Dangerosité Criminologie

aboutir ? Pour répondre à cette question, nous allons détailler le rôle du psychologue et voir comment il procède auprès de ses patients, ainsi que le cursus à suivre, le parcours pour accéder à cette discipline et la relation avec la psycho-criminologie. I. Le rôle du psychologue clinicien en milieu pénitentiaire a) Les différents statuts de psychologue clinicien et leur rôle Il existe plusieurs statuts de psychologues cliniciens en milieu carcéral. On distingue : 1. le psychologue qui

La dangerosité n’est pas un concept juridique. Ni l’origine de la notion, ni son histoire, ni ses définitions ne peuvent la rattacher au droit pénal. C’est bien une notion criminologique, et c'est dire qu’elle est née avec la criminologie, qu’elle prend source du côté de l’aliénisme et qu’elle a servi à définir une politique criminelle. Elle a mis quelque temps à être repérée, elle n’a pas été immédiatement dénommée « dangerosité » alors même que le contenu de la notion était là. Elle a pu ensuite

LeJDD.fr, 2 avril 2008 G. KELLENS, Éléments de criminologie, 1998 LUNDE Donald T., Murder and Madness, Broché, 1976 M. HERUBEL, Gilles de Rais, Librairie académique Perrin, 1982 MAUDHUY Roger, L’affaire Fourniret, France-Empire, 2005 *Maurel Emmanuelle et Vignolle*François, Le Pacte des Fourniret, Hachette, 2008 MONTET Laurent, Les tueurs en série, Presses Universitaires de France, 2002 *NEGRIER DORMONT Lygia*, Criminologie de l'acte, Litec, 1995 *NEGRIER DORMONT Lygia*,

aujourd’hui, pose un problème d’une acuité accrue. On peut être tenté de classer les meurtriers et les violeurs par type. Le sadique et l’impulsif, le pédophile et le père incestueux, le “pervers” et “l’immature”3ne présentent pas le même degré de dangerosité. Mais bien des condamnés ne peuvent être rangés dans une seule catégorie. On saura sans doute évaluer les probabilités d’un risque de récidive, mais pourra-t-on jamais anticiper avec certitude le passage à l’acte criminel? Est-il sujet plus ondoyant

processus judiciaire doit se transformer en expertise de protection sociale. Les dangereux doivent être rééduqués ou neutralisés. Les autres peuvent rentrer chez eux. La peine doit être individualisée selon la dangerosité scientifique. c) Raffaele Garofalo (1851-1934). Invente le mot criminologie. Il trouve que la peine capitale peut servir à se débarrasser des ataviques.

le professeur R. OLLARD estimait que la législation anti-terroriste récente peut apparaître comme une parabole amplifiante d'une lente mais certaine évolution de notre droit pénal vers un droit d'exception fondé sur les notions de risque et de dangerosité  - Définition : Selon le dictionnaire Trésor de la langue française, le risque est décrit comme un « danger éventuel, plus ou moins prévisible, inhérent à une situation ou à une activité ». Au prisme

Les paradigmes du droit pénal et les criminologies cliniquesTous droits réservés © Les Presses de l'Université de Montréal, 1992 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif

pu déchiffrer ». Cette citation est prêtée à :Jacques Vergès 16. – Les positivistes italiens du XIXème siècle voulaient :battre en brèche le « mythe » du libre-arbitre.instituer une responsabilité sociale fondée sur la dangerosité. 17. – La théorie de l’association différentielle est :due à des criminologiques américains au premier rang desquels Sutherlandinspirée des Lois de l’imitation de Gabriel Tarde 18. – Ferri a proposé

(sanction pécuniaire quotidienne) * Stages * Etc. B) Les mesures de sûreté Elles sont définies comme des sanctions à caractère préventif dépourvues de but rétributif et de caractère afflictif et infamant mais dont l’objet est de lutter contre la dangerosité. Le but n’est pas de punir, mais de prévenir la commission d’une éventuelle infraction.Leur fonction est donc de protéger la société contre des personnes dangereuses, soit en les traitant, soit en les surveillant, soit en les neutralisant. En droit

d’estimer empiriquement si la mesure lutte contre la récidive. Certains pays ont produit des résultats qui tendent à prouver cette hypothèse, mais ils ne semblent pas tenir compte du fait que cette nouvelle délinquance a en réalité une très faible dangerosité, et que c’est peut-être pour cela que ces contrevenants ne récidivent pas. Si on ne peut assurer que la surveillance électronique réduit les probabilités de récidive, il est dès lors difficile d’affirmer que cette mesure protège la société plus