Convention 1792 1795

patriotique de jeunes ouvrières pour équiper un soldat partant en guerre. Gouache, J.-B. Lesueur, vers 1793 (coll. Musée Carnavalet, Paris). Les soulèvements populaires révolutionnaires dus à la pauvreté s’intensifient et se poursuivent jusqu’en 1795. Souvent initiées par les femmes du peuple, vite rejointes par les hommes, ces émeutes de la faim s’accompagnent d’objectifs politiques. Les « Sans-culotte », mouvement populaire parisien et radical, soutiennent les Jacobins et le régime de la Terreur

Généraux. Début de la Révolution française. - 14 juillet : prise de la Bastille. - 26 août : Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. 1791 : - 20-21 juin : fuite du roi et arrestation à Varennes. - 3 septembre : adoption de la Constitution. 1792 : - 20 avril : déclaration de guerre à l’Empire d’Autriche. - 10 août : prise des Tuileries et emprisonnement de la famille royale au Temple. - 22 septembre : proclamation de la République. DATES ET FAITS MARQUANTS Ebook en poche • 2010 •

Grande peur 2) La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 3) De la constituante à la législative 4) L’application de la Constitution de 1791 Section II La République à l’essai (1792-1799) §1 La Convention (oct. 1792-sept. 1795) A. – Les débuts de la Convention 1) La mise en place de la nouvelle assemblée 2) La lutte des montagnards et des girondins B- La Constitution de l’an I (1793) 1) La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 2.) Le texte définitif

Soldat et citoyen pendant la Révolution française (1789-1795) A l’aube d’une Révolution comme celle dans laquelle la France se projette dès juillet 1789, de nombreuses questions se posent. Elles peuvent concerner bien des aspects, qu’ils soient sociaux, économiques, ou encore religieux. Ces aspects changeant opèrent de véritables bouleversements de l’ordre établit, et influencent les vies du Royaume, du simple roturier au plus grand des Rois. La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen

Angleterre. Le club des Cordeliers a été fermé et une grande partie des Jacobins ont rejoint les Feuillants plus modérés. Vu que les Feuillants, avait une forte influence sur l'assemblée ils voulaient une révision de la Constitution. • 10 août 1792 : PRISE DES TUILERIES Le 10 août on avait préparé une émeute, des révoltés, les sans-culottes, s'étaient armés, Danton qui organisait la rébellion avait pris possession de l'Hôtel de Ville. On se dirigeait maintenant aux Tuileries. Face à l'incompétence

à Paris. Le retour se fait au milieu de foule hostiles. Pour un peu calmer la chose, l’assemblé prétend que le roi à était enlevé, mais le peuple connait la vérité, et ne veut plus du roi au pouvoir. • Déclenchement de la guerre – Depuis Avril 1792 la France est en guerre contre la Prusse, guerre idéologie (différent de guerre de conquête), car elle tente de propager la révolution dans les monarchies limitrophes. Et puis il y a l’idée de consolider la révolution encore fragile à l’intérieur de

est arrêté le 27 juillet 1794 et guillotiné le lendemain. La disparition du député fut pour tous une délivrance. On mit entièrement sur son compte la paranoïa terroriste qui avait régné sans partage à Paris et en province entre 1793 et 1794. La Convention, qui avait largement participé au processus, était plutôt favorable à l'oubli et à une politique d'indulgence envers les anciens terroristes. C'était sans compter sur une opinion publique assoiffée de vengeance qui, après six mois de liesse, commença

pendant quatre ans l’adoption d'une loi, et surtout le suffrage n'est pas universel : il exclut les femmes et les hommes aux revenus modestes. C'est donc un suffrage censitaire. Mais ce régime ne parviendra jamais à s’enraciner et sera remplacé dès 1792 par une république. III) Quel régime pour une France nouvelle (1791-1799) ? 1) L’échec de la monarchie constitutionnelle et la naissance de la République (1791-1793)  Une monarchie constitutionnelle très fragile Le régime est confronté à une

République est voté depuis 1792, mais est vite proclamée en danger. La Constitution de l’an I, enfermée dans « une arche de cèdre » doit y demeurer jusqu’à la restauration de la paix, mais ce met en place, à partir de 1793 et jusqu’au 27 Juillet 1794, un pouvoir de fait, sous la forme d’une terrible dictature menée par les montagnards et leurs chefs, Maximilien de Robespierre. Au 9 thermidor, Robespierre est vaincu, mais la Convention sauve la France. A partir de 1795, apparaissent les émeutes

tels que les journalistes (Morat, Busset) mais aussi le peuple de Paris. Le régime devenant ingouvernable : le 20 juin 1791 le roi va s'enfuir. 20 septembre 1791 : l'ANC se sépare. B L'assemblée Législative ( 1e octobre 1791 au 20 septembre 1792) On met en place la separation des rigide des pouvoirs : chaque organe a son pouvoir et ne peu interférer dans l'autre. (opposé à la séparation souple). Le pouvoir legislatif : assemblée legislative (chambre unique 745 membres élus pour 2 ans)