Conscience Malheureuse

connu la plus vive crise avec la guerre de 1914. Sartre écrit aussi que celle de 40 a revalorisé le langage. De même, si la poésie s’est engouffré dans une conscience malheureuse (Baudelaire, Mallarmé, Valéry, Pessoa, etc), la prose n’est pas en reste. Car c’est en dévoilant, en réfléchissant qu’on acquière et qu’on surmonte cette conscience. Il est vrai qu’il s’agit aussi pour Sartre d’exprimer ici une première ramification au sein du geste d’écrire qui se prolonge au niveau de la fonction de

prévoyait que trop qu’elle allait être malheureuse » : ce moment de silence est peut-être seulement le temps qu’il lui faut pour évaluer l’opportunité de la situation. D’ailleurs, des Grieux lui propose de s’enfuir avec elle sans qu’il considère qu’il y a à « balancer sur (s)a réponse » alors même qu’aucune question n’a été posée par Manon. La jeune fille, expérimentée, sait déclencher les réactions qu’elle souhaite chez son interlocuteur sans que celui-ci ait conscience de la manipulation dont il est le

prévoyait que trop qu’elle allait être malheureuse » : ce moment de silence est peut-être seulement le temps qu’il lui faut pour évaluer l’opportunité de la situation. D’ailleurs, des Grieux lui propose de s’enfuir avec elle sans qu’il considère qu’il y a à « balancer sur (s)a réponse » alors même qu’aucune question n’a été posée par Manon. La jeune fille, expérimentée, sait déclencher les réactions qu’elle souhaite chez son interlocuteur sans que celui-ci ait conscience de la manipulation dont il est le

feu. Meursault, face à cet embrasement de l'univers n'agit pas de manière consciente et commet un geste instinctif : « tout mon être s'est tendu » => Crispation de la main sur le révolver. Toute la narration semble suggérer qu'il n'est que la malheureuse victime d'une suite de circonstances incontrôlables => Victime du destin. C - L'irresponsabilité Les éléments semblent agir d'eux-mêmes indépendamment de la volonté de Meursault : « La gâchette à cédé » le sujet de la phrase est la gâchette

entendre celle-ci : comme indépendance, comme autonomie ou bien comme transcendance ? Dans tous ces cas la liberté est entendue comme arrachement à la nature et comme déracinement par rapport à la culture donc comme le produit d’une conscience nécessairement malheureuse ! Il restera à examiner si une culture de la joie qui ouvre sur le dialogue où bonheur et liberté semble se rejoindre est possible. Nous verrons dans un premier temps l’eudémonisme antique pour lequel le bonheur est possible sur terre

feu. Meursault, face à cet embrasement de l'univers n'agit pas de manière consciente et commet un geste instinctif : « tout mon être s'est tendu » => Crispation de la main sur le révolver. Toute la narration semble suggérer qu'il n'est que la malheureuse victime d'une suite de circonstances incontrôlables => Victime du destin. C - L'irresponsabilité Les éléments semblent agir d'eux-mêmes indépendamment de la volonté de Meursault : « La gâchette à cédé » le sujet de la phrase est la gâchette

Sujet 2 : Les devoirs sont-ils des contraintes ? Parce que l'Homme dispose d'une conscience, il peut avoir le sentiment que les règles du devoir s'opposent à ses envies mais aussi à son bonheur ou à sa liberté et donc être amené à penser que les devoirs sont des contraintes. Pour autant, les devoirs sont-ils seulement des contraintes ? Autrement dit, il s'agit de déterminer si tous les devoirs sont des contraintes. Ces deux termes, devoir et contrainte, peuvent au premier abord paraître

est la différence entre le désir et le besoin ? Le désir est culturel, et le besoin est naturel ; les désirs des hommes évoluent en fonction des sociétés, de l’époque. Le désir peut avoir sa source dans le corps, mais est une construction de la conscience. Le besoin ne vient que du corps. Il faut être capable de se représenter le temps pour désirer (se souvenir, attendre) Il faut sans cesse imaginer l’objet de son désir. Un besoin non satisfait est une carence, un désir non assouvi une frustration

aussi qu'il y a des vivants parmi eux. Ayant noté la peur de notre héros, il est bien juste que Stendhal note aussi son humanité. III - " Le maréchal " Fabrice met toute son attention à ne piétiner aucun blessé : la reprise de l'adjectif " malheureuse " traduit sur ce point la continuité de sa pensée ; ce souci explique sa distraction et donc la maladresse qui va marquer le début de cette halte. Elle lui vaut une des nombreuses petites humiliations que comporte la situation dans laquelle il s'est

médecins, dit Valère (I, 4) en parlant de Lucinde, ont déjà épuisé toute leur science après elle"... Aucun de ces médecins n'a donc été capable de voir que la jeune fille simulait une maladie. Selon le témoignage de deux paysans, Thibaut et Perrin, la malheureuse "Parette" garde le lit depuis six mois, en dépit de tous les traitements... ou peut-être à cause d'eux! Les méthodes employées, ensuite, sont fidèlement rapportées par Sganarelle : le "petit clystère dulcifiant" et la "petite saignée amiable",