Conscience Phonologique

La conscience phonologique Une définition : la conscience phonologique peut être définie comme l’aptitude à percevoir et se représenter la langue orale comme une séquence d’unités ou de segments tels que la syllabe, la rime, le phonème La conscience phonologique est définie comme la connaissance consciente et explicite que les mots du langage sont formés d’unités plus petites, à savoir les syllabes et les phonèmes. Elle se traduit par la capacité à percevoir et à identifier les différents composants

L’accès à la conscience phonologique (extrait de Le Langage en maternelle, doc. d’accompagnement) Le terme de « conscience phonologique » désigne la conscience de la structure segmentable de la parole qui aboutit à la conscience des phonèmes et à leur discrimination fine ; elle se traduit dans la capacité à identifier les composants phonologiques de la langue et à pratiquer des opérations sur ces composants (localiser, enlever, substituer, inverser, ajouter, combiner, etc.). Des jeux spontanés

d’un ostinato rythmique. 1.3 La conscience phonologique La conscience phonologique est la capacité à percevoir, isoler, manipuler les unités sonores non signifiantes de la parole telles que la syllabe, la rime, le phonème. Le Français, comprend 36 phonèmes. Leur agencement permet de former tous les mots de notre langue. La conscience phonologique permet de reconnaître et d'identifier un son parmi les autres sons d'un mot. La conscience phonologique est donc l'aptitude à percevoir et à

ANIMATION PEDAGOGIQUE DU 19 OCTOBRE 2005 LAURENCE STARY CPC & CHRISTELLE FAUX MAITRESSE E La conscience phonologique …en quelques mots Rappel de quelques définitions  La syllabe : Une syllabe est la fusion de phonèmes qui découpent naturellement un mot lorsqu’on le prononce. Ex : cadeau = ca et deau Le phonème : Un phonème constitue la plus petite unité sonore du langage oral. Si on observe la lettre, un phonème correspond au son de celle-ci. Ex : la lettre f correspond

sonore de la langue. Or, avant leur entrée à l’école élémentaire, la plupart n’a encore ni conceptualisé ce fonctionnement de l’écrit, ni développé une haute conscience phonologique. L’objet de cet article est d’examiner si un entraînement à l’analyse explicite de la parole pour des enfants de grande section rend possible la prise de conscience de la nature alphabétique de l’écrit. Il apparaît effectivement qu’un tel entraînement est en mesure de faire évoluer dans ce sens les conceptualisations du

composants phonologiques des unités linguistiques et à les manipuler correctement. Autrement dit, l’enfant doit prendre conscience de la structure segmentale de la parole, ce qui est indispensable à l’apprentissage du code alphabétique ainsi qu’à l’installation lexique et orthographique. Cette conscience comprend la conscience syllabique qui apparaît généralement vers l’âge de quatre, cinq ans. Elle intègre également la conscience phonologique qui apparaît à l’âge de six ans. La conscience phonologique

....................................................................................5 Hypothèses de recherches...........................................................................................................6 Partie I : L'approche phonologique en maternelle...............................................................7 I. Les ressources théoriques........................................................................................................7 1. Introduction................

du livre Développer les compétences phonologiques écrit par Roland Goigoux, Sylvie Cebe et Jean-Louis Paour, il développe en plusieurs points, l’importance du choix des activités qui permettront l’appropriation du principe alphabétique qui se travaille en développant des compétences regroupées sous le terme de conscience phonologique. Nous nous intéresserons donc dans un premier temps, aux documents qui expliquent pourquoi et comment faire prendre conscience à l’élève du caractère alphabétique

réalisée avant 4-5 ans parce qu’elle nécessite la conscience du fait que les mots oraux sont formés d’une suite de sons. C’est ce que l’on appelle la conscience phonologique. Elle est considérée comme absolument nécessaire pour apprendre à lire. La conscience phonologique : C’est la capacité à percevoir, à découper et à manipuler les unités sonores du langage telles que la syllabe, la rime, le phonème. La prise de conscience d’unités phonologiques comme la syllabe et le phonème, ainsi que leur traitement

pourtant plus courte à l'écrit. Enfin dès la fin de l'école maternelle, certains enfants comprennent que l'écrit est une représentation de l'oral et que les mêmes sons s'écrivent parfois de la même façon ; ils entrent dans une conception grapho-phonologique. « C’est parce qu’il a appris progressivement à associer l’assemblage d’un mot écrit à l’assemblage de sons qui lui correspond que le jeune élève peut identifier un mot qu’il n’a jamais lu »[1] En parallèle, il faut que l'élève développe l'identification