Cueillez Cueillez Votre Jeunesse

Las ! las ! ses beautés laissé choir ! Ô vraiment marâtre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté. Pierre de Ronsard, Odes, I, (1553). " Et la mer et l'amour ...." Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage, Et la mer est amère, et l'amour est amer, L'on

est-elle seulement parodique ? Dans un premier temps, nous étudierons la mise en évidence du caractère éphémère de la jeunesse et dans un deuxième temps, la réécriture parodique. Dans ce poème, Queneau met en garde une jeune femme contre le temps qui passe, il la persuade afin qu’elle puisse profiter de sa jeunesse. Il prévient la jeune femme contre les illusions qu’elle a sur la jeunesse « Si tu crois petite ». La phrase « Si tu t’imagines / xa va xa va xa / va durer toujours », qui ouvre le poème,

En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur la vieillesse

temps: □ "perdu", "cheoir", "ne dure/ Que", "ternir"  Métaphore de la vieillesse / mort: □ "vieillesse"  + violence du rapprochement à la rime: "jeunesse" / "vieillesse"  Expression explicite: □ Le temps détruit les choses et les êtres, il détruit la beauté.  Méditation grave sur la fuite du temps et la mort: a. Simplification: "jeunesse" / "vieillesse" (à la rime): vision binaire de la réalité. □ Généralisation et simplification de l'expérience:  Métaphore didactique □ La vie

est-elle seulement parodique ? Dans un premier temps, nous étudierons la mise en évidence du caractère éphémère de la jeunesse et dans un deuxième temps, la réécriture parodique. Dans ce poème, Queneau met en garde une jeune femme contre le temps qui passe, il la persuade afin qu’elle puisse profiter de sa jeunesse. Il prévient la jeune femme contre les illusions qu’elle a sur la jeunesse « Si tu crois petite ». La phrase « Si tu t’imagines / xa va xa va xa / va durer toujours », qui ouvre le poème

la rose à l’aide d’une comparaison : « son teint [comparé] au vôtre [comparant] pareil [terme de comparaison]. -Champ lexical de la chaleur : ‘’teint’’, ‘’soleil’’, -hypallage ‘’âge fleuronne’’ -‘’verte nouveauté’’, ‘’ce matin’’ = fraicheur, jeunesse + superlatif ‘’sa plus’’ -compliments : ‘’ses beautés’’ v.8, ‘’sa beauté’’ v.18 -« Sa robe pourpre . . . les plis . . . robe pourprée » allitération en P et en B renforce II- La fuite du temps La conscience du temps est dramatisé par la menace

persuader ou séduire comme dans celle de Ronsard, nommée Mignonne, par cette phrase : « tandis que votre âge fleuronne, en sa plus belle nouveauté, cueillez, cueillez votre jeunesse : comme à cette fleur la vieillesse fera tenir votre beauté. » , l’auteur veut charmer en comparant la jeune fille à une « rose ». Ainsi il souhaite la persuader de profiter de sa jeunesse et donc de l’aimer. Pour finir certains poètes, à travers la poésie, veulent nous transmettre un message ou leur engagement dans une cause

amoureuse dans le présent « Vivez » vers 11 ; « cueillez » vers 12. La demande amoureuse est surprenante car elle donne une image dégradée de la femme. « une vieille » vers 11 « bien vieille » vers 1 ; dégradation avec « assise » au vers 2 puis « accroupie » au vers 11. Elle se dégrade au fur et à mesure que le poème avance. La chute du sonnet permet de comprendre l’argumentation du poète notamment avec la métaphore du dernier vers « Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie » vers 12.

(la plus courte) évoque plus la jeunesse, alors que la dernière (la plus longue) évoque la vieillesse. Ensuite, Queneau peut nous sembler s’inscrire dans la tradition de Ronsard par la cruauté dont il fait preuve à l’égard de sa muse, la « fillette » à laquelle il s’adresse en la tutoyant familièrement. Comme le poème « Quand vous serez bien vieille », celui-ci repose sur l’anticipation du vieillissement de la jeune femme. Le terme « fillette » insiste sur sa jeunesse. La seconde strophe contient

Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. Pierre de RONSARD   (1524-1585) Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise aupres du feu, devidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous