Beccaria

améliorer». Contre la théorie de l’exemple : "Loin d’édifier le peuple, il (le spectacle des supplices) le démoralise, et ruine en lui toute sensibilité, ...toute vertu". Enfin il pense à l’âme du condamné (Préface de 1932, où Hugo cite l’oeuvre de Beccaria, Traité des Délits et des Peines, 1766, qui s’est lui-même inspiré de l’oeuvre de Montesquieu, De l’Esprit des Lois). ENONCIATION ET FOCALISATION Le narrateur est aussi le personnage : utilisation de la première personne. Le narrateur est

de la doctrine et les débats aux Parlementaires 1. Une doctrine abolitionniste C'est à la fin du XVIIIe siècle que commence le débat sur la légitimité de la peine de mort, lors de la publication des « Délits et des peines » en 1764 par Cesare Beccaria (BIO). En s'inspirant de la philosophie des lumières, il va condamner la peine de mort car elle est dictée par un esprit de vengeance. Selon lui, les peines doivent être proportionnées au délit ; la cruauté est inutile. En somme, la peine de mort

donc La Barre qui fut condamné. Sa sentence fut exécutée le premier juillet 1766. En 1774 Voltaire tenta de réhabilité le jeune homme. Il fut condamné pour avoir écrit « Relation de la mort du chevalier de La Barre à Monsieur le Marquis de Beccaria » et « le Cri d'un sang innocent ». Il fuit vers la Suisses et fut informé des derniers évènements par Diderot. Voltaire tenta de faire innocenter Etallonde et le fit engager dans l’armée prussienne pour le protéger. La Barre fut réhabilité

depuis le siècle des lumières. Son importance diminue au XIXe siècle mais il faudra quand même attendre le 9 octobre 1981 pour avoir son abolition. Les prémices de l'abolition. Les premiers débats date du XVIIIe siècle avec l'Italien Cesare Beccaria qui a inspiré la révolution française en matière pénale. Certains révolutionnaires français, tel que Robespierre ou Condorcet on aussi montrer leur opposition à l'existence de cette peine sans avoir réussi a convaincre l'assemblée constituante qui

le Dictionnaire philosophique figurait parmi les livres de l'accusé, et confirme par quinze voix contre dix la sentence, qui est exécutée le 1er juillet. Voltaire écrit aussitôt une Relation de la mort du chevalier de La Barre à Monsieur le Marquis de Beccaria, qu'il fait d'abord circuler avec des précautions : le conseiller Pasquier n'a-t-il pas demandé que l'on brûle non seulement le Dictionnaire philosophique, mais aussi son auteur " que Dieu demande en sacrifice ". Voltaire ne réussira pas à faire

devait s’opposer à une loi perverse qui ordonne la mise à mort. Dans l’ensemble du texte, le ton est grave, impérieux, et, sous l’ironie, se fait sentir l’indignation. On insistera sur la qualité des arguments de Victor Hugo issus à la fois de Beccaria, homme des Lumières (1er et 3e arguments), et du courant progressiste chrétien (2e argument. développé) : cette même ligne sera reprise par Jean Jaurès au début du XXe siècle. On soulignera également l’efficacité de ce discours clair et convaincant

écrivains et les savants du siècle participent à la rédaction des articles de l’Encyclopédie, dont la publication s’étend de 1751 à 1772. Accusé de propager des idées dangereuses, Diderot est emprisonné pendant plusieurs mois. Les travaux du juriste Beccaria, lui-même influencé par Montesquieu, trouvent leur retentissement dans les affaires Calas et Sirven, où sont affirmées la nécessaire abolition de la question et les limites du pouvoir exécutif. Le procès du chevalier de la Barre inspire à nombre

Julliand, épaulée de son mari, sa famille et ses amis, va accompagner Thaïs.   Cette expérience bouleversante la conduit à écrire. D'abord pour elle, pour son mari et ses enfants. En 2010, elle confie son manuscrit aux éditions des Arènes. Laurent Beccaria et Jean-Baptiste Bourrat sont aussitôt conquis par ce récit bouleversant et l'incroyable force qui s'en dégage.   Deux petits pas sur le sable mouillé est sorti en mars 2011. La Presse et les médias : Figaro Littéraire – 05/05/2011 - Titre : « La

le sursis Section 2 : L’aménagement de l’exécution de la peine Faculté de Droit et Science politique BIBLIOGRAPHIE (liste non exhaustive) Le cours doit impérativement être travaillé à l’aide du Code pénal (Dalloz ou Litec) OUVRAGES SPECIALISES BECCARIA C., Des délits et des peines, Traduit de l’italien (1764), Hachette Livre BNF, 2012. BERGER V., Jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme, 13ème éd., Dalloz, 2014. BONFILS PH., CIMAMONTI S., GASSIN R., Criminologie, Dalloz, 7ème éd

Cesare Beccaria (1738-1794) ainsi qu'aux nombreuses sorties de philosophes tels que Voltaire (1694-1778) et Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) que le discours sur la peine de mort a pu déboucher sur un débat public. Ces penseurs dénoncent alors la ringardise du Code pénal, démontrent la barbarie inutile des tortures qu'on inflige aux condamnés et insistent sur la nécessité de prévenir le crime plutôt que d'avoir à le punir. Ils incitent à la réflexion sur le sujet de la peine capitale. Beccaria sera