Contrôle Juridictionnel De La Constitutionnalité Des Lois

tendrait à altérer ses attributions premières. Pour cela il nous faudra en premier lieu nous intéresser aux fonctions de cet organe qui a vraisemblablement tendance à s'étendre et prendre de plus en plus d'ampleur (I) jusqu'à devenir lié au contrôle de constitutionnalité normalement ne relevant pas de sa compétence (II). I. L'essor des fonctions du Conseil d'Etat A. Les fonctions premières du Conseil d'Etat - La première fonction du conseil d'État fut consultative. Historiquement, l'activité de

constitutionnelle ? « La Constitution est désormais l'affaire des citoyens » a déclaré Jean-Louis Debré, ancien président du Conseil constitutionnel (de 2007 à 2016) à propos de la QPC. En 2010, la France a enfin créé la possibilité de contrôler la constitutionnalité d’une loi a posteriori à l’instar des autres états européens tel que l’Italie, l’Espagne ou encore l’Allemagne. On peut expliquer ce retard par le légicentrisme dont la France est caractérisée depuis 1789. En effet les révolutionnaires

§ I : Le pouvoir constituant dérivé. § II : La distinction des constitutions souples et des constitutions rigides. §III : La procédure de révision. Section IV : Le contrôle de constitutionnalité. § I : Le moment du contrôle. § II : L’organe du contrôle. § III : Les modes de contrôle. A. Le contrôle par voie d’action B. Le contrôle par voie d’exception CHAPITRE III : La démocratie : La participation des citoyens au pouvoir. Section I : Les conceptions de la participation. § I : La théorie de

les principes qui sont établis dans le Code civil pour les rapports de particuliers à particuliers ». · Portée de l’arrêt Blanco  : Pour fonder la compétence du juge administratif, l’arrêt se réfère aux lois révolutionnaires du 16 et 24 Aout 1790 et au décret du 16 fructidor de l’an III énonçant le principe de la séparation des autorités administratives et judiciaires. La compétence suit le fond c'est-à-dire que si la règle applicable

Le caractère diffus du contrôle Le principe est que le contrôle de constitutionnalité peut être exercé par n’importe quel juge fédéral et étatique. Un juge saisi en 1ère instance est compétent pour se prononcer sur l’ensemble des questions soulevé par un litige que soit civil, pénal ou constitutionnel. Hans Kelsen => pyramide des normes Constitution Critère matériel Critère organique Traités et Conventions Critère formel Lois organiques Lois ordinaires Règlements

suggère ainsi la nécessité de son contrôle. L'extrait étudié est tiré du rapport du Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le réequilibrage des institutions de la Vème République ou Comité Balladur, d'octobre 2007, et met en avant la nécessité d'un contrôle a posteriori des lois via la question prioritaire de constitutionnalité. En effet ,un contrôle a priori des lois a été déjà été établit et consiste en un contrôle de constitutionnalité des dispositions législatives avant

Droit de L’union européenne / Droit institutionnel européen. (Droit externe ). De cette existence de droit public on en a tirer en France une conséquence qui est l’existence en France d’un dualisme juridictionnel (droit public /privé) ; donc deux catégorie de juges , en 1799 apparait ce dualisme juridictionnel , apparait pour la préservation de l’argent de l’Etat. On se rend compte que dans les conflits entre l’Etat et les particuliers ce juge là a tendance à favoriser les particuliers , donc l’Etat va

d'attributions exclusives en matière d'affaires fédérales. Cette matière, ratione materiae des cours fédérales, comporte des éléments très précis répertoriés dans la Constitution en son article III: « les litiges soulevés (...) par la Constitution, par les lois des États-Unis, ou par les traités déjà conclus, ou qui viendraient à l'être (...) ». Le recours à ces cours fédérales peut s'expliquer par l'éventualité d'un manque d'impartialité des tribunaux ou cours des États dans des conflits inter-étatiques:

être un danger) et la protection des droits et libertés. Le droit constitutionnel découle dans sa plus grande partie de sa constitution, mais il y a aussi un certain nombre de textes relatifs au pouvoirs publics, qui ne sont que des lois ordinaires, ou des lois organiques. Mais le droit constitutionnel, ce n’est pas que des textes : il faut aussi s’intéresser à la réalité de la vie politique, la réalité de son fonctionnement. L’étude de la vie politique réelle est appelée « science politique »

(dans la logique, mais pas nécessairement dans le temps) à l'exercice lui-même des compétences, en ce compris par l'autorité fédérale. En recourant à un langage informatique, on pourrait les qualifier de "système d'exploitation" de l'Etat belge. Le contrôle de l'application du système des compétences revient à la Cour constitutionnelle (anciennement appelée "Cour d'arbitrage"). Au départ de cette répartition, il existe donc trois ordres législatifs "équipollents", c'est-à-dire investis de la même valeur