Évangile selon Thomas

autant certitude de la mort, et ne signifie pas encore maladie incurable au sens médical » . 3. Qu’est-ce donc que l’Onction ou sacrement des malades ? L’Onction des malades a d’étroits rapports avec la Pénitence et en est l’ « achèvement », selon le Concile de Trente qui traita ensemble, dans sa 14ème session, des deux sacrements (cf. Denz. 907) ; mai elle est « véritablement et proprement un sacrement institué par le Christ », indépendant, celui qui a été « insinué » par saint Marc et « promulgué

et entraînent la vue du spectateur vers un horizon lointain. 2.  omment se répondent le sacré et le profane dans l’ensemble du C tableau  ? Quels sont les éléments de transition entre les deux mondes, divin et humain ? Le tableau est composé selon une symétrie verticale qui sépare le monde sacré (avec la Vierge à l’Enfant, l’ange, la couronne et le paysage de la Jérusalem céleste), d’avec le monde profane (le chancelier Rolin, la ville et les vignobles). Marie est représentée de manière solennelle

vues. Cette situation conflictuelle suscite une grande interrogation sur la nature, le statut et les droits fondamentaux de l’embryon humain. A ce sujet, deux grandes positions s’affrontent : les scientifiques matérialistes et les théologiens. Selon les scientifiques matérialistes, l’embryon est tout simplement un amas de cellules, une “simple matière” sur laquelle on peut conduire des expérimentations. En d’autres termes l’embryon est un “simple matériel”, un “instrument”, une “chose” dont on

terme de «Caritas» ayant été élevé au rang de vertu théologale par la chrétienté, en lui donnant pour signification : «l’amour de Dieu et de son prochain comme soi-même pour l’amour de Dieu». D’où la diversité de vocabulaire pour les mêmes textes, selon que l’édition française de la bible émane d’une traduction grecque ou latine. C’est le cas par exemple des lettres de l’apôtre Paul, où l’on peut lire «Amour» dans une édition et «Charité» dans une autre. Sur le plan symbolique l’imagerie est semblable

meilleur gouvernement, ni ce qu'est le pouvoir ou l'État en général. Il n'y a pas non plus de d'interrogations sur ce qu'est la nature de l'homme, mais plutôt la constatation de ses travers et les moyens de les utiliser. L'idéal du prince: Le prince selon Machiavel doit d'abord être un réaliste, quelqu'un qui connaît la nature humaine et qui sait l'utiliser et avoir un soucis de sa réputation. Machiavel reconnaît l'importance de l'opinion publique et de son maniement, l'hypocrisie est un véritable devoir

deux pouvoirs distincts Dés le début du christianisme les chrétiens ont clairement affirmé la nécessaire distinction entre sphère religieuse et politique. Cette idée d’une nécessaire distinction trouvait sa justification dans deux passages des évangiles. Pour affirmer cette conception nouvelles, les 1er chrétiens mettaient en avant la parution du christ devant Pilat comparution au cours de laquelle Pilat demanda au christ pour savoir s’il était roi des juifs « Mon royaume n’est pas de ce monde »

propage, dès le XVe s., un vaste courant de renouveau intellectuel, l’humanisme. Il s’accompagne de profondes transformations dans le domaine artistique, c’est la Renaissance. 1500 invention de l‘imprimerie Le Printemps Érasme (1469-1536) Thomas More (1478-1535) Éloge de la folie Utopie 1453 prise de Contantinople par les Turcs Ce double mouvement s’appuie sur une grande confiance en l’homme et en ses possibilités. Dès la fin du XVe s. l’humanisme et la Renaissance se diffusent

sociales sont ouvertes et où le pouvoir s’autocontrôle et où la gouvernance est respectée. En cela Aristote est sans doute le fondateur de l’Humanisme politique. Aristote ne croit pas à la timocratie, ni à l’oligarchie et même pas à la démocratie selon Platon, ainsi qu’à la tyrannie, il reste donc un seul régime possible, c’est la Politéa, c’est un régime aristocratique modéré. En effet dans cette Politéa, le pouvoir vient d’un corps civique formé par des paysans propriétaires, ils sont retenus pour

Paru dans L’autorité de l’Écriture, Collection « Lectio Divina », Hors série, éditions du Cerf, Paris, 2002, p.193-226. . La linguistique peut-elle définir l’acte de traduction ? A propos d’une version du quatrième évangile Celui qui traduit littéralement est un faussaire, celui qui ajoute quelque chose est un blasphémateur. (Règle des Targoums, citée par H. Cousin dans D. Marguerat, éd., L e Déchirement, Genève, 1996, p.205) Le paysage traductologique actuel Si la pratique de la

un peu partout des « courants catholiques dérivants ». Ce que l’Eglise qualifie d’hérésie. On peut d’abord distinguer « les mouvements autonomes » d’Arnaud de Brescia ou encore celui du prêcheur Pierre de Bruys qui réfute les dogmes au profit des évangiles, il est parait-il un précurseur de la communauté vaudoise. Mais c’est sous l’impulsion du prêcheur Pierre Valdés qui suit un idéal évangélique de pauvreté, d’errance et d’aumône que se développe le valdéisme. L’Eglise s’oppose à ce dogme car