De La Vanité Montaigne

dans le silence éblouissant : face à face avec la vanité d’être homme, malade de silence et de l’irréductible accusation du monde qu’est un mourant qu’on aime. Plus puissante que la forêt et que le ciel, la mort empoignait son visage, le tournait de force vers son éternel combat. « Combien d’êtres, à cette heure, veillent de semblables corps ? » Presque tous ces corps, perdus dans la nuit d’Europe ou le jour d’Asie, écrasés eux aussi par la vanité de leur vie, pleins de haine pour ceux qui au matin

passions et l’aspiration au bonheur • Lucrèce, De rerum natura (p. 386 ES/S et Techno / p. 388 L/ES/S) • Sénèque, La Vie heureuse (p. 388 ES/S et Techno / p. 390 L/ES/S) Le XVIe siècle : le siècle des doutes SÉQUENCE 1 – Le projet de Michel de Montaigne : les Essais  (p. 309 ES/S et Techno / p. 311 L/ES/S) (étude d’une œuvre intégrale) Le XVIIe siècle : le siècle des moralistes SÉQUENCE 2 – La justice sociale dans les Fables de La Fontaine (étude d’une œuvre intégrale) (p. 329 ES/S et Techno /

consistait à examiner en III le paradoxe très complexe du statut de la mort dans la création artistique. Il était alors possible de remarquer que la mort s'emploie comme objet artistiquement représenté - et même vecteur de beauté (ainsi dans les vanités en peinture). Aussi l'oeuvre d'art parvient-elle à "apprivoiser", en quelque sorte, l'idée de la mort, et même de la célébrer (ainsi la Fête des morts mexicaine). Il était alors possible de montrer que la peur du néant, voire des attirances pour le

Fiches de révisions Mouvements Litteraires : 16éme siècle : Humanisme ---> Erasme, Montaigne, Baudelaire La Pléiade ---> Du Bellay, Roussard 17éme siècle : Baroque/Préciosité ---> Corneille, Molière Classicisme ---> Molière, Corneille, Racine, La Fontaine, Pascal, Boileau 18éme siècle : Les Lumiéres --->Diderot et d'Alembert, Voltaire, Montesquieu, Rousseau 19éme siècle : Romantisme ---> Vigny, Musset, Hugo, Maupassant Réalisme ---> Maupassant, Flaubert, Balzac

siècle ne sont pas des cas particuliers. Certes leurs comportements sont en relation étroite avec le contexte dans lequel ils vivent mais le fond de leurs caractères est constant et intemporel, c’est la forme qui est différente. Héritier fidèle de Montaigne qui écrivait dans ses Essais : « Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition » ( Livre III, chapitre 2), La Bruyère est convaincu que les hommes « changent leurs habits, leur langage, les dehors, les bienséances, ils changent de goût

capable d’améliorer le monde dans lequel il vit. L’éducation devient dès lors un moyen de progression intellectuelle, physique et morale. Beaucoup de textes relatifs à l’éducation sont d’ailleurs rédigés par des auteurs comme Rabelais, Érasme et Montaigne. Toujours dans le premier document, l’auteur humaniste recense les caractéristiques fondamentales de l’humanisme : l’éloge du savoir, 2 BUTTICE Vincent – L’humanisme – M1 PE UBS LORIENT le Carpe Diem (vivre le jour présent : saisir le jour)

on peut considérer le début du deuxième paragraphe de la pensée 294 : « s’il la connaissait, il n’aurait pas établi cette maxime » : à qui Pascal fait-il allusion ? au souverain ? au prince ? Ou alors, s’agit-il d’une référence philosophique ? Montaigne ? Ou plutôt le « sens commun » ? Pascal laisse cela dans l’indétermination, il n’y a donc aucune réponse assurée. Le fond du problème est le suivant : faut-il chercher nécessairement une référence déterminée à ce « il » ? Ne convient-il pas plutôt

L’écriture est la parole vive Est-ce qu’on peut combiner la vitalité de l’écrit et la spontanéité de l’écrit. On peut entendre la voix singulière de l’auteur soit le surgissement de la parole en tant que parole. (Stendhal dictait ses livres), Montaigne dictait ses réflexions à son secrétaire au gré de ses déambulations dans sa bibliothèque, il oppose le verrouillage du discours aux impulsions de la pensée). De toute manière, tout texte suscite une parole, il appelle à un commentaire. L’écriture

PAGEREF _Toc194758059 h 21 Le taosme PAGEREF _Toc194758060 h 21 Le pardon PAGEREF _Toc194758061 h 21 Une thorie de la magie PAGEREF _Toc194758062 h 22 Le devoir dtre heureux (Kant) PAGEREF _Toc194758063 h 22 Il y a tout de mme de belles actions (Montaigne) PAGEREF _Toc194758064 h 22 Juger et comprendre PAGEREF _Toc194758065 h 22 Illustrations PAGEREF _Toc194758066 h 23 Eichmann et la banalit du mal PAGEREF _Toc194758067 h 23 Autres exemples PAGEREF _Toc194758068 h 24 Citations PAGEREF _Toc194758069

1 à 4 Paragraphes 5 à 9 Paragraphes 10 à 12 Memnon, un conte philosophique L’ironie voltairienne La critique de la philosophie Gargantua, Rabelais, ch. 21 (de « Gargantua se réveillait » à « former les anciennes lettres romaines. ») Les Essais, Montaigne, Livre II, ch. 5, « Sur la conscience » (de « C’est une dangereuse invention » à « Condamnation qui sert d’instruction au procès ! ») Lettres persanes, Montesquieu, Lettre XII, texte intégral. Le Mariage de Figaro, Beaumarchais, acte V, scène 3,