Cas Pratique Meubles Immeubles

LES DROITS SUBJECTIFS La qualification La méthodologie du cas pratique 102 I – LA CLASSIFICATION La classification est le fait de répartir par classes des ensembles ou des groupes d’éléments à partir de leurs caractéristiques communes ou de leurs différences. On crée ainsi des catégories (par ex. catégorie des droits patrimoniaux / catégorie des droits extrapatrimoniaux ; catégorie des biens meubles / catégorie des biens immeubles). La classification permet soit d’établir une différence

des Biens possède une terminologie particulière. Des mots que nous connaissons déjà mais qui auront un sens particulier : le mot immeuble : dans le langage commun désigne les appartements ; en Droit, un immeuble fait référence à l’immobilité. Ou encore le mot meuble : en langage commun, les meubles que l’on a chez soi et en droit, les fonds de commerce sont des biens meubles. Le troisième point est relatif à l’historique de la matière. En Droit des biens, comme en Droit général on fait souvent référence

classification reposant sur une logique binaire et fondé sur la matérialité même des choses. On distinguera cinq classifications des choses et une distinction, primordiale à l’intérieur de l’une d’entre elles à savoir la distinction entre les meubles et les immeubles à l’intérieur des biens. Ces classification ont un point commun : le fait de reposer sur une logique binaire et d’être fondées sur des critères à la solidité incontestable puisque découlant de la nature même de ces choses. Il ressort de cette

fondamentale : la distinction entre les meubles et les immeubles. Cette classification a été inspirée du droit romain. Est bien meuble un objet qui peut se déplacer seul ; est bien immeuble un fonds de terre et ce qui y est incorporé, ainsi que les biens mobiliers qui en permettent l’exploitation. Le législateur napoléonien s’est surtout intéressé aux biens immeubles car, à l’époque, les biens meubles n’avaient pas de valeur. De plus, les biens immeubles permettaient de faire fortune. Depuis

Les régimes matrimoniaux SOMMAIRE Les régimes matrimoniaux 1 1. Le mariage : régime de la communauté de biens meubles et acquêts 8 A. La composition du régime de biens meubles et acquêts 8 B. Le passif de la communauté des meubles et acquêts 8 2. Le mariage : régime de la communauté légale 9 A. Les biens propres 9 B. Les biens communs 9 3. Le mariage : régime de la communauté universelle 10 A. La masse universelle 10 B. Les conventions particulières 10 C. La clause d'attribution intégrale et la

l’objet d’un droit de propriété. Ce qui ne peut être approprié n’est pas un bien. On comprend que les biens sont la plupart du temps la décalque des choses matérielles, la représentation juridique de ces choses. En réalité ce n’est pas toujours le cas. Il conviendra dès lors de préciser cette notion de biens. Nous verrons ensuite que ces biens constituent les éléments de l’actif du patrimoine. Section 1 : La notion de biens. On peut comprendre que les biens ne sont pas toujours la représentation

doit être transmis et non plus pour sa valeur matérielle. ° Première évolution : recul d’une société rurale qui a fini par s’urbaniser depuis 1804. Dans les textes, on caractérise de « biens immeubles » certains biens meubles notamment les animaux utilisés pour des exploitations commerciales et autres biens meubles qui sont rattachés à un fonds de commerce. ° Deuxième tendance caractérisée par une consumérisation du DPB, un bien durable a une valeur aujourd’hui décroissante (prolétarisation du DDB)

société de sa demande. Celle ci forme un pouvoir en cassation. La cour de cassation précise que la Cour d’appel a violé l’article 1622 du code civil. En ce sens elle casse le pourvoi et renvoi le pourvoi devant la cour d’Appel de Riom. Cas pratique: Un couple parisien a signé un contrat de vente portant sur un manoir en Normandie. Celui ci comprend 15 hectares de bois et prairie, une bibliothèque construite aux dimensions exactes d’une pièce, une sculpture en bronze du 18ème siècle posée

patrimoine à l’activité professionnelle de façon à protéger le patrimoine familial de l’entrepreneur, sans créer de personne morale distincte de l’entrepreneur. A la base, une théorie puis consacrer par une loi en 2010. Thème II : La distinction meuble-immeubleExercice I : DROIT RÉEL : une notion doctrinale. Cette expression est employée pour caractériser un droit qui porte sur une chose comme un droit de propriété, un droit d’usufruit, une servitude. Elle s’oppose

Ce n'est pas la personne juridique qui est l’aspect le plus important, mais le but du patrimoine. 2 cas actuels : - Fiducie (trust) = n’ont pas de titulaire - Fondations = n’ont pas de personnalité juridique (en réalité la plupart a la pers. juridique) Patrimoine de division Existe seulement pour donner priorité à certains créanciers (ex. : priorité des créanciers du père en cas d’héritage sur les biens hérités - ou substitution selon 1223 C.c.Q. : X donne tout à son fils, mais