homme, quoi qu’il nous ait fait". Pourquoi rendre le mal pour le mal ? Il paraît évident que le criminel doit être châtié; évident, c’est-à-dire que personne ne trouve rien à redire sur le principe, même si l’on ne s’accorde pas sur la manière. Cette évidence renvoie à l’avertissement de Socrate à Criton: "prends garde qu’en m’accordant cela [qu’il ne faut jamais rendre le mal pour le mal], tu ne l’accordes contre ta pensée; car il y a, je le sais, et il y aura toujours peu de gens pour en être convaincus"

plausibilité aux yeux de qui les partage -sans véritable examen critique. 4. Ce n'est pourtant que par un abus de langage que des expériences aussi distinctes de la vérité rationnelle sont ramenées à l'unité d'un concept commun. Peut-on en effet donner des opinions, des émotions, des dogmes ou des visions pour des évidences dont la valeur de vérité serait assurée ? Alors qu'il s'agit d'expériences privées dont il est impossible objectivement -indépendamment de la sincérité et de la bonne foi

beaucoup de philosophes comme Montesquieu et surtout Voltaire, s’inspirent largement des cultures et traditions orientales dans le but de jeter un regard inquisiteur sur le bien fondé des idées reçues de leurs compatriotes. Dans ce texte l’esprit rationnel du jeune oriental – Zadig - face aux défauts des juges est une dénonciation indirecte de la justice française. Nous analyserons ce texte à travers les quatre pistes suivantes : l’identité orientale du conte, la satire de la justice, les moyens