Beccaria

principe de l’Habeas Corpus anglais 1679 selon lequel l’accusé connaît dans les 24 heures les motifs de son arrestation et dispose de véritables droits de défense. Dans l’esprit des lois 1748, Montesquieu fait l’éloge de la procédure anglaise. En 1764, Beccaria publie son traité des délits et des peines, il se rallie cependant à al philosophie des lumières, voulant établir un régime de légalité des peine dénonçant « l’obscure incertitude » du droit pénal ; chacun doit pouvoir faire tout ce que la loi n’interdit

possible qui puisse satisfaire la justice. Selon la stricte loi du talion c'est proportionnellement à la méchanceté intime des criminels que l’'arrêt de mort est prononcé contre eux tous. Mais c'est avec le Traité des délits et des peines du jeune César Beccaria que va s'amorcer en 1776 le grand courant abolitionniste qui trouvera toute son ampleur dans la première moitié du XIXe siècle. Pour ce juriste milanais : "L'expérience de vingt siècles le prouve : la crainte du dernier supplice n'a jamais empêché

défaut, cette internationale de la raison et de la mise à distance critique qui unit, au-delà des frontières, l'Espagnol Feijoo et son Théâtre critique (1726-1740) au journal le Spectator de l'Anglais Steele, en passant par Montesquieu, Voltaire ou Beccaria et son Traité des délits et des peines (1764). C'est cet Occident philosophe qui fait de Locke, puis de Newton et enfin de Voltaire des références communes à tous. Les ouvrages de l'Allemand Stahl, écrits en latin, élèvent la chimie au rang des

société surtout à la société. Parmi les penseurs du courant des lumières, l’un prend une place particulière, il s’agit de Beccaria qui marque durablement les esprits en publiant un opus des délits et des peines en 1764 alors qu’il a peine 27 ans. Cet opus est traduit puis diffusé par d’autres penseurs français comme Voltaire qui permet une diffusion de la pensée de Beccaria. Pour Beccaria l’imposition d’une peine au coupable est censée apaiser les douleurs que le coupable à infligé. Le droit pénal s’oriente

parties le soin de se défendre), elle est orale et publique. Mais c’est Beccaria, marquis italien de 26 ans, « Des délits et des peines » qui va influencer le droit pénal. Il critique le système pénal (première partie) et propose des réformes du système pénal : il veut humaniser le droit pénal (deuxième partie). Cet ouvrage va connaitre un succès énorme, notamment dans les milieux intellectuels. Voltaire écrit à Beccaria : « Votre ouvrage a fait et fera du bien, vous travailler pour la raison et

Alessandro Verri, Cesare Beccaria, Genovesi), ils travaillent pour l'administration de l'Etat et ils assument des charges publiques. Alors qu’a Naples la philosophie est seulement théorique, à Milan l'on cherche à trouver des solutions concrètes à tous les problèmes. b)Diffusion des Idées La diffusion des idées, en Italie, arrive par les revues et les livres des philosophes. Les frères Verri fondent la revue De Café (1762) et l’Académie des Poings (1761). Le philosophe Cesare Beccaria publie le traite

Pene (Of Crimes and Punishments). Beccaria wrote in reaction to Rousseau’s view, expressed two years before, in The Social Contract, that the life of a citizen is no longer the bounty of nature but a gift he has received conditionally from the state. . . . The death-penalty inflicted on criminals may be seen in much the same way: it is in order to avoid becoming the victim of a murderer that one consents to die if one becomes a murderer oneself.35 For Beccaria, the death penalty was illegitimate

raisons, les méthodes et les caractéristiques des tueuses en série soient différents de ceux des hommes. L’image de la femme incapable de faire du mal, douce et maternelle est solidement imprégnée dans les mentalités collective. La théorie de Beccaria définit d’ailleurs les femmes comme dépendantes des hommes, et que celles-ci sont avant tout des filles, des soeurs, des épouses et des mères, à l’opposé extrême de la barbarie : «cette figure (de criminelle) dérange donc profondément les représentations

conséquences fâcheuses, ce qui lui a valu une réplique de Kant dans D'un prétendu droit de mentir par humanité (1797). De façon significative, si Kant interdit catégoriquement le mensonge, il admet la légitimité de la peine de mort, critiquant les thèses de Beccaria et la « sensiblerie sympathisante d'une humanité affectée », ainsi que le raisonnement qui fonde « l'illégitimité de la peine de mort sur le fait qu'elle ne peut être contenue dans le contrat social »: pour lui, « tout cela n'est que sophisme et

narrateur présente alors les camps opposés sur la guillotine par un parallélisme de comparaison : « Les uns admirent comme de Maistre » (défenseur de la peine de mort, et royaliste) et « les autres exècrent comme Beccaria » (philosophe des lumières et pionnier du combat contre la peine de mort) Pourtant nous pouvons souligner le contraste flagrant créé par l’emploi de verbes aux antipodes l’un de l’autre