Beauté Cruelle

La beauté est injuste. Elle crée des inégalités entre individus qui, bien que non dites, ont de très fortes implications sur le marché de l’amour ou sur celui du travail. Par Jean-François Dortier. On peut débattre sans fin de la beauté. La laideur, elle, est indiscutable. Dans Les Mots (1964), Jean-Paul Sartre se rappelle comme d’un véritable traumatisme le jour où, à l’âge de 7 ans, on lui a coupé les cheveux. Jusque-là, il portait une longue chevelure blonde et bouclée qui cachait un visage

-> 1857 = section Spleen et Idéal-> 1861 = section Tableaux Parisiens -> réflexion sur la figure du poète-> complète la lente plongée dans le spleen, même si la ville est lieu de misère humaine et sociale.-> triologie met en scène la beauté idéale de la ville par le soleil-> trois strophes 8, 8 et 4 en alexandrinsCOMMENT BAUDELAIRE FAIT DU SOLEIL LA MÉTAPHORE DE SA CRÉATION POÉTIQUE.I/ BAUDELAIRE RACONTE COMME SES VERS NAISSENT DE SES PROMENADES AU SOLEIL ( PREMIER HUITAIN )A/ 2 ALEXANDRINS

entre la beauté propre à la jeunesse et la vieillesse. Le premier tercet et le premier vers du second tercet opposent la mort du poète avec la présence du champ lexical de la mort "sous terre"v9 "fantôme" v9 "sans os" v9 et "repos" v.10 et la vieillesse d'Hélène qui regrettera de ne pas l'avoir aimé "regrettant...dédain" v.12 . La succession de rimes pauvres dans le sizain final accentue la triste réalité de la mort. II/Le poète n'hésite pas à évoquer la vieillesse de manière cruelle. Sa beauté est

devant quelque chose d'extraordinaire, d'imprévu, sentiment de joie et d'admiration devant ce qu'on juge de beau ou de grand. Ordre d'admiration ou de surprise : « Il parut » « une beauté » « donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes » « il fut surpris de la grande beauté de Mlle de Chartres, et il en fut surpris avec raison » « un éclat que l'on n'a jamais vu qu'à elle ». → Elle attire les yeux de tout le monde, elle est encore + belle que les + beaux

laideur au même titre que la beauté. La beauté du poème est dût à l'origine de l'inspiration, comme par exemple la beauté qui demeure importante dans l'inspiration du poète. Les figures mythologiques telles que Apollon ou bien Orphée, ont comme sources d'inspirations première, l'amour, la nature des thèmes qui au cours de l'histoire ne cesse de resurgir. Dans ce cas là la laideur a-t-elle sa place dans la création poétique ? Baudelaire ou Rimbaud, pensent que la beauté est incarnée le plus souvent

urticante Animal en décomposition  mort de l’animal Venus / Une vieille femme.  Beauté, sensualité,amour Un crapaud  le prince charmant ( double sens : un crapaud est également un défaut sur une pierre précieuse) Huître  objet enfermé ( parfois perle cachée) 2 Dégout-peur-rejet Laideur physique et émotionnelle Laideur physique, impudeur (“horrible”) et morale ( “bête”) laideur physique  beaut�morale Laideur physique basse 3 Laideur atténuée par la répétition ( x 2) de "j‘aime"

dans un troisième et dernier temps, nous étudierons la méditation poétique sur la vieillesse. Tout d'abord, on observe une disparition de la féminité par l'utilisation du passé simple au vers « furent jadis des femmes ». Loin de rappeler leur beauté d'antan Baudelaire prive ces femmes de leur féminité. Mais aussi par l'utilisation du pronom « ils » qui est l'anaphore pronominale du nom « monstres ». Féminité qui ne survie que par la nature des vêtements eux-même dégradés, réduits à l'état de

charogne  comme  l’indique  l’abondance  des  termes  répugnants :  « pourriture,  carcasse,  putride,  squelette,  ordure,  infection… »  Ce  qui  peut  étonner  le  lecteur  c’est  le  fait  que  le  poète  parvient à extraire de la beauté de cette laideur,  une beauté  insoupçonnée marquée par  exemple  par  l’emploi  d’oppositions   « carcasse  superbe »  (oxymore)  ou  de  comparaisons : «   comme  une  fleur  s’épanouir » ;  « comme  une  vague » ;  « comme  l’eau  courante  et  le  vent ».  La 

c’est encore un détail qui nous prouve que le poème est ancré dans le réel. Le poète devient observateur et juge du monde qui l’entoure. 2) Un échappatoire à une réalité cruelle : Le poète décrit la laideur et la beauté de son monde. Ses textes sont comme un refuge pour lui, ils servent à le protéger d’un monde extérieur cruel. Par exemple, « Les yeux d’Elsa » a été écrit en pleine Seconde Guerre Mondiale, et Aragon décrit les yeux de sa femme comme un endroit à l’abri de l’atrocité des batailles

Fiche – lecture analytique : « Une Charogne », Les Fleurs du mal (1857), C. Baudelaire Notes introductives : situé dans la section « Spleen et Idéal », dans une série de poèmes lyriques célébrant l’amour, le désir et le corps féminin ; le titre « Une charogne » produit une rupture. Poème de 12 quatrains d’alexandrins alternés avec des octosyllabes, aux rimes croisées, qui commence comme un poème lyrique amoureux et évoque un cadavre pourrissant. Une reprise ironique du motif du memento