Ebrennac Werner

cape glissa sur son avant-bras, il salua militairement et se découvrit. Il se tourna vers ma nièce, sourit discrètement en inclinant très légèrement le buste. Puis il me fit face et m’adressa une révérence plus grave. Il dit : « Je me nomme Werner von Ebrennac. » J’eus le temps de penser très vite : « Le nom n’est pas allemand. Descendant d’émigré protestant ? » Il ajouta : « Je suis désolé. » Le dernier mot, prononcé en traînant, tomba dans le silence. Ma nièce avait fermé la porte et restait adossé

LE SILENCE DE LA MER Werner von Ebrennac, un officier allemand annonce à ses hôtes son futur départ suite à sa demande d'affectation sur un front combattant. A cette aveu il obtiendra l'unique regard et l'unique mot que lui répondra la nièce de toute leur proximité, un regard chargé de peine et un adieu poignant pour les deux personnages. L'officier refermera la porte derrière lui à tout jamais. Me voici seul, laissant derrière moi un oncle ayant pour habitude de rester dans son fidèle fauteuil

romans proposent une description de la situation politique à un moment clé de l’Histoire. Cela permet au lecteur de connaître les périodes qu’il n’a pas vécues. Par exemple, Le silence de la mer de Vercors met en scène un officier allemand, Werner Von Ebrennac, qui s’installe chez deux français durant la seconde guerre mondiale. Vercors restitue une atmosphère tendue, lourde de silence, et nous montre les relations franco-allemandes en cette période de guerre. Le Silence de la mer, ainsi que de nombreux

Non seulement il parle le français presque sans accent, mais encore, il connaît la littérature française, pour laquelle il a beaucoup d’admiration. Cette connaissance approfondie lui permet donc d’apprécier la spécificité de la culture française. Werner Von Ebrenac est un intellectuel et un artiste. C’est un être sensible qui n’aime pas la violence. Il voit donc la guerre comme un moyen d’unir les deux pays, et la culture française comme un moyen d’aider l’Allemagne. Cette vision utopique et naïve

semble être un artiste. Au bout de 2 jours, 1 autres soldats débarquent et s'installent dans la maison. Le narrateur habite avec sa nièce. On est en novembre. C'est comme si le narrateur racontait des souvenirs. Un soir, un soldat qui s'appelle Werner von Ebrennac se présente. Il s'excuse. Il a une ordonnance, le narrateur et sa nièce ne répondent pas. Il semble que c'est un jeune homme très beau. Voyant à quel jeu joue le narrateur et sa nièce, le soldat dit qu'il est admiratif des personnes qui défendent

approprié pour s’engager dans la lutte. Il entend ainsi faire contrepoids au langage officiel appelant à la collaboration, trop facilement répandu. Pour cette nouvelle que lui réclame son ami Lescure, il met donc en scène un officier allemand, Werner von Ebrennac, personnage sympathique, francophile, cultivé, qui, au cours de longs mois, tente de séduire ses hôtes dont la maison est réquisitionnée. Il s’applique à les convaincre des nobles intentions de l’Allemagne jusqu’au jour où il se rend compte

justification pertinente. Alla / action de premier plan du récit / action ponctuelle 0,5 Venait / habitude / description / arrière-plan 0,5 c. Valeur atemporelle, permanente, vérité générale. 0,5 2- 1. Il dit qu’il se nommait Werner von Ebrennac. 1 (-0,5 par erreur) 2. casquette plate (l.7), imperméable (l.7), la cape (l.7 ou 12), bruit des talons (l.4), officier (l.10), militairement (l.12). 4x 0,25 = 1 3. S’il vous plaît (l.10), petit salut (l.10), salua (l.12)

cape glissa sur son avant-bras, il salua militairement et se découvrit. Il se tourna vers ma nièce, sourit discrètement en inclinant très légèrement le buste. Puis il me fit face et m’adressa une révérence plus grave. Il dit : « Je me nomme Werner von Ebrennac. » J’eus le temps de penser très vite : « Le nom n’est pas allemand. Descendant d’émigré protestant ? » Il ajouta : « Je suis désolé. » Le dernier mot, prononcé en traînant, tomba dans le silence. Ma nièce avait fermé la porte et restait