Beccaria

torture, pratiquée en public : ce qui a entraîné une naissance d’idée de l’abolition de la peine de mort car le spectacle atteignait parfois un niveau d’horreur terrible. D- L’abolition de la peine de mort Des délits et des peines, de Cesare Beccaria (1764) est un des premiers abolitionnistes. Il publie cet ouvrage en dénonçant l’inutilité de la peine de mort. Après cette publication, la peine de mort se met lentement à régresser en Europe avec une tendance qui s’est accélérée dans les 30

ce qui lui a valu une réplique de Kant dans D'un prétendu droit de mentir par humanité (1797). De façon assez significative, si Kant interdit catégoriquement le mensonge, il admet la légitimité de la peine de mort, critiquant ainsi les thèses de Beccaria et la « sensiblerie sympathisante d'une humanité affectée », ainsi que le raisonnement qui fonde « l’illégitimité de la peine de mort sur le fait qu'elle ne peut être contenue dans le contrat social » : pour lui, « tout cela n'est que sophisme et

très en avance sur son temps et cet ouvrage c'est Le traités des délits et des peines de Cesare Beccaria où il dénonce l'arbitraire de la justice d'ancien régime, la sévérité et l'inhumanité des sanctions, il suggère des peines plus sûres et plus modérées plutôt que des peines atroces et aléatoires. Cette analyse constitue la base du principe de la légalité des délits et des peines, pour l'époque Beccaria avance également des idées très modernes puisque déjà il évoque les possibilités de réinsertion

Avec Fénelon et saint Simon 1748 : Montesquieu dans « l’esprit des lois » critique l’absolutisme cf. le libéralisme aristocratique, le séparation d pvoirs+ définition des différents régimes existants (démocratie, monarchie, despotisme) 1764 : Beccaria publie « le traité des délits et des peines », dénonciation de la cruauté, des supplices, des tortures infligés pdt enquêtes+ critique de l’arbitraire des peines 3 mars 1766 : séance « de la flagellation » 1774/1776 : louis XVI confie la fonction

société démocratique, tout citoyen doit savoir à l'avance ce qui interdit et permis par la loi pénale. « La loi est comme un fouet qui doit siffler avant de frapper » LE FONDEMENT PHILOSOPHIQUE : C'est une garantie contre l'arbitraire. Il date de Beccaria et de la révolution de 1789. Avant lui, régnait un autre principe : les peines sont arbitraires dans ce royaume. Exemple historique : en 1673 : condamnation à mort d'un prêtre pendu et brulé pour avoir entretenu des relations coupables avec ses

véritablement la conscience des hommes, il fallut attendre la publication de l’œuvre de Cesare Beccaria ‘‘des Délits et des Peines’’ qui remet sérieusement l’efficacité de la peine de mort ; pour voir la naissance d’un réel et réaliste mouvement abolitionniste. Les effets de son écrits poussèrent certains Rois européens à pencher sur le penchent et d’autres à abolir définitivement. Des écrits mentionnent que Beccaria (1764) ne fut pas le premier ou le seul à écrire sur la peine de mort mais, il eut des

Leçon 1. La codification du droit civil en France Le code désigne également un ensemble de textes anciens, une compilation de normes anciennes.Le mot codification désigne un processus réglementaire, réunir des lois et farces dans un texte unique, un travail de réunions, de collections de réunir, la codification se pose également une dimension systématique (une organisation en système, rationnelle, logique et le plan du code civil dans le monde témoignent de cette volonté d’ordonner). La codification

écrivains et les savants du siècle participent à la rédaction des articles de l’Encyclopédie, dont la publication s’étend de 1751 à 1772. Accusé de propager des idées dangereuses, Diderot est emprisonné pendant plusieurs mois. Les travaux du juriste Beccaria, lui-même influencé par Montesquieu, trouvent leur retentissement dans les affaires Calas et Sirven, où sont affirmées la nécessaire abolition de la question et les limites du pouvoir exécutif. Le procès du chevalier de la Barre inspire à nombre

37), « toute cette lumière » (vers 43) → le livre éclaire, dissipe les ténèbres de l’ignorance. D’ailleurs le lecteur devient lui-même « ébloui » (vers 31) → Le livre est un vecteur de la connaissance universelle : « Ouvre un livre. Platon, Miton, Beccaria […] Dante ou Shakespeare ou Corneille » (vers 29-30) → auteurs de nations et d’époques différentes. Le livre abolit les frontières entre les hommes. Il favorise la communion des hommes. → Le livre est un rempart aux conflits, à la misère : vers 27

Homme a le pouvoir de tuer un assassin afin de détourner les autres de causer un dommage semblable »25. La sûreté de l'État prime, par le respect du contrat social : la peine de mort est donc justifiée, y compris chez Kant, qui critique les thèses de Beccaria et la « sensiblerie sympathisante d'une humanité affectée », ainsi que le raisonnement qui fonde « l'illégitimité de la peine de mort sur le fait qu'elle ne peut être contenue dans le contrat social » : pour lui, « tout cela n'est que sophisme et