Comparaison Entre Hamlet Et Antigone

jusqu’à leurs bagages. Puis, tandis que les critiques s'acharnent sur la préface et les érudits sur les notes, il peut arriver que l'ouvrage lui-même leur échappe et passe intact à travers leurs feux croisés, comme une armée qui se tire d'un mauvais pas entre deux combats d'avant-postes et d'arrière-garde. Ces motifs, si considérables qu'ils soient, ne sont pas ceux qui ont décidé l'auteur. Ce volume n'avait pas besoin d'être enflé, il n'est déjà que trop gros. Ensuite, et l'auteur ne sait comment cela

spirituelle : « L'esprit, dit-il, est un prêtre travesti qui unit tous les couples. » Th. Vischer ajoute : « Il se plaît à sceller les unions qui déplaisent aux familles. » Vischer objecte qu'il y a néanmoins des mots d'esprit qui ne comportent aucune comparaison, donc aucune recherche de ressemblance. S'écartant légèrement de Jean Paul, il définit l'esprit : l'aptitude, la virtuosité à introduire l'unité parmi plusieurs notions absolument étrangères l'une à l'autre, tant dans leur essence que dans leurs

jusqu’à leurs bagages. Puis, tandis que les critiques s’acharnent sur la préface et les érudits sur les notes, il peut arriver que l’ouvrage lui-même leur échappe et passe intact à travers leurs feux croisés, comme une armée qui se tire d’un mauvais pas entre deux combats d’avant-postes et d’arrière-garde. Ces motifs, si considérables qu’ils soient, ne sont pas ceux qui ont décidé l’auteur. Ce volume n’avait pas besoin d’être enflé, il n’est déjà que trop gros. Ensuite, et l’auteur ne sait comment cela se

jusqu’à leurs bagages. Puis, tandis que les critiques s’acharnent sur la préface et les érudits sur les notes, il peut arriver que l’ouvrage lui-même leur échappe et passe intact à travers leurs feux croisés, comme une armée qui se tire d’un mauvais pas entre deux combats d’avant-postes et d’arrière-garde. Ces motifs, si considérables qu’ils soient, ne sont pas ceux qui ont décidé l’auteur. Ce volume n’avait pas besoin d’être enflé, il n’est déjà que trop gros. Ensuite, et l’auteur ne sait comment cela

protecteur d'Angleterre, Cromwell. Cromwell par ses dimensions démesurées (6000 vers) reste une pièce pratiquement injouable et injouée. Ses changements de décors fréquents ainsi que le choix de son sujet dans une histoire relativement proche en font, entre autres, un exemple de pièce romantique, rompant radicalement avec les traditions classiques. Malgré l'application exemplaire des principes romantiques dans Cromwell, c'est la préface de la pièce qui est restée comme un des textes fondateurs du romantisme

registres, et dans la continuité du programme de la classe de Seconde, en insistant toutefois sur la question de la représentation théâtrale. Elle doit ainsi mener les élèves à « s’interroger sur les liens entre oral et écrit, verbal et visuel, et les concordances ou éventuelles discordances entre les deux sortes de langage, ainsi que sur les problèmes d’interprétation » (Accompagnement des programmes, 2001). Alors que le programme de Seconde privilégie l’étude des genres et des registres classiques

l’on cherchera à comprendre, dans une même perspective historique, comment il a élaboré le concept de complexe d’Œdipe. Ce fut ce concept créé par Freud qui devint, au fil des ans, l’une des lignes de force de la théorie psychanalytique. La relation entre la psychanalyse et l’Antiquité constitue en conséquence le fil conducteur de cet article, et à cette fin, il nous faudra analyser également l’histoire de ce concept dans le développement de la théorie psychanalytique ; il est aujourd’hui encore considéré

(subjectivité qui découle du ressenti). Faut-il le souligner, l’affectivité nuit à l’analyse littéraire, notamment quand elle submerge l’approche qu’on peut suivre.II- LECTEUR & TEXTES LITTERAIRES Souvent le livre est défini comme étant une rencontre entre un « lecteur » et un « auteur ». J.-P. Sartre décrit ce lien ainsi : C’est l’effort conjugué de l’auteur et du lecteur qui fera surgir cet objet concret et imaginaire qu’est l’ouvrage de l’esprit . L’objet littéraire est une

Lambert tourne le dos à la tradition et nous invite de façon stimulante à revisiter notre classique : la question qui travaille la pièce n’est pas d’ordre religieux mais bien d’ordre socio-économique. La violence des rapports entre les classes sociales, la violence des rapports entre les hommes et les femmes, la violence des rapports familiaux seront autant d’entrées qui permettront au metteur en scène de mettre sous loupe la folie contagieuse d’Orgon, moins produite que « révélée », au sens photographique

les plus extrêmes de ce qu'elle illustre, elle peut amener un surplus de sens (redondance ou hyperthéâtralité), en tout cas ouvre les possibilités de réception sensible de la pièce et les multiplie. Le rapport est fort et la frontière très mince entre celui qui dirige les acteurs (le metteur en scène) et celui qui les situe (le scénographe). L'espace scénique avant le xxe siècle Le théâtre grec antique Les Grecs utilisaient une scénographie complexe, l’édifice, ou le théâtre dans lequel ils