Beccaria

considèrent qu'une faute doit être réparée par une peine même si la peine est dépourvue d'utilité pour l'auteur de l'infraction. Thèse de l'utilité sociale : elle a été développée en réaction par rapport à la doctrine chrétienne par Montesquieu, Beccaria, Bentham,… La peine se justifie à partir du moment où elle sert à quelque chose L'intimidation préventive compte autant que la souffrance infligée à l'auteur de l'infraction. Un rapport entre la loi et l'individu "avertit par la loi et qui prend

vraie volonté de Diderot et de tous les écrivains de l'Encyclopédie était de se battre contre ce qu'ils appelaient l'Obscurantisme religieux. On oppose ainsi les Lumières à l'obscurantisme, ou le manque de culture, de savoir. Les travaux du juriste Beccaria, lui-même influencé par Montesquieu, trouvent leur retentissement dans les affaires Calas et Sirven, où sont affirmées la nécessaire abolition de la question et les limites du pouvoir exécutif. Le procès du chevalier de la Barre inspire à nombre

à Corneille. Or cette notion de retour aux sources, de ressourcement, disait Barrès, est l’expression de la plus pure tradition, mais aussi son inverse. Bien sûr, la volonté de refaire le monde à partir d’idées abstraites, le constructivisme de Beccaria ou de Diderot sont radicalement repoussés par cette tendance, et la révolution en est contestée dans son principe même, qui tente de promouvoir un homme nouveau à partir de la seule raison créatrice. En revanche, par ce même mouvement de réappropriation

la coutumes sont atroces et humiliantes et pour être dissuasives, sont exécutées en public. - Les tribunaux sont tout puissants et le juge a une grande marge d'appréciation. Les philosophes des Lumières se sont intéressés à la justice pénale. Beccaria est un avocat italien qui fait paraître en 1764 un Traité des délits et des peines qui est la théorisation du principe de la légalité des délits et des peines : dans une justice pénale moderne, on n'est puni que par une infraction punie par la loi

Sexualité et handicap : de l’angélisation à la sexualisation... 179 de mon corps. Il est malade, plutôt branlant. Je dois subir cela. Je ne peux y remédier et j’en ai honte, car je vois que c’est un obstacle pour vivre avec les autres » (Beccaria et Givenchy, 1980 : 158). Les jeunes handicapés en arrivent à détester leur corps et à le camoufler. Les besoins sexuels qu’ils ressentent subissent le même sort : ils sont dépréciés et jugés honteux. À cause de leur infirmité, l’entourage les pousse

l’Europe en général, et la France en particulier, ont pour autant adhéré à la doctrine guerrière des États-Unis. Entre anthropologie guerrière et anthropologie humaniste Au e siècle, l’École pénale classique qui, fortement influencée par Kant et Beccaria, a construit la responsabilité pénale sur le couple culpabilité/punition et affirmé l’universalisme des droits de l’homme. si la rhétorique est humaniste, les pratiques d’exclusion (emprisonnement) voire d’élimination (peine de mort) sont largement

par une citation latine :  « Nullum lege…. ». Cela veut dire qu’il n’y a aucun crime sans loi. Ce principe a été posé en 1789 à la suite de la demande de philosophes du XVIII° siècle comme Montesquieu. Il a été ensuite repris par le grand pénaliste BECCARIA en 1764 dans son ouvrage de référence : « Traité des délits et des peines ».  L’idée générale est que la liberté individuelle ne doit être sacrifiée que dans la mesure strictement nécessaire à la vie en société. Ses restrictions  doivent être limitées

Contre la torture : Aux grands problèmes de la justice et de son organisation : lente, coûteuse, influençable jusqu’à commettre les pires erreurs sous la pression des préjugés et atroce dans sa procédure pénale, le philosophe et juriste italien Cesare Beccaria écrit en 1764, Des délits et des peines. Dans son ouvrage, il établit les bases et les limites du droit de punir, et recommande de proportionner la peine au délit. Il juge « barbare » la pratique de la torture et de la peine de mort, et conseille

conçue de manière rigide, les juges perdront ainsi et en réponse à l’Ancien régime, tout pouvoir d’appréciation. Philosophes et penseurs du XVIIIe ont apporté à la justice un regard nouveau, notamment Voltaire, avec la traduction du traité de Beccaria en 1762 dont les idées ont servi au 1er projet discuté en août 1789 et de base à la rédaction des articles 7/8/9 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame les grands principes

écrivains et les savants du siècle participent à la rédaction des articles de l’Encyclopédie, dont la publication s’étend de 1751 à 1772. Accusé de propager des idées dangereuses, Diderot est emprisonné pendant plusieurs mois. Les travaux du juriste Beccaria, lui-même influencé par Montesquieu, trouvent leur retentissement dans les affaires Calas et Sirven, où sont affirmées la nécessaire abolition de la question et les limites du pouvoir exécutif. Le procès du chevalier de la Barre inspire à nombre