Beccaria

ses sujets, ne prêtait pas à ce genre de réflexion. Pourtant, c’est en 1764 qu’un jeune homme de 26 ans, Cesare Beccaria, s’interroge sur l’utilité de la peine capitale dans un traité intitulé Des peines et délits. "Si je prouve que cette peine n’est ni utile ni nécessaire, j’aurais fait triompher la cause de l’humanité" écrit Beccaria. En Europe et dans le monde, l’ouvrage de Beccaria rencontre un succès prodigieux. Voltaire, d’abord réticent à l’égard de l’abolition, s’y rallie en 1777. D’autres

répression, reprise par Hobbes et par Locke. b) De la révolution aux années 1900. La répression doit servir la société, elle doit lui être utile. L’utilitarisme classique est l’œuvre de Césarée Beccaria « le traité des délits et des peines ». Voltaire défend les idées de Beccaria au parlement. Beccaria s’est insurgé sur l’inégalité de la peine, elle doit être certaines, prompt et modérée. Pour lui aussi la loi est le rempart contre l’arbitraire. Il prône l’accessibilité, la précision et la clarté

lege, nullum judicium sine lege ». On sait que c’est par cet adage latin qu’a été énoncé le principe de la légalité des délits et des peines. Pourtant ce principe était inconnu du droit romain. Il faudra attendre le siècle des Lumières et Cesare Beccaria, fondateur du droit pénal moderne, pour qu’il apparaisse en doctrine. Et ce n’est que la Révolution française de 1789 qui devait le consacrer en droit positif d’abord dans l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et surtout

manière que Victor Hugo : éclairez-vous ! Lorsque tout va mal, permettez-vous de critiquer afin que l’on sache, que malgré ce qu’il se déroulera les prochains jours, mois, années, qu’une personne s’est élevée pour dénoncer cela ! A la manière de Beccaria, combattez de toutes vos forces ce fléau qui implosera notre société. A la manière de Stéphane Hessel, INDIGNEZ-VOUS face à l’horreur, face aux propos de certaines personnes réclamant la PEINE de MORT. « Cette tête de l'homme du peuple, cultivez-la

Le citoyen accusé d’un crime capital dans la Rome Antique est jugé par un jury composé de 5 personnes. 6) La peine de mort s’applique au Moyen-âge principalement pour les violences contre le roi. II. DU XVIIIe SIECLE AU XXe SIECLE : 1) Cesare Beccaria (1738-1794) est l’auteur italien qui dénonce en 1764 la peine de mort dans Des Délits et des Peines. 2) La même année, les philosophes français qui jugent la peine de mort « ni utile, ni nécessaire » sont Diderot et Voltaire. 3) c’est joseph

bouleversent les données économiques. en Angleterre aucun obstacle juridique n'empêche la mobilité sociale Espagne Leandro Fernández de Moratín Gaspar Melchor de Jovellanos Allemagne Emmanuel Kant Angleterre John Locke Italie Cesare Beccaria France Montesquieu D’alembert Rousseau

doctrine et la jurisprudence : elle inclut donc la jurisprudence dans les sources du droit. Mais en France, tradition légaliste très forte, héritée de Montesquieu et Beccaria : > Montesquieu : « les juges sont les bouches prononçant les paroles de la loi ; des êtres inanimés qui n’en peuvent modérer ni la force, ni la rigueur ». > Beccaria : « les juges ne peuvent pas interpréter la loi, car ils ne sont pas législateurs »  Donc, l’interprétation est nécessaire, obligatoire : on lui reconnaît donc une

conséquences fâcheuses, ce qui lui a valu une réplique de Kant dans D'un prétendu droit de mentir par humanité (1797). De façon significative, si Kant interdit catégoriquement le mensonge, il admet la légitimité de la peine de mort, critiquant les thèses de Beccaria et la « sensiblerie sympathisante d'une humanité affectée », ainsi que le raisonnement qui fonde « l'illégitimité de la peine de mort sur le fait qu'elle ne peut être contenue dans le contrat social »: pour lui, « tout cela n'est que sophisme et

non plus la coutume EVOLUTION DES IDEES PENALES En réaction à l’arbitraire qui sévissait dans l’incrimination et la sanction sous l’ancien régime , les philosophes du XVIII eme siècle,(rousseau, Montesquieu, voltaire) ainsi que des juristes ( Beccaria) ont mis en avant des idées de légalité des délits et des peines d’égalité, de proportionnalité et même d’humanité dans la répression. L’école néo-classique (ou libre arbitre) : dont les tenants sont Guizot, Rossi, Ortolan va prôner une synthèse

prison dans l’arsenal répressif judiciaire. Le siècle des lumières ainsi que les penseurs de la révolution ont, comme dans beaucoup d’autre domaines apporter un souffle nouveau dans la pensé des hommes. Dans son traiter des délits et des peines, Beccaria établit les bases et les limites du droit de punir, de proportionner les châtiments aux délits, de supprimer les supplices barbare, de prévenir le crime plutôt que de le réprimer. La rigueur du châtiment ne doit pas être l’élément central de la sanction