Comportement De Sganarelle

l'emprisonne. Dans ce sens tous philosophes qui pensent par lui-même est un libertin. Libertin c'est surtout une manière dont ont a de l'extérieur qualifier ces mœurs, ces philosophes. C'est quelque chose qui ne se mesure pas à une réalité de texte ou de comportement. Libertin c'est une sorte de qualificatif que leurs adversaires utilisent systématiquement pour les juger. C'est une manière de cataloguer. Reste que le libertinage au sens philosophique correspond au 17 ème siècle à quelque chose de très profond :

voeux contre vous, et dont l’âme irritée ne jetait que menaces et ne respirait que vengeance » qui vient parler à Don Juan. L’utilisation de la 3° personne du singulier et du démonstratif « cette » montre bien qu’une césure s’est produite dans le comportement de Done Elvire depuis la dernière conversation des deux époux. Ce revirement est également illustré par la citation de la ligne 7 : « Je ne vient point ici pleine de ce courroux que j’ai tantôt fais éclater ». On comprends que Done Elvire contrôle

personnages. D’ailleurs, le public est parfois sollicité pour porter des jugements sur des situations, des discours, ou des comportements, car un personnage peut s’adresser directement à lui sans pour autant devoir le faire en aparté, ou peut aussi élargir sur des sujets de discussion s’écartant légèrement du thème principal de la pièce (Voir par exemple la tirade de Dom Juan à Sganarelle dans Dom Juan, sur l’efficacité douteuse des médecins au XVIIème siècle.) Si le théâtre repose sur des paroles échangées

- Un discours pour persuader 1. L'énonciation DJ est un habile orateur. A part le « tu » prononcé en faveur de Sganarelle, il parle longuement sans forcément s’adresser à son interlocuteur. En réalité cette tirade s'adresse aux spectateurs. Dans un second temps, il utilise beaucoup le pronom personnel « je », qui le met souvent en tant qu’exemple dans sa tirade et décrit sa personnalité et son penchant irrésistible. L’utilisation du présent est celui de vérité générale. DJ considère donc sa

peut également connoter que c'est pour l'éternité : figées, le terme "mugissements" pourrait désigner aussi la plainte de ces femmes, mais celà ne change rien au problème. Don Luis a peur de son fils : "doigt tremblant". Il montre aux morts le comportement de son fils mais son discours est creux, vide, il n'a pas d'effets, il est donc en situation d'échec. Son fils est d'ailleurs qualifié par l'adjectif "audacieux". L'injure faite par son fils est marquée par le terme "railles" : c'est un vieillard

DOM JUAN I- Un discours pour persuader 1. L'énonciation DJ est un habile orateur. A part le « tu » prononcé en faveur de Sganarelle, il parle longuement sans forcément s’adresser à son interlocuteur. En réalité cette tirade s'adresse aux spectateurs. Dans un second temps, il utilise beaucoup le pronom personnel « je », qui le met souvent en tant qu’exemple dans sa tirade et décrit sa personnalité et son penchant irrésistible. L’utilisation du présent est celui de vérité générale. DJ considère

« l’enthousiasme » * Les soldats sont tristes et effondrés. * Donc révolution qui est l’inverse de la norme. * Les manifestations prennent des allures de fêtes : champs lexical de la lumière et de la fête. « guirlandes », « lampions ». * Le comportement des personnages s’ajoute à cette ambiance de fête : « Ils vont dîner ». * Focalisation qui porte sur un personnage qui ne comprend pas ce qui se passe. * Cette insurrection devient un épisode dérisoire de l’absurde, comédie humaine.

I- Un discours pour persuader 1. L'énonciation DJ parle bien. A part le « tu » prononcé pour Sganarelle, il parle longuement mais ne s'adresse pas forcément à son interlocuteur. En réalité cette tirade s'adresse aux spectateurs. Dans un second temps, il utilise beaucoup le pronom personnel « je », ce qui permet de parler de lui et de ces expérience comme un exemple dans sa tirade et décrit sa personnalité . L’utilisation du présent de vérité générale. DJ considère donc sa conception comme justifiée

Le théâtre, texte et représentation. Les réécritures. Perspectives d’ensemble : Une pièce qui illustre un personnage, le libertin et un comportement : le défi, la transgression. Le mythe de Don Juan et son évolution. Œuvre intégrale. Lectures analytiques (édition au choix des élèves): 1. La scène d’exposition, I, 1 : dernière tirade de Sganarelle, « Je n’ai pas grande peine à le comprendre » à « je dirais hautement que tu aurais menti. » 2. L’éloge de l’inconstance, I, 2 : « Quoi ! Tu

l’hypocrite auprès de son père en prétendant être devenu un autre homme et d’ailleurs il demande même la contribution de son père, Dom Louis pour l’aider a devenir un gentil homme. Dom juan réunit un noble séduisant et convainquant, comme l’exprime Sganarelle a l’acte I scène 2 : «  Je ne sais que dire, car vous tournez les choses d’une telle manière, qu’il semble que vous avez raison ». Don juan représente le jeu de séduction : il est le triomphe de la virilité conquérante pour les hommes et pour les