Beauté Cruelle

Narcisse prouvent sa véracité. En effet, à ses quinze ans, le fils du Céphise avait ajouté une année et pouvait passer pour un enfant ou pour un jeune homme. Nombre de jeunes garçons, nombre de filles le désiraient, mais il avait, alliée à sa tendre beauté, tant de dureté orgueilleuse, que ni les garçons, ni les jeunes filles ne purent l'émouvoir. Un jour qu'il poussait vers ses filets des cerfs apeurés, une nymphe à la voix sonore l'aperçoit ; devant un interlocuteur, elle ne sait ni se taire ni parler

· L’hiver ( La Muse vénale ) · La nuit · La lune · Rayonne presque toujours d’ondes positives exprimant l’opulence, la douceur, la compassion, la complicité et la beauté enchanteresse) · Le soleil couchant· porte sur la

qui se produisit me déconcerta. Cette déesse à la beauté figée, immortalisée par cette toile exquise et fictive, qui jusque là avait flétri mon corps d’obscènes flétrissures, semblât me dévisager, avec une telle force que j’eus l’impression qu’un linceul de douleur recouvrit mon corps faible et mortel. Ce qui m’arrivai dépassait ce que je crus jusque là connaître. Mon orgueil céda à la luxure quand je priai pour que Dieu m’épargne cette cruelle vision et me sorte de cette torpeur. Je sus que j’étais

Dans le Labyrinthe d’Amour, Et qui veut en faire le tour, Doit être doux en son langage, Galant, propre en son équipage, Surtout nullement loup-garou. Autrement toutes les femelles Jeunes, vieilles, laides et belles, Blondes, brunes, douces, cruelles, Se jetteront sur lui comme sur un Hibou. –5– Les coqs et la perdrix Une Perdrix s’affligeait fort d’être battue par des Coqs ; mais elle se consola, ayant vu qu’ils se battaient eux-mêmes. Si d’une belle on se voit maltraiter Les premiers

d’amour sans nouveauté et sans multiplication des conquetes car «  lorsqu’on en est maitre une fois, il n’y a plus rien à dire ni rien à en souhaiter » Pr DJ , amour envisagé qu’au pluriel Abondance pluriels « toutes les belles » «  toutes les autres beautés » « aux autres » « le mérite de toutes » « les inclinations naissantes » Multiplication des conquete renforcé par anaphore en « tout »  desir mégalomane de DJ de seduire la totalité des femmes La conquete amoureuse comme une conquête guerrière

montrent en effet une multiplicité d'images féminines, qui se mêlent et se recomposent, la complexité de la figure féminine ne vient pas seulement de cette pluralité. Enfin, la femme est au centre de l’enjeu des Fleurs du Mal car elle est à la fois la beauté et la mort. Par conséquent, elle dérive aussi de l'ambivalence de la femme qui pose à son tour cette question. Faut-il adorer ou fuir cet être, tantôt angélique tantôt satanique? Les Fleurs du Mal ne sont pas un recueil destiné à chanter une seule

votre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las, las ses beautés laissé choir ! O vraiment marâtre Nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vôtre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté. I. Éloge de Cassandre: Choix du poème: Ode = univers lyrique dédicace: à Cassandre. Portrait

l'écrit, prend des allures de tirade (longue réplique au théâtre dans laquelle un personnage expose un point de vue ou un sentiment). Le poète s'adresse à la dame au sujet de son indifférence cruelle, suggérée par le terme "orgueil" v 1. Il s'agit de lui ouvrir les yeux sur le caractère éphémère de sa beauté, ainsi que le signifie le groupe verbal du v 3 "Tu VERRAS". Le verbe opère comme un miroir fictif, un miroir langagier, poétique, que le poète tend au regard forcé de la dame afin qu'elle comprenne

poème est-il représentatif de la pensée Baudelairienne ? Annonce du plan : - Premier mouvement : Une rencontre surprenante (Strophe 1 à 3) - Deuxième mouvement : Une résurrection artistique (Strophe 4 à 9) - Troisième mouvement : Une prophétie cruelle (Strophe 10 à 12) Développement : 1ER mouvement : Une rencontre surprenante : On peut voir avec l’utilisation de l’impératif « Rappelez-vous » et du passé simple « vîmes » ainsi que des pronoms personnels « vous » et « nous ». L’auteur invite

dans l’œuvre de Baudelaire reflet le dialogue eternel en lui-même. La réflexion sur la poésie est présente dans plusieurs poèmes dans le Spleen. Cette réflexion implique une réflexion sur la beauté, très important dans Baudelaire. Dans les Fleurs et le Spleen il a introduit une nouvelle conception de la beauté en incorporant le mal, l’horrible, le laid. On trouve dans la fin du poème Le confiteor de l’artiste une question qui fait référence à la conception du beau : « fuir éternellement le beau »