Dieux Joue Rôle Phèdre

imaginaire, celle des rêveries érotiques de Néron... * seulement à l'imparfait : aspect duratif (Néron prend plaisir à s'imaginer cette scène dont il fabrique lui-même le scénario) * pas de lieu, pas d'indice sur le moment. * a priori, un long moment (rôle de l'imparfait duratif) et des adverbes de temps ( "quelquefois") * irruption de l'imagination : "Je croyais" (vers 20) ; c'est la beauté du tableau qui provoque la naissance de la rêverie. B. Un tableau en clair obscur * tableau : souvenir présenté

pièce. Les personnages de la tragédie ne s’ assoient presque jamais. S’ asseoir, c’ est déjà un peu changer de ton. « Approchez- vous, Néron, et prenez votre place. » Il y a deux impératifs : Agrippine donne des ordres. Le fait que l’ acteur qui joue Néron s’ assoit ou pas reste le choix du metteur en scène : - s’ il s’ assoit, il parle d’ égal à égal. - s’ il ne s ‘ assoit pas, il est en position de supériorité. Cela peut vouloir dire que Néron doit reprendre sa place vis à vis d’ Agrippine

le latin persona , d'un mot étrusque qui signifie « masque », « masque de théâtre ». Ce terme définit le rôle que joue l'acteur dans une tragédie. En d'autres termes, chaque homme a en ce monde à jouer un rôle, un rôle tout à fait personnel, propre, spécifique : un rôle que nul autre ne peut jouer à sa place. Il est unique et celui qui le joue est irremplaçable. Tel est le sens du mot « personne » : il exprime la synthèse de quelque chose de singulier et d'universel

définit la fable à la manière * Université Nancy 2. 1. Houdar de La Motte, Discours sur la fable, dans La Fontaine, Œuvres complètes, I [OC, I], éd. Jean-Pierre Collinet, Gallimard, 1991, Bibliothèque de la Pléiade, p. 935. 2. Voir Julie Boch, Les dieux désenchantés, Champion, 2002. 3. Voir Anne-Elisabeth Spica, Symbolique humaniste et emblématique, Champion, 1996. RHLF N° 2-2012_RHLF N° 1-2010 27/04/12 09:54 Page315 © P re ss es U ni ve rs ita ire s de F ra nc e | T él éc ha rg é le 1 7/

par analogie, par l’absurde...) sous forme de plan et d’une progression argumentative (le plus souvent selon la loi d’intérêt : du moins important au plus important4) où ils sont souvent reliés entre eux par des connecteurs logiques qui jouent le rôle de balises ou de poteaux indicateurs. Les connecteurs les plus importants sont ceux qui soulignent la causalité. On peut citer ensuite ceux qui ordonnent la présentation. On conseille à l’orateur ou à celui qui présente son exposé d’abuser de ces signaux

progression argumentative (le plus souvent selon la loi d’intérêt : du moins important au plus important4) où ils sont souvent reliés entre eux par des connecteurs logiques (http://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/connecteur.php) qui jouent le rôle de balises ou de poteaux indicateurs. Les connecteurs les plus importants sont ceux qui soulignent la causalité. On peut citer ensuite ceux qui ordonnent la présentation. On conseille à l’orateur ou à celui qui présente son exposé d’abuser de ces signaux

formes et de nouvelles règles, à se doter d’institutions, etc. Lorsque l’on traite de la société, il semble difficile de ne pas faire intervenir la notion d’individu. Les différentes formes de société semblent pouvoir être caractérisées par le rôle qu’y joue l’individu, par la reconnaissance dont il jouit en tant qu’être singulier, par la considération de ses intérêts particuliers, etc. Ce qui est en question, c’est donc la relation de la partie au tout de la société. On aurait ainsi, d’un côté, des

pièce. Les personnages de la tragédie ne s’ assoient presque jamais. S’ asseoir, c’ est déjà un peu changer de ton. « Approchez- vous, Néron, et prenez votre place. » Il y a deux impératifs : Agrippine donne des ordres. Le fait que l’ acteur qui joue Néron s’ assoit ou pas reste le choix du metteur en scène : s’ il s’ assoit, il parle d’ égal à égal. s’ il ne s ‘ assoit pas, il est en position de supériorité. Cela peut vouloir dire que Néron doit reprendre sa place vis à vis d’ Agrippine. « On

grecques antiques sont tirés de la mythologie ou de l’Histoire et mettent en situation les grandes interrogations humaines : la liberté, les conflits entre la conscience et les lois humaines, le sens de la vie, mais aussi la tentation d’égaler les dieux et les châtiments qui en découlent. On peut citer, comme trois grands auteurs grecs de tragédies : Eschyle, Sophocle et Euripide. 2) Bref historiqueLa tragédie commence à se développer, en France, au xvie siècle avec

faiblesses étaient mêlées à des passions qui les ennoblissaient : elles étaient dramatiques ; dans Ovide, elles ne sont que tendres et langoureuses. C'est ainsi que, par la peinture des amours des héros, Ovide préludait à l'histoire des faiblesses des dieux : les Héroïdes sont un essai des Métamorphoses ; elles sont aussi une création de la poésie latine ; héritier de Catulle, de Tibulle et Properce, Ovide sait, après eux, trouver des routes inconnues, et dans l'imitation même un genre nouveau : Ignotum