Dom Juan Eloge Paradoxal

Nous pouvons trouver d’autres justifications du libertinage par Clitandre. Nous  pouvons d’ailleurs y apprécier la cohérence argumentative qui soutient la thèse selon  laquelle   la   raison   justifie   le   libertinage.   Et   nous   pouvons   remarquer  que   cet  éloge  spirituel de la chair matérielle fait ainsi naître l'espace du fantasme dans l'implicite et  le non dit. C'est pourquoi le langage fonctionne ici comme un aphrodisiaque, et que le  discours devient un fétiche érotique : « Clitandre :   Avant,

normalement que ds la tragédie) et car veut être aimé pour lui-même et non pour sa fortune ou sa naissance ou ses titres. → cf principale revendication des Lumières : un aristocrate qui ne veut plus être distingué par sa naissance mais par son mérite. cf dom juan personnage plein de ressources pour beaum qui est justement en quête de renouvellement à l'intérieur du cadre traditionnel des conventions comiques. Bartholo = barbon (vieillard ridicule in comédies italiennes) ; cf Arnolphe de l'Ecole des Femmes

opposition d’état constitue un obstacle social insurmontable, exprimé par la négation : « ne veut pas être vu ». Et pourtant, au-delà de ces différences, ils sont dans les « mêmes dispositions » : le déterminant défini exprimant l’identité dit, de façon paradoxale, qu’ils se ressemblent ; et cette ressemblance est encore une réalité qui les oppose : les deux personnages sont semblables, donc « ils ne courent pas risque de se heurter » : leur ressemblance réside dans leur sentiment du déshonneur. d. L’argument

opposition d’état constitue un obstacle social insurmontable, exprimé par la négation : « ne veut pas être vu ». Et pourtant, au-delà de ces différences, ils sont dans les « mêmes dispositions » : le déterminant défini exprimant l’identité dit, de façon paradoxale, qu’ils se ressemblent ; et cette ressemblance est encore une réalité qui les oppose : les deux personnages sont semblables, donc « ils ne courent pas risque de se heurter » : leur ressemblance réside dans leur sentiment du déshonneur. d. L’argument

Exemple : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Rédigez sur une copie l’intégralité de votre article. Veillez à : – respecter les codes de l’article de critique (un éloge argumenté) ; – organiser vos arguments ; – appuyer votre argumentation sur des exemples précis et développés ; – soigner la présentation et la langue. 27 8 Le texte et la scène Le texte théâtral est conçu par le dramaturge à la fois pour être lu

réquisitoire social L'attaque de Figaro vise les nobles. 1. La censure Ce thème a été effleuré dans le procès. Ici, il est largement développé dans le début de l'extrait. Champ lexical de l'expression écrite de l'opinion : " sottises imprimées " " éloge flatteur " " petits écrits " "je puis tout imprimer " " journal inutile " " diables à la feuille " Figaro revendique la liberté d'expression par les écrits. " Je lui dirais… que les sottises imprimées n'ont d'importance, qu'aux lieux où l'on en gène

regroupement au sein des deux poèmes ? Qui sont alors les vivants ? Qui meurt dans les textes ? Le « pauvre père » et la « pauvre mère » ou seulement le père. Il y aussi le « général » dont le cheval se moque de façon un peu irrévérencieuse à la manière de Dom Juan vis à vis du commandeur. Souhaiter « bon appétit » à un défunt ne fait pas partie des règles de la bonne conduite. Seulement deux de ces figures d'autorité appelaient la révolte. Le militaire est caricaturé dans sa lâcheté : le « général qui qui

démêlés avec le juge Goëzman dans l’affaire La Blache commencée en 1772, les répliques des lignes 27 à 29 ne peuvent qu’être interprétées comme des allusions à l’amertume du dramaturge contre le milieu judiciaire. La scène est animée d’une gaieté paradoxale. Chacun, maître ou valet, reprend instinctivement sa place dans la hiérarchie sociale : une distance bienséante s’installe d’emblée entre les deux hommes puisque Figaro vouvoie le comte et l’appelle respectueusement « monseigneur » ou « Votre excellence

Molière, L’École des maris 3 Plaute, Le Soldat fanfaron P. Corneille, L’Illusion comique Prolongements Extrait du film Don Giovanni de J. Losey Séquence 2 Molière et ses héritiers A. Bosse, Les Farceurs de l’Hôtel de Bourgogne TEXTE 1 Molière, Dom Juan D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 A. de Musset, Les Caprices de Marianne TEXTE 2 Molière, Les Fourberies de Scapin D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 S. Beckett, En attendant Godot TEXTE 3 Molière, Le Malade imaginaire D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 J. Romains, Knock ÉTUDE D’ŒUVRE

très simple, les acteurs devaient rivaliser d’ingéniosité afin de transmettre le rire à tous. L’exagération est très visible dans les pièces de Molière où les défauts des acteurs étaient accentués comme dans L’avare, Le bourgeois gentilhomme ou Dom Juan, mais il n’y a pas seulement avec les vrais acteurs que le théâtre burlesque peut se manifester, il y a aussi les marionnettes, plébiscités généralement par les enfants (Guignol), les marionnettistes doivent exagérer les mouvements et les voix des