Beccaria

actuel a été construit en réaction à la période l'Ancien Régime. A cette époque, le droit pénal est arbitraire et d'une rigueur extrême. Le droit pénal de l'Ancien Régime était définit comme un droit intermédiaire. Ce dernier va être critiqué par Beccaria dans son « Traité des délits et des peines » de 1764 où tous les grands principes du droit pénal moderne sont présents. Jusqu'à cette époque, la philosophie du droit pénal reposait exclusivement sur des principes moraux. Sans renier complètement

cette loi doit être ouverte à réfutation, donc vous ne pouvez pas tuer la personne. - Au moins la peine de mort est-elle dissuasive ! - Dernier recours pour vous pour sauver la peine de mort : son caractère dissuasif. On objectera que comme Beccaria l’a déjà remarqué, son caractère dissuasif n’est pas établi. Mais là n’est pas le propos essentiel. En fait, il faut remarquer que la peine de mort coupe tout droit à l’erreur. La peine autre que la mort est en effet comme une réfutation permettant

une procession sans se découvrir. La Barre fut donc condamné à avoir la langue coupée, à être décapité puis brulé. Voltaire s'éleva contre cette procédure en écrivant aussitôt Relation de la mort du chevalier de La Barre à Monsieur le Marquis de Beccaria. Voltaire ne réussira pas à faire réviser son jugement. L'affaire Lally (Drôme 1702- Paris 1766) C'est un officier français d'origine Irlandaise. Commandant des établissements français de l'inde (1758), il combattit avec acharnement les Anglais

à l’ouvrage de Beccaria, de 1764, « traité des délits et des peines ». Le 1er principe est : tout individu doit savoir à l’avance ce qui est interdit et ce qui est permis et la sanction consécutive. C’est le principe de la légalité criminelle : c’est la loi qui va permettre à tous les citoyens de savoir ce qui est permis ou non et la sanction appliquée ; Le 2nd principe est le principe d’adaptation de la peine au profit que le délinquant a retiré du crime. Ce que condamne Beccaria est la peine atroce

Locke. b. De la Révolution au 19è siècle. La répression devient rationnelle, elle doit servir la société et doit lui être utile. L’utilitarisme classique est principalement l’œuvre de Cesare Beccaria qui a publié au 18è siècle  « le Traité des délits et des peines ». Voltaire a défendu les idées de Beccaria qui s’est insurgé contre l’inutilité de la longueur des peines qui doivent selon lui être prompte et modérée. Pour lui aussi la loi est le rempart contre l’arbitraire. Il prône l’accessibilité

qu’on condamné les personnes trop rapidement. L’utilitarisme classique La personne à l’origine de cette théorie c’est Cesare Beccaria. Cette doctrine met en avant la nécessité de mettre en place l’utilité sociale de la répression. Elle doit se fonder sur la société dans son ensemble. La théorie repose sur la prévention. On met en avant la prévention car selon Beccaria, il faut pouvoir lutter contre la délinquance avant que des actes criminels soit commis. On ne va passer à la répression que si

moins humaines, et que malgré cela, toutes les sociétés n’ont pas la même notion du juste équilibre entre le délit et la peine. • Vo c a b u l a i r e • Un délit Un bourreau Des intempéries Une galère La promiscuité Cesare Bonesana, marquis de Beccaria Montesquieu Voltaire Diderot Le système carcéral 8 • Vi s i o n n e m e n t • • Av a n t l e v i s i o n n e m e n t • Au personnel enseignant Cette étape permet à l’élève de se familiariser avec le titre et le contenu du module. Il est donc

le pouvoir de tuer un assassin afin de détourner les autres de causer un dommage semblable »22. La sûreté de l'État prime, par le respect du contrat social : la peine de mort est donc justifiée, y compris chez Kant, qui critique les thèses de Beccaria et la « sensiblerie sympathisante d'une humanité affectée », ainsi que le raisonnement qui fonde « l'illégitimité de la peine de mort sur le fait qu'elle ne peut être contenue dans le contrat social » : pour lui, « tout cela n'est que sophisme et

classique et néo-classique Elle nait avec Beccaria qui va publier en 1764 « Des délits et des peines ». Ses concepts centraux sont que le droit de punir est donné à l’Etat et ce droit ne peut être absolu, il y a des limites données par la loi : principe de la légalité des délits et des peines. Autre concept : l’homme est doté de raison, d’un libre arbitre qui laisse alors la possibilité de mettre en place la responsabilité pénale. Beccaria va insister sur la nécessité de proportionner la

qui forme le droit de punir et non la force de l'État. Or, la liberté étant pour les philosophes des Lumières l'un des biens les plus précieux de l'Homme, on ne peut en faire le sacrifice que pour des raisons d'impérieuse nécessité. Pour reprendre Beccaria, « tout ce qui s'y ajoute est abus et non justice ». I - La nécessité comme limite négative au droit de punir : du devoir de ne pas punir ayant pour but de rendre « docile » et « utile » ensemble des procédures rationnelles et