Eloge De La Méchanceté

Abraham avait foi que Dieu sauverait finalement Isaac, car il croyait en l’Amour de Dieu… Bergson (1859-1941) Dans son chef d’œuvre, Les deux sources de la morale et de la religion qui lui a valu le prix Nobel de littérature en 1932, Bergson a fait un éloge très pertinent de la religion. C’est avec subtilité que le philosophe parisien a retourné contre les athées leurs armes utilisées contre la religion. En effet, à travers sa théorie de la fonction fabulatrice, Bergson a entièrement réhabilité l’illusion

chaque soir, presque indifférent, à travers toute cette allégresse. Il allait d’un groupe à l’autre et, souvent il entendait chanter quelque chose que Marième avait jadis composé pour lui. Une fois, des jeunes filles chantèrent si bien son éloge que, sans réfléchir, il plongea sa main dans sa poche et leur jeta un billet de cinquante francs. Ce doit être un ami de Karim, se dirent-elles. Après s’être promené dans le soir frais, vibrant de mélodies et de battements de mains, Karim regagnait

cruels remords, et, l’admirable geste miséricordieux de l'évêque faisant son chemin dans son âme obscure, il décide de se réhabiliter. Une singulière métamorphose commence chez ce paria qui n'avait connu jusqu'ici que les rigueurs de la loi et la méchanceté des hommes. Livre troisième : ‘’En I'année 1817’’ 1817, c’est l’année que Louis XVIII qualifia de «la vingt-deuxième de son règne». La réaction antibonapartiste triomphait. On insultait les proscrits de 1815. On s’enivrait de traditionalisme

retraite silencieuse et gardent une imposante dignité. Ils ne se mêlent pas à la haute coterie d’Angoulême. Ils approchent trop la noblesse de cour pour se commettre avec les niaiseries de province (page 87). Ces gens, faisant preuve de bêtise et de méchanceté, n’apprécient pas les vers, et Balzac ajoute méchamment : « en province on prononce “verse” » (page 91). Pourtant, aux yeux de Balzac, cette aristocratie de province constituait la meilleure partie de l’aristocratie (« La noblesse des sentiments

retraite silencieuse et gardent une imposante dignité. Ils ne se mêlent pas à la haute coterie d’Angoulême. Ils approchent trop la noblesse de cour pour se commettre avec les niaiseries de province (page 87). Ces gens, faisant preuve de bêtise et de méchanceté, n’apprécient pas les vers, et Balzac ajoute méchamment : « en province on prononce “verse” » (page 91). Pourtant, aux yeux de Balzac, cette aristocratie de province constituait la meilleure partie de l’aristocratie (« La noblesse des sentiments

pur plaisir de la chicane que dans le but de résoudre leur problème. «C’est vrai, ça! À vous entendre parler, Nana, c’est vous la plus raisonnable de nous autres, ben, prouvez-lé. Encore une fois. Qu’on vous admire. Pis que moman fasse encore votre éloge devant le monde !» Sa mère lui donna une tape sur la main comme si elle avait eu cinq ans. Je l’entendis claquer et je me dis, ça y est, la vraie chicane va pogner! Au lieu de quoi maman poussa sa chaise dans un grand bruit de bois maltraité et s’éloigna

renverser les rapports de force. C’est une rationalité donc qui, à mesure qu’on monte et qu’elle se développe, va être au fond de plus en plus abstraite, de plus en plus liée à la fragilité et à l’illusion, de plus en plus liée aussi à la ruse et à la méchanceté de ceux qui, ayant pour l’instant la victoire, et étant favorisés dans le rapport de domination, ont tout intérêt à ne plus les remettre en jeu. On a donc, dans ce schéma d’explication, un axe ascendant qui est, je crois, très différent, dans

est certain toutefois que son apparence n’est pas tout ce qu’il y a de plus distingué : il manque du senatorius decor [...] Son seul but est de vous blesser dans la partie la plus sensible [...] il fait par simple fatuité ce que d’autres font par méchanceté. »2 Par rapport à l’insensibilité au monde agité de Lord Mute, dandy inoffensif, Sir Paul Snarl, qui essaie de déplaire pour plaire, représente des fats dans le grand monde de Londres. Aux yeux de Lytton, ceux-ci qui « craignent et détestent

sans vigueur. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ‘’Coco’’ Nouvelle Un vieux cheval est condamné à mourir de faim par la sottise et la méchanceté d’un paysan. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- “La parure” Nouvelle de 9 pages Mme Loisel, femme d'«un petit commis du ministère de l’Instruction

pensait que les idées naissent de la collision d’objets mentaux : « Il est illusoire de vouloir construire à côté sans détruire les perceptions concurrentes, celles qui les précèdent. D’où le rôle en publicité de l’ironie, de la comparaison, de la méchanceté, de la cruauté, car tous ces ressorts sont destructeurs3. » Toutes les idées anciennes ne finissent pas pour autant à la poubelle, sinon il n’y aurait pas de bibliothèque des idées. La plupart survivent, mais elles tombent dans l’oubli, ou perdent