Beccaria La Torture

fausse monnaie ainsi que le crime de lèse-majesté (porter atteinte à la personne du roi). Jusqu'au XVIIIe siècle, nul ne songeait à remettre en cause la peine de mort comme sanction des crimes les plus graves. C'est un juriste italien, Cesare Beccaria, qui le premier défendit l’idée de l'abolition totale de la peine capitale. Son traité Des délits et des peines, paru en 1764, connut un très grand succès dans toute l'Europe et fut traduit dans plusieurs langues. II - a) La peine de mort au niveau

l'application de la peine de mort à l'encontre des citoyens romains était peu courante et jugée exceptionnelle. On lui préférait des peines de substitution allant, selon le crime et le criminel, de la réprimande privée ou publique à l'exil, ou la torture, ou encore la prison, et en dernier ressort, la mort. Il en était tout autrement pour les étrangers qui étaient considérés comme inférieurs vis-à-vis du citoyen romain et surtout les esclaves, considérés comme une chose dans le patrimoine (res in

l'application de la peine de mort à l'encontre des citoyens romains était peu courante et jugée exceptionnelle. On lui préférait des peines de substitution allant, selon le crime et le criminel, de la réprimande privée ou publique à l'exil, ou la torture, ou encore la prison, et en dernier ressort, la mort. Il en était tout autrement pour les étrangers qui étaient considérés comme inférieurs vis-à-vis du citoyen romain et surtout les esclaves, considérés comme une chose dans le patrimoine (res in

mais aussi dans de pures intentions, dans des attitudes internes. L’athéisme est réprimé. Rigoureux car la procédure est inquisitoire. La rechercher de la vérité prime toute autre considération (droits de l’Homme…), ce qui explique le recours à la torture par le moyen de la Question. Rigoureux car se forme sur le châtiment corporel (à cette époque l’emprisonnement n’est qu’une mesure conservatoire) Droit pénal Arbitraire. On ignore le principe de la légalité, la réaction sociale dépend des juges et

requêtes Clément Bayard a abusé de son droit de propriété. L’école du droit naturel n’accepte pas tout du droit romain, certains concepts heurtent l’idée de raison. On est dans la science juridique. On a certaines pratiques qui disparaissent (ordalie, torture, …) L’école naturelle va rationnaliser le droit même au niveau de la procédure. En 1215, on abandonne l’ordalie. C’est avec ce mouvement qu’apparaît l’institution du jury. Le jury est une justice qui est une justice des hommes. On va faire appel

seulement les conduites extérieures mais aussi des attitudes purement internes comme l’athéisme ou la seule prétention de tuer le roi. Il est rigoureux parce que la procédure est inquisitoire, on veut découvrir à tout prix la vérité alors on recourt à la torture qui est institutionnalisé. Et enfin il est rigoureux car la répression se fonde sur les châtiments corporels, la simple peine de mort est un châtiment doux. Important : l’emprisonnement n’est pas alors une peine, la privation de liberté n’est pas

même temps qu’elles donnent une impulsion au romantisme du XIXe siècle. Le mouvement intellectuel des Lumières se distingue par son caractère profondément cosmopolite et antinationaliste. Emmanuel Kant en Allemagne, David Hume en Écosse, Cesare Beccaria en Italie et Benjamin Franklin et Thomas Jefferson dans les colonies britanniques d’Amérique, entretiennent tous d’étroits contacts avec les philosophes français, tout en collaborant eux-mêmes activement au mouvement. Une vie intellectuelle à

Becker (1968), que l’on reconnait généralement comme le « père » de l’économie moderne du crime. Ces 1ères études ont vu le jour grâce à une véritable révolution dans le domaine des statistiques au XXème siècle. Becker actualise les prémisses de Beccaria (1764) et de Bentham (1789), à l’aide d’une théorie utilitariste formalisée du comportement criminel. Son analyse a vocation à s’appliquer à tous les types d’infractions, c’est-à-dire aussi bien celles qui enrichisse leur auteur (vol, fraude…) que

progrès : · Naissance du concept de responsabilité pénale personnelle plus de procès aux animaux ou aux morts · Amélioration de la procédure pénale venant des canonistes médiévaux = système inquisitorial (enquête) puis conscience de l’inutilité de la torture Grande ordonnance de COLBERT de 1670 : naissance à un C. pénal, à un C. de procédure pénal et un juge d’instruction Lumières mènent une guerre contre le droit pénal de l’A-R surtout dans 2 affaires :

société, pour dissuader les criminels, pour empêcher les vengeances personnelles. La peine de mort était appliqué par a torture, pratiquée en public : ce qui a entraîné une naissance d’idée de l’abolition de la peine de mort car le spectacle atteignait parfois un niveau d’horreur terrible. D- L’abolition de la peine de mort Des délits et des peines, de Cesare Beccaria (1764) est un des premiers abolitionnistes. Il publie cet ouvrage en dénonçant l’inutilité de la peine de mort. Après cette