Critique De La Faculté De Juger Le Genie

2. L'artiste est celui qui s'émancipe des règles A. L'originalité du génie artistique Beaucoup d'artistes n'ont pas été reconnus tout de suite en tant que tels : Rodin a été refusé plusieurs fois aux Beaux-Arts, Van Gogh est mort dans la misère… Ils doivent en réalité ce refus du public au fait que leur génie n'ait pas été tout de suite compris, car ils étaient innovants. Kant affirme qu'une des caractéristiques du génie artistique est son originalité. L'artiste est un créateur, et chacune de

de proprement « positif » dans l’activité artistique. Cependant, la question « à quoi reconnaît-on une œuvre d’art » reste ouverte. Est-ce le jugement esthétique du spectateur ou du critique qui doit fournir le critère de l’œuvre d’art ? Ne serait-ce pas au contraire la nature, le caractère de l’artiste, son génie qui en serait la mesure, l’art devant être jugé du point de vue de la création et non de la réception ? Ou n’est-ce pas l’œuvre elle-même qui se dévoile en tant que telle, se détachant

symbolique en inventant de nouvelles règles ou bien en composant avec celles déjà existantes, en jouant avec elles. Exemple : les musiciens ont non seulement toujours su jouer avec des règles existantes (Beethoven et Bach), ou du jazz. Kant définit le génie « comme le don ou le talent de donner de nouvelles règles à l’art ». (Invention du clair/obscur par De Vinci) Une règle n’entrave pas la liberté mais l’inspire : sans le solfège le musicien ne pourrait pas progresser dans son art, les règles du droit

cogito. C'est aussi lui qui prouve, de façon empirique (et non par une démonstration logique), l'existence de notre liberté (Principes de la philosophie, I, 39). 1) Le doute dans le Discours de la méthode : Descartes s'est montré particulièrement critique vis-à-vis de la philosophie scolastique, qui était à la base de l'enseignement dans les collèges de l'époque, et notamment au prestigieux collège de La Flèche dont il avait été l'élève. Dans le Discours de la méthode (1637), il écrit : « Au lieu

imitation de la nature. Celle ci est un modèle. L'art consiste à copier le modèle afin d'offrir une représentation de la réalité telle qu'elle est. Ce passage de la réalité à sa représentation exige une maitrise technique parce que le critère pour juger d'une œuvre d'art est la ressemblance. De ce point de vue, le trompe l'œil est la summum de l'art. Il s'agit d'un jeu étrange parce qu'il faut reconnaître le réel à travers sa représentation tout en ignorant que la représentation n'est pas réel. Par

classicisme français.  Au contraire, le 17eme siècle redonne vie et puissance au traitement classique de l’art par la floraison des arts Poétique. Boileau poème, influence du ciel Mesure + équilibre // Alberti Art à besoin de l’inspiration du Génie On est toujours dans du Classicisme français Il faudra encore du temps pour que le paradigme classique soit remplacé : toute idéologie des lumières s’accordera encore durant le 18ème avec le maintient de : ART = IMITATION Pourtant le 18eme siècle

d’activité. Faire de la beauté le privilège ou le monopole d’une élite, c’est donc soutenir la thèse selon laquelle seul un petit nombre d’individus hors du commun s’avérerait capable soit de produire la beauté – en créant une œuvre d’art – soit d’en juger – en posant les normes de ce qu’on appelle le goût – soit enfin de l’apprécier, en éprouvant à son contact un sentiment de plaisir. En conséquence, l’accès à la beauté demeurerait hors de la portée du plus grand nombre ou du commun des hommes, qui

de goût. Le génie est ce qui permet de produire les beaux arts, pour Kant le génie est un talent, une faculté productive innée, un don naturel, de l’artiste. L’artiste est génial, à la fois parce qu’il est original (: non issu de l’apprentissage des règles), et il est en même temps exemplaire car ses oeuvres serviront de modèles aux autres artistes. Pour l’artiste génial « L’art doit avoir l’apparence de la nature bien que l’on est conscience qu’il s’agit d’art. » L’art du génie doit paraitre

de l'histoire. Dans l'antiquité grec, dire la vérité c'est décrire le cosmos, l'harmonie de l'univers. A l'ère des monothéismes, il s'agit de la sublimité du divin. Dans nos démocraties humaines il est question de la profondeur et de la richesse du génie humain. Qu'il s'agisse du cosmos ou de la religion, la vérité est à l'extérieur de l'homme alors que la démocratie est faite par et pour les hommes : la loi démocratique procède de la volonté, des intérêts et de la raison des hommes. La culture et

«L'architecture et l'environnement" par Hassan Fathy Depuis l'antiquité, l'homme a réagi à son environnement, en utilisant ses facultés à développer des techniques et des technologies, que ce soit pour faire du pain ou des briques, dans un tel équilibre psychologique interne avec la nature que l'humanité historiquement vécu en harmonie avec l'environnement. Les créations de l'homme étaient naturels lorsqu'ils sont construits des matériaux offerts par le paysage. Apprendre à manipuler l'argile,