Bon Sauvage Mauvais Civilisé

Le Mythe du ‘Bon Sauvage’ D’où vient-il? Comment est-il devenu un mythe? Inspirés par les découvertes de Colomb, Vespucci, Magellan et Cartier au XVIe et XVIIe siècles, les Lumières tentent de continuer la tradition humaniste héritée de la Renaissance et utilisent ‘le bon sauvage’pour donner une leçon de relativisme. Montaigne, au XVIe siècle argumente dans ‘les Cannibales’ que la manière dont nous vivons n’est peut-être pas la meilleure, que les anthropophages que nous appelons ‘barbares’

entre sauvages et civilisés et également sur la description de mondes utopiques . Les auteurs que nous avons étudiés tente de faire passer leur point de vue par le biais de textes philosophiques , de roman d'aventure , de récit de voyage ou encore par le biais de tableaux . Ceux-ci cherche à convaincre et à persuader le lecteur sur l'opinion qu'ils défendent . Mais aujourd'hui , ces auteurs ont-ils encore quelque chose à nous dire ? Certes , certains affirment que les termes de « sauvage et de

Le civilisé et le sauvage Introduction : En 1859, C. Darwin publie L’origine des espèces. Il y présente une théorie qui expliquerait la transformation et la diversité des espèces. Cette théorie s’appuie sur le principe de l’hérédité et sur l’existence d’une ascendance commune. Toute espèce animale et végétale serait donc soumise à des variations et à des évolutions spontanées. Ainsi, l’homme civilisé et l’homme sauvage ne seraient pas si différents du fait de cette ascendance commune et de

6AOA - LANG Julien IMT : Religion 1 Mai 2023 L’homme est-il bon par nature ? "L'homme est libre et responsable. Rien ne doit être retenu en lui qui puisse le diminuer." 1 Sartre, Jean-Paul. L'existentialisme est un humanisme. Editions Gallimard, 1946. 6AOA - LANG Julien IMT : Religion 2 Mai 2023 Table des matières : I. Introduction II. La Bible III. La société de Hobbes IV. Le mythe du bon sauvage d’après Rousseau V. Le coran et la nature humaine VI. Conclusion

 L’ingénu, Voltaire(1694-1778) séquence :l’étranger ou le non civilisé. -Voltaire : Philosophe des lumières (= remise en cause au nom de la raison des pensées politique, religieuse...) Information Voltaire : Philosophe des lumières, lute contre l'Infâme, créer une religion, l'etheisme (sans dogme(règle)) Présentation : - conte Philosophique -œuvre Éponyme (titre = nom d'un personnage), Apologue (discours narratif/démonstratif) -Publiée en 1767 (fin de sa vie) -Le Huron arrive

Le mythe du « bon sauvage » est l’idéalisation des hommes vivant au contact de la nature. L’idée que le « bon sauvage » vit dans un paradis sur terre avant le pêché originel s’est développé au 18ème siècle. Ces fondations viennent des explorateurs et conquérants de la Renaissance, notamment Montaigne avec son œuvre Les essais, De Léry avec Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil, Bougainville avec Voyage autour du monde, Diderot avec Supplément au voyage de Bougainville, Tournier avec Vendredi

Histoire de la discipline : XVI XVII siècle : la préhistoire de l’anthropologie Découverte du nouveau monde : redécouverte de l’altérité Question : ces sauvages appartiennent-ils à l’humanité ? Question du sauvage et du civilisé Mauvais sauvage / bon sauvage Deux attitudes vis-à-vis de ces peuples : génocide ou ethnocide XVIIIe siècle : l’invention du concept d’homme Fondation d’une science de l’homme, d’un projet anthropologique -> nécessité de l’observation, première esquisse d’une

dans la nature humaine . La fausseté ici est le fait que nous possédons tous en nous une partie ou le vrai est manquant ou l’on dissimule la vérité pour en tirer avantage. Pourtant lorsqu’on parle de nature humaine on tend a penser à « aboutir à de bonnes fins » puisqu’en effet la nature humaine est définit comme quelque chose d’'inné par opposition à l'acquis et qui est l’essence, l’ensemble des propriétés qui caractérisent un objet ou un être , elle s’oppose a toutes formes d’artifices. Dans cet

satisfaire. Ses passions sont celles de la nature : la nourriture, le sexe et le repos sont les seules choses bonnes pour lui et ses seuls maux sont la douleur et la faim. Il n’y a aucune raison pour que l’homme sauvage cesse d’être sauvage. Le sauvage est un être naïf, autosuffisant et pacifique. Cependant, le sauvage ressent de la pitié, source d’empathie, contrairement à l’homme civilisé dominé par l’amour-propre et l’égoïsme. L’homme naturel est ainsi équilibré par ses deux tendances, la pitié

l’homme comme un être naturel, sauvage, déterminé par la nature et une essence, tel que les animaux, il n’est donc pas forcément dangereux. En effet, dans ces conditions-là, l’homme ne peut faire quoi que ce soit qui serait considéré comme dangereux, comme moralement mal, puisque tout ce qu’il fait est décidé par la nature, dans une logique de bien et de perpétuation de la vie. C’est en cela que Jean-Jacques Rousseau distingue dans le Deuxième discours l’homme sauvage, l’homme qui ne comblerait que