Du Descriptif Hamon

Le rôle des descriptions dans Illusions perdues de Balzac Introduction : - Un des principaux reproches adressés à Balzac : ses descriptions trop nombreuses et trop longues. Cette forte présence du descriptif ne correspondait pas à l’horizon d’attente de l’époque : un roman doit se contenter de raconter des histoires. - Boileau dans son Art poétique de 1674 recommandait déjà aux romanciers de ne point charger le récit d’un détail inutile : « C’est assez qu’en courant la fiction amuse ». -

superposition de sa valeur d'énonciation et de sa valeur " de vérité générale ", analogue à l'insertion d'un passé composé référant à l'énonciation parmi les imparfaits descriptifs, analogue aussi à la double valeur des présents qui introduisent le texte, apparaît comme l'un des procédés qui confèrent à ce texte apparemment descriptif sa tonalité particulière : la description se fait ici peinture en acte, à partir de la mémoire, de sa restitution (énonciation), de la transfiguration même du " tableau

répétition d’un même mot pris en différent sens « C’est au cœur [centre] de la société que l’on manque le plus de cœur [charité]. » Le discours descriptif  cf Introduction à l’analyse du descriptif, Philippe Hamon Pantonyme : Les descriptions dans les textes littéraires, se rattache au pantonyme (dénomination, lexie qui régit le système descriptif) c’est à dire qui donne son nom à l’entité décrit. L’objet donc de la description. Est-ce qu’il est explicité, exprimé ou non ? Si oui : transparence

d’observation visant à identifier la singularité culturelle d’une action parfaitement intégrée dans une totalité. Enquête, 6 | 1998 5 Les détails de l’action L’exigence théorique de totalité synthétisante dans le modèle ethnologique imprègne le texte descriptif, en particulier sous sa forme monographique constitutive d’un « effet d’ensemble » ou d’une « fiction de la totalité », même si l’ethnologue n’a bien sûr observé que des parties. « Pour convaincre le lecteur de l’existence d’une cohérence, d’une

des observations. La serre en tant que telle n'est jamais montrée. Le jardin devient dès lors un lieu non pas référentiel, mais bien concrètement une zone de texte, un espace rhétorique dans lequel prédominent la figure de l'énumération et le mode descriptif. Les caractéristiques extrêmes des plantes choisies sont révélatrices de l'idéal esthétique négativisé que promeut des Esseintes. Loin de constituer des spécimens permettant d'injecter un peu de nature dans l'environnement de la serre, les plantes

description, un procédé romanesque qui n’est jamais gratuit ou fortuit. En effet, toute description et toute évaluation prend son sens chez Dib, où rien n’est dit, rien n’est annoncé par pur hasard, car tout est porteur de signification. Philippe Hamon a eu raison d’affirmer que « tout romancier est un encyclopédiste du normatif »[2]. C’est donc à travers une description détaillée et précise à la façon balzacienne, que les premières lignes de ce prologue donne à lire un paysage campagnard

ZOLA, préface de La Fortune des Rougon, 1871. Pour une approche du genre - H. Coulet (dir.), Idées sur le roman, textes critiques sur le roman français, XIIe-XXe s., Larousse, 1992 (anthologie). Pour aller plus loin - R. BARTHES, L. BERSANI, P. HAMON, M. RIFFATERRE, I. WATT, Littérature et réalité, Seuil, 1982. - C. BECKER, Lire le réalisme et le naturalisme, DUNOD, 1992. - C. BECKER, G. GOURDIN-SERVENIERE, V. LAVIELLE, Dictionnaire d'Émile Zola, suivi du Dictionnaire des Rougon-Macquart, «

temps, il faut tenir compte de I'importance du locuteur 1 dans cette description puisque c'est lui qui nous offre le point de vue. Effectivement, souvent la description est introduite 2 partir d'un regard comme 2 nous l'affirme P. Hamon dans Introd~tction I'analyse da descriptif ": "Unefagon des p l ~ ~ s . co.onlmodes, de nanraliser I'insertion d'une nomenclatztve dans itn énonc4 cJestden délég~~er la dé~~linaison un personnage qzli assz~mwa, ses regards, cette déclinaison...". Ce "regard 2 par descriptez~r"

=/ Rêve de gloire et de fortune des ambitieux de la capitale. Le Nouveau Monde pour Vautrin – rêve d’anonymat doré, rêve de puissance, de fuite loin de la médiocrité mais aussi de la police. (=/ Atala) Les procédés narratifs : Ph. Hamon, Essai sur le descriptif, Hachette. La DESCRIPTION – pas vraiment la suspension du cours narratif, cf. les relations entre le présent et le passé (la veuve Vauquer) --- autre liaison interne, beaucoup plus forte – maisons, décors, costumes préparent et contiennent

côté du rire (Schoentjes, 2001, p. ??). Même si ses écrits apporteront beaucoup à cette étude, il est primordial toutefois de nous opposer à sa nonadhésion de l’ironie au comique. Nous préférons la classification d’un autre contemporain, Philippe Hamon, qui classe l’ironie sous le comique. L’Ironie littéraire (1996), qui ne se voulait ni innovatrice ni exhaustive, mais qui a exemplairement cerné et balisé (simplifié) le sujet d’ironie en focalisant sur la littérarité, a associé l’ironie, non seulement