Dieu Est Mort Nietzsche

certaine manière, Dom Juan est la figure emblématique du désir humain qui sans cesse renait et se porte sur d'autres objets. Si Dom Juan cesse de désirer, il n'existe plus, de même qu'un homme qui n'a plus aucun désir est un homme mort. Dom Juan ne rencontre que la mort et la solitude, mais il nous conduit à repenser les rapports entre désir et plaisir. Même si le désir renait, le plaisir n'est-il pas son but et sa fin ? 2) « Malheur à qui n'a plus rien à désirer » Rousseau, La nouvelle Eloise

elles furent longtemps condamnées car considérées comme des maladies de l’âme. Le christianisme prône ainsi des règles de vie strictes dans le but thérapeutique d’abolir toute passion. Mais c’est précisément cette morale religieuse et agressive que Nietzsche entend dénoncer dans cet extrait du Crépuscule des Idoles, en dégageant les véritables raisons de cette guerre menée contre les passions. Si les passions sont synonymes d’aliénation et de servitude, on comprend aisément la haine, et le déchaînement

Introduction générale à la Généalogie de la morale Ce texte est un des tout derniers textes de Nietzsche, publiée en 1887 Elle suit, complète et éclaire Par-delà bien et mal, et prétend être un texte polémique (pamphlet). Cet ouvrage présente une étonnante particularité formelle : c’est le seul, avec l’étude sur La naissance de la Tragédie, à être construit sur le mode dissertatoire. Contrairement aux aphorismes, aux paraboles, aux réflexions et maximes, nous avons trois « dissertations » successives

2, Pléiade, Gallimard • Daniel Vouga, Baudelaire et Joseph de Maistre, Corti • Walter Benjamin, L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique, Oeuvres III, Folio • Emilien Carassus, Le mythe dandy, Armand Colin 2 - Mort de Dieu, naissance des hommes (12/11/07) • Ludwig Feuerbach, L'essence du christianisme, Maspero • Ludwig Feuerbach, Pensées sur l'immortalité, Cerf • Ludwig Feuerbach, Manifestes philosophiques, 10/18 • Alexis Philonenko, La jeunesse

avoir fait le tour du problème. Elle prend la forme d’une sentence Nul c’est-à-dire « aucun », quels types de sujets ( capables d’être méchant) sont-ils rassemblés derrière ce pronom ? Nul homme (psychopathe, tyran), nul animal ( prédateur), nul Dieu ou ange ( déchu)… Méchant : le terme semble aujourd’hui à la fois puéril et vieillot. Mais la méchanceté a des synonymes qui révèlent la gravité de son sens premier : c’est la malignité ( terme qui signifie faire le mal délibérément et sans scrupule

poétique d’expliquer certains phénomènes. Cela esthétise le quotidien. Philosophes pré-socratiques, tels que Parménide et Héraclite. Socrate, 1er grand philosophe. Il n’a rien écrit cependant il a une thèse oral; il a un élève, Platon. Apres la mort le Socrate (décapité), Platon rédige les pensées de Socrate et inclus les siennes. L’ouvrage est rédigé majoritairement sous forme de dialogues. Platon, lui aussi à un élève Aristote. Aristote est philosophe mais aussi un scientifique. Développement

profane, et se veut entièrement ouverte aux critiques fondées en raison. QUESTION : L’émergence de la pensée rationnelle (philosophique) signe-t-elle l’arrêt de mort du mythe ? Pas forcément. Certes, la philosophie, comme le précise Jean-Pierre Vernant, est née du mythe et contre le mythe ; mais cette naissance ne consacre pas pour autant la mort du mythe. C’est la pensée elle-même qui convoque le mythe, quand il s’agit d’exprimer ce qui semble aller au-delà de la raison raisonnante, quand il s’agit d’évoquer

existe d’autre raisons qui pousse l’home à croire et notamment celle qui lui permet de se rattacher à un mode de vie. Dans la croyance religieuse, la pratique du christianisme par exemple veut que le catholique aille à l’église pour la messe, prie son dieu, pratique le carême, le catéchisme durant l’enfance, etc. ce qui signifie que l’homme croyant se rattache à un mode de vie qui le permette de se sentir d’une certaine manière « stable » : il appartient à une sorte de communauté, il pratique des coutumes

dès l’origine et que les objets externes réveillent. L’ensemble des prénotions constitue la raison. 2-La physique selon les stoïciens Le centre de la doctrine stoïcienne est la physique, étude de la Nature ou de Dieu. Le Stoïcisme peut, en effet, être considéré comme un panthéisme : Dieu est le Monde. Le Monde, pénétré par la raison, principe d’ordre des choses, est porteur d’unité et d’intelligence. C’est un organisme parfait, que gouverne le Destin, mouvement éternel, continu et réglé. Le Destin

verticale, entre Dieu(x) et les hommes revenir sur soi traduisant ainsi un sentiment de scrupule ou d’inquiétude La religion ne relie pas forcément l’homme à Dieu ou aux Dieux mais au sacré dans son ensemble Questionnement Comment l’idée de Dieu et de la religion a t-elle pu germer dans l’esprit des hommes ? Quelle en est leur généalogie ? Comment l’homme parvient-il à se fabriquer des Dieux ? La question de Dieu ne relève t-elle pas d’un pari ou d’un engagement ? Dieu existe t-il ?