Benjamin Lee Whorf

l'Arizona), Whorf montre qu'il ne comporte pas de forme se rapportant directement à l'expression du temps, mais qu'il est en revanche structuré selon des modalités qui relèvent de ce que les grammairiens appellent l'aspect, et contraint par exemple les Hopis à prêter attention aux processus vibratoires ou ondulatoires. Seraient-ils alors plus proches que ceux qui parlent une langue indo-européenne de la vision du monde que fournit la physique contemporaine ?  En le soutenant parfois, Whorf ne semble

utilisons ne sont que des étiquettes appliquées à des concepts, et ce sont ces concepts qui sont importants. Ainsi, la langue n'a pas de pouvoir sur nous, mais plutôt un rôle de facilitateur de la communication et de la pensée.En revanche, Sapir et Whorf soutiennent que la langue a un pouvoir de détermination sur la manière dont nous percevons et comprenons le monde. Selon eux, chaque langue a sa propre logique et ses propres catégories de pensée, et cela peut influencer notre perception de la réalité

spatiaux et temporelles, y compris le genre et la couleur. Elle ajoute que ceux qui sont multilingues, pensent différemment de ceux qui ne le sont pas. Par ailleurs, les anthropolinguists Edward Sapir et Benjamin Lee Whorf ont introduit la théorie de relativité linguistique. D’après B.L. Whorf, « On aboutit ainsi à ce que j’ai appelé le « principe de relativité linguistique », en vertu duquel les utilisateurs de grammaires notablement différentes sont amenés à des évaluations et à des types d’observations

générique. Ce concept est pratiquement universel et sans ambiguïté, étant donné qu'il est défini par la grammaire française. Allant à l'encontre de la pensée générale qui a tendance à penser que les pensées sont la cause et le langage est l'effet, Whorf (1956) soutient qu'au contraire le langage influencerait les pensées. Si cela est vrai, alors le générique masculin aura une influence sur les représentations mentales. Ainsi, en passant en revue les recherches déjà menées sur le sujet, en présentant

performances et des troubles du comportement, ce qui n'est pas le cas des troubles du langage, lorsqu'ils sont isolés. Une idée de hiérarchie se trouve donc introduite : le langage apparaît comme un instrument au service de la pensée.. » Selon Benjamin Lee Whorf,  linguiste et anthropologue américain, les concepts de « temps » et la « matière » ne sont pas, dans leur essence, « exprimés de la même manière par tous les hommes, mais ils dépendent de la nature de la ou des langues qui ont présidé à leur

premier, celui qui est représenté par E. Sapir* dansLanguage (1921), est assez proche du structuralisme européen. Outre l’importance accordée à la description des langues amérindiennes, on doit noter ici l’hypothèse célèbre émise par E. Sapir et Benjamin Lee Whorf, concernant une possible structuration affective et intellectuelle de la pensée par la langue parlée dans une communauté linguistique donnée. Cette hypothèse, même si elle doit être nuancée, apparaît actuellement comme plus plausible que l’hypothèse

de cette langue dans son appendice. En 1984, le Novlangue est encore en mode décollage, même si le dictionnaire novlangue est à sa onzième édition et ce n’est qu’en 2050 qu’il effacera complètement l’ancilangue. Se rapprochant de l’hypothèse Sapir-Whorf, selon lequel c’est le langage qui détermine notre perception du monde et que chaque société, différente de par leur système linguistique, développe des pensées et des réflexions distinctes, Orwell dépeint un monde inconscient, manipulé par un système

Les hommes du patron. La fille du père. Au Québec, l'animal ne désigne que les mammifères. Ces glissements sémantiques d'extension et de restriction sont beaucoup plus stricts que les phénomènes aléatoires. VI La théorie Sapir-Whorf Edward Sapir et Benjamin Lee Whorf sont deux ethnolinguistes américains qui ont travaillé sur les langues amérindiennes entre les années 1930 et 1940. Le premier a d'abord émis l'hypothèse qu'à langue et bassins linguistiques différents correspondaient des représentations

pensable. Puisque les langues diffèrent les unes des autres, la délimitation du pensable doit varier d'une langue à l'autre, si chaque langue organise la réalité d'une manière qui lui est propre alors il faut admettre ce que l'anthropologue Benjamin Lee Whorf appelle un principe de « relativité linguistique » dans Linguistique et Anthropologie. Principe d'après lequel la diversité des langues induit une diversité des visions du monde, autant de langue autant de vision du monde distinct : « nous découpons

de l anglais et du français n'a absolument aucun sens et est une erreur. II.I.2 L'hypothèse de Sapir-Whorf : Le relativisme linguistique Edward SAPIR Langues amérindiennes • 1884-1939 • Linguiste et anthropologue d'origine lituanienne. Benjamin Lee WHORF • 1897-1941 • Influencé par BOAS • Ingénieur Sapir et Whorf Langues amérindiennes • Sapir (canada, EU) • Whorf (EU, Mexique) Relativisme linguistique • La « réalité » est de manière inconsciente construite à