Dom Juan Denonciation

précurseur des Lumières. Ce mouvement réclame le droit d’utiliser les sciences pour expliquer le monde, ces sciences triomphant sur les textes de l’Eglise (progrès technique important-découvertes médicales). Cyrano de Bergerac (écrivain du XVIII) et le Dom Juan de Molière sont révélateurs de cette nouvelle opinion sur le monde. Pourtant l’opinion adverse subsiste : réaction de Bossuet qui lutte contre la raison critique et défend la foi chrétienne. Pascal se trouve entre la raison et la religion. Il met

corriger les mœurs. La littérature alors devient un pédagogue moraliste: Molière fustige l’égoïsme de ceux qu’une manie obsède ; il fait rire des ridicules et des vices et nous apprend la modération en nous mettant en garde contre les Tartuffe, les Dom Juan, les profiteurs ou les médecins peu scrupuleux. Racine dépeint les ravages de la passion amoureuse et du pouvoir ; il veut inspirer la terreur en montrant des âmes à qui la grâce a manqué, comme on l’écrira de Phèdre. Par ses apologues, La Fontaine

rigoureusement jusqu’à l’absurde en arrivent à priver l’individu de toute liberté. Les auteurs passent alors par la fiction pour démontrer au lecteur le danger de tout régime totalitaire qui réduit à néant la liberté individuelle et se veut mise en garde ou dénonciation de régimes existants. La science-fiction s’empare aussi de ce modèle. L’apologue est un terme pratique pour désigner différents récits à visée argumentative, mais ce terme, dans son sens premier, ne désignait que la fable, porteuse d’une moralité

ridicule dans la dénonciation des relations entre les gens. Le fait même de haïr le monde et de vouloir de la plus pire des compagnies montre le contraste d’Alceste et le rend ridicule, il se retrouve entre deux pôles. Condamné à haïr le genre humain tout en aimant. Autre paradoxe : Alceste, misanthrope, est toujours accompagné et jamais ne quitte seul la scène. Alceste s’inscrit dans la lignée du personnage du jaloux, jaloux comique comme Sganarelle, et jaloux tragique comme Dom Gracie de Navarre

A. Le polisson : Dom Juan On a une évocation fugitive de Fanchette l.9 qui est de l’âge de Chérubin et qui l’a accueilli chez elle. Quant à Suzanne, elle est franchement courtisée. Le jeune noble la tutoie, il s’autorise des hardiesses, essaie de la séduire et protégé par le jeu, il multiplie les avances. Suzanne va révéler le donjuanisme de Chérubin en montrant que pour lui toutes les femmes sont désirables. (l.51-l.55). On peut en conclure que Chérubin est bien un Dom Juan enfant si l’on excepte

véritable, celui de la fatalité, ses cris semblent provenir d’un autre univers ». la folie mène à la mort (Phèdre) Valmont n’égale pas le tragique de Tourvel car son cynisme libertin le mène à un endurcissement dans le vice à la manière de Dom Juan. Mais tragique= soumission à la fatalité des passions et mort violente. Le tragique n’atteint Cécile, Danceny et la Marquise que dans leur sort final. 2) Le comique Comique verbal=expression à double sens, allusions grivoises et libertines

éduqués). Le pauvre existe car chacun doit tenir son rôle. Le pauvre participe de cet ordre social. C’est ce qu’on voit en négatif dans le Dom Juan de Molière. Molière, Dom Juan, III, 2. Dom Juan refuse de faire l’aumône au mendiant, demande au mendiant de jurer & d’insulter Dieu pour pouvoir lui donner la pièce Dénonciation du fait que Dom Juan cherche à fragiliser l’ordre social. Ne le reconnait pas : ne reconnait pas la place du pauvre & le rôle qui lui est donné en tant que Seigneur

souvent réduit à une simple mention ou à une simple forme. Les relations entre maître et valet, quant-à elles, ont été plus souvent évoquées, mais presque toujours sous l' angle anachronique de la dénonciation d' une injustice, voire de la condamnation de l’absolutisme ou encore de la dénonciation de l’esclavage. Toutes ces lectures sont naturellement erronées. Notons encore le manque de maîtrise du vocabulaire de l’analyse textuelle, par exemple la confusion entre « paratexte » et « didascalie

Molière au même titre que ‘’ Tartuffe ’’, écrite en 1664, est également considérée comme ‘’comédie sérieuse‘’. Mais la formule ‘’comédie sérieuse‘’ est antithétique. Par définition, la comédie a pour but de divertir, de critiquer à la limite de la dénonciation explicite et de corriger les vices des Hommes. Par définition, ce qui est comique n’est donc pas sérieux. Nous allons donc voir dans un premier temps, pourquoi le Misanthrope est bel et bien une comédie et à quels procédés comiques fait-il appel

association faite par Ionesco : « Le comique est tragique et le tragique de l’homme, dérisoire.[5] » Quelle place reste-t-il alors au comique ? On ne peut d’ailleurs pas dire que ces pièces fassent rire. C’est noir, sombre parfois anxiogène mais la dénonciation y est féroce et l’absurde peut parfois faire sourire ; mais c’est un sourire qui dit beaucoup de notre propre condition humaine, désespérée. Il faudra attendre la fin des années 70 pour voir renaître des comédies farcesques sans autre but que