Barbusse Le Feu

tente de faire comprendre l’horreur de la vie quotidienne (le froid, la dysenterie, les cadavres, l’absence totale d’hygiène, etc.), la peur des bombardements et l’attente des ordres d’offensive. Roland Dorgelès (Les croix de bois) ou Henri Barbusse (Le Feu (Journal d’une escouade), 1916) figurent parmi les plus connus, mais les historiens disposent également de nombreuses lettres et des journaux de tranchées. Tous ces documents disent l’horreur de la vie sur le front, mais également le sentiment

selon Ernst Jünger. 2- Pour en finir avec cet immobilisme, quelques grandes offensives sont tentées comme la bataille de Verdun ou la bataille de la Somme en 1916 mais sanglantes et vaines boucheries : soldats doivent se hisser hors du parapet sous feu ennemi, cisailler barbelés, nettoyer avec grenades les tranchées adverses … ex : 20 000 britanniques tués le 1er jour bataille de la Somme. 3- Ajout à ces souffrances : vue morts et blessés, éloignement des proches  développement troubles psychiques

Jean-Paul Sartre(1945) ou Les Communistes (1949-1951)de Louis Aragon. Parallèlement le roman va se nourrir des différentes expériences de la vie de chacun en mettent au jour des itinéraires singuliers, que ce soit à travers la guerre avec Henri Barbusse (Le feu, 1916) ou Roland Dorgelès (Les croix de bois, 1919), l’adolescence avec Alain-Fournier (Le Grand Meaulnes, 1913), Romain Rolland (Jean-Christophe, 1903-1912) ou Raymond Radiguet (Le diable au corps, 1923), la condition féminine avec Colette et

qui avancent alors à découverts, exposés au feu ennemi (mitrailleuses grenades mortiers). L’intensité du feu : l’artillerie lourde (tir d’obus) cause de graves traumatismes corporels (lésions internes, démembrements) et représente 75 % des pertes. Ernst Jünger parle « d’orage d’acier » quand il raconte les bombardements d’obus. - La violence des conditions de vie dans les tranchées est connue grâce aux témoignages et récits des soldats (Henri Barbusse). Les soldats souffrent du froid (engelures)

liens entre les œuvres. Rédigez un paragraphe dans lequel vous comparerez les visions du départ des soldats dans les deux textes proposés. 5 Thème 3 : Explosions Activité 1 : Lire chacun des deux textes et répondre aux questions qui suivent. Le feu Brusquement, devant nous, sur toute la largeur de la descente, de sombres flammes s’élancent en frappant l’air de détonations épouvantables. En ligne, de gauche à droite, des fusants sortent du ciel, des explosifs sortent de la terre. C’est un effroyable

Mystère rue des Saints-Pères. LA PREMIERE GUERRE MONDIALE H. Barbusse, Le feu, R. Barjavel, La charrette bleue, L. Barthoud, Carnets de Louis Barthoud T.Bourcy, L’Arme secrète de Louis Renault, T.Bourcy, Le Château d’Amberville, T.Bourcy, La Cote 512, W. Boyd, Comme neige au soleil, F.Cahen, Forteresses, 1918, B. Cendrars, La main coupée, P.Claudel, Les Âmes grises, E. Jünger, Orage d’acier, H. Laporte, Journal d’un poilu, E. Jünger, Feu et sang, R. Martin du Gard, Les Thibault, A.Perry, Les Anges

civile en France. Le point de vue, à chaud, de Karl Marx, alors à Londres. ( Jacques Tardi, Le Cri du Peuple. Bande dessinée en 4 volumes, adaptation du roman de Jean Vautrin (1998). Sur la Première Guerre Mondiale : ( Henri Barbusse, Le Feu. Roman tiré de l’expérience combattante de l’auteur, prix Goncourt en 1916. ( Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit. Un des plus grands romans du XXe siècle dont l’objet dépasse largement la Première Guerre Mondiale.

dans la fascination, remplace l'examen argumenté d'une représentation du monde en soi toujours contestable. Le 10 mai 1933, au cours d'un grand rassemblement de toute les jeunesses hitlériennes, étudiants et professeurs-complices anéantirent par le feu, dans un gigantesque autodafé, les ressorts livresques de la résistance intellectuelle. Restait à enrayer les voies de subversion plastique. Ce fut l'objet de l'exposition des " arts dégénérés " de Munich (1937) Le " bon goût " des nazis Rétrospectivement

dysfonctionnements sociaux - évoque des comportements humain - permet de réfléchir sur le sens de notre vie Univers du roman ( le monde • Dans le choix d’une époque ( Passé : Dumas, Les trois mousquetaires ( Présent : H. Barbusse, Le feu ( Futur : Huxley, Le Meilleur des Mondes (1938) P. Boulle, La planètes des singes • Dans le choix d’un lieu (lieu réel, imaginaire, limité, très ouvert…) ( J. Vernes, 20 000 lieux sous les mers • Dans

pas l’air de comprendre, Antoine… Nous sommes arrivés au moment où, si tous font comme toi, si tous laissent les choses aller, la catastrophe est inévitable… Déjà, à l’heure actuelle, il suffirait pour la déclencher, d’un rien, d’un stupide coup de feu sur la frontière austro-serbe… » R. Martin du Gard, les Thibault, VII, l’été 1914, GALLIMARD, 1922. © Éditions GALLIMARD. « Tous les droits d’auteur de ce texte sont réservés. Sauf autorisation, toute utilisation de celui-ci autre que la consultation