Bardamu Picaresque

Progrès et la confiance en la Raison qui avaient guidé le XIXème siècle. C'est pourquoi, sans doute, l'évolution intellectuelle de l'époque fut marquée par un scepticisme généralisé et une crainte profonde pour l'avenir. On notera, d'ailleurs, que Bardamu, dans Voyage au bout de la nuit devait suivre le même parcours : partant de la guerre, qui faisait office d'épreuve initiatique, il perdait toute foi en la rationalité et laissait s'insinuer en lui une révolte qui condamnait son époque, pur fruit

Progrès et la confiance en la Raison qui avaient guidé le XIXème siècle. C'est pourquoi, sans doute, l'évolution intellectuelle de l'époque fut marquée par un scepticisme généralisé et une crainte profonde pour l'avenir. On notera, d'ailleurs, que Bardamu, dans Voyage au bout de la nuit devait suivre le même parcours : partant de la guerre, qui faisait office d'épreuve initiatique, il perdait toute foi en la rationalité et laissait s'insinuer en lui une révolte qui condamnait son époque, pur fruit

Quichotte, Cervantès invente le roman moderne : il refuse l’idéalisation et confronte les fausses représentations (du lecteur ou du héros) à la réalité. Le lecteur découvre alors des individus mis à nu dans leurs conditions, leurs mensonges. Le roman picaresque, en premier, montre le monde à travers le regard du picaro, type du marginal voyageant à l’aventure. Son point de vue contredit discours officiels et vérités établies. Ainsi naît le réalisme satirique, dénonçant les défauts et ridicules de la société

créer des personnages prestigieux démontre que les artistes se situent dans un rapport de sujétion avec le pouvoir : ils doivent célébrer la grandeur de leurs commanditaires royaux ou princiers. Des romans-fleuves, exagérément baroques dans le genre picaresque ou pastoral,  exaltent l'héroïsme exalté, qu'il soit  guerrier ou amoureux (« Don Quichotte » en 1615 deCervantes, « L'Astrée » rédigé par Honoré d'Urfé de 1607 à 1627). Dans un climat d'inquiétudes métaphysiques, les romanciers du XIIème siècle

démêler ou était Mme de Clèves » renseigne sur le fait que ce n’est pas pour la première fois que le duc de Nemours se rend à Coulommiers. Force est donc de constater que ce début de texte correspond parfaitement aux situations des situations du Roman picaresque avec pour héros incarné le duc évoluant dans un espace difficile d’accès, le pavillon tard la nuit Après s’être attardé sur l’aspect romanesque du texte il serait préférable de se consacrer sur la passion amoureuse entre la princesse de Clèves et

Inspiré des romans courtois et des romans de chevalerie, c'est un long récit d'aventures héroïques et sentimentales dans un décor pastoral. d) Le roman picaresque 1. Né en Espagne au XVIe siècle, il met en scène des héros, souvent d'origine populaire, qui rencontrent toutes sortes d'aventures au cours d'un long voyage. 2. Le roman picaresque a évolué au cours des siècles vers le roman d'aventures où l'intrigue repose sur de multiples péripéties et où tous les héros se trouvent confrontés à toutes

de geste médiévaux. Nourri de ces lectures, guidé par sa folie (topos) il vit des aventures et confond littérature, rêve, réalité. Son idéal s'oppose aux valeurs d'une société en transition. C'est un héros charnière, comme les héros des romans picaresques (picarro : homme de basse origine qui tente de franchir les classes sociales, et « voyage «  dans la société) qui franchit les limites d'un monde sans cesse en mouvement (mouvement baroque). B : Le personnage classique : Les héros du XVIIème

on rencontre parfois des catégories intermédiaires ou extérieures de personnages (cf. Stendhal). Contrastes et complémentations : généralement les personnages sont construits pour se mettre en valeur les uns les autres : couples ou trios... cf. Bardamu et Robinson chez Céline. 3.3 ROLE DANS L'ACTION Propp a montré qu'on peut analyser la configuration des rapports des personnages ; il a établi une liste de sept rôles correspondant à une sphère d'action : - le héros, l'adversaire, le faux-héros

on rencontre parfois des catégories intermédiaires ou extérieures de personnages (cf. Stendhal). Contrastes et complémentations : généralement les personnages sont construits pour se mettre en valeur les uns les autres : couples ou trios... cf. Bardamu et Robinson chez Céline. 3.3 ROLE DANS L'ACTION Propp a montré qu'on peut analyser la configuration des rapports des personnages ; il a établi une liste de sept rôles correspondant à une sphère d'action : - le héros, l'adversaire, le faux-héros

que courageux, ils mettent les rieurs de leur côté et ne s’embarrassent pas des valeurs sociales. Etres marginaux, ils s’affranchissent de tout, ne portent pas le destin de la communauté. On les retrouve dans les romans satiriques, parodiques, picaresques : Cf. Roman Bourgeois de Furetière ou Roman Comique de Scarron qui raconte l’histoire d’une troupe de théâtre. (1657), Gil Blas de Santillane de Lesage(1715) … Cela marque l’ouverture de la littérature à des figures populaires et à une dimension