Barbusse Le Feu

ici, la tranchée est toute foudroyée. Avec ses murs blancs écroulés, elle semble en cet endroit l’empreinte vaseuse, amollie d’un fleuve anéanti dans ses berges pierreuses, avec, par places, le trou plat et arrondi d’un étang tari aussi… Henri Barbusse, Le Feu, Flammarion, édition 1957, p. 323 Le risque permanent, la peur, la boue, les morts, les rats, les poux, l’absence de sommeil, la soif constituent les dimensions du récit des anciens combattants lorsqu’ils décrivent leur vie dans les tranchées

aspects particuliers de différentes tranches de vie. Ainsi, ces textes se répartissent dans 4 grands chapitres intitulés:  La vie quotidienne du soldat: - les bleus et les poilus - les rats - la boue - le confort de l’Etat Major  Le feu: - on assassine des hommes - face à l’ennemi - la mort en face - la peur  L’arrière: - donneurs de leçons illusions de l’arrière retour du nouvelles du front  Réflexions sur la guerre: II - vous êtes dupes - la faillite

guerres TDC n°1024 : la vie dans les tranchées Ouvrages d’histoire locale : Henri Michel : Une enfance provençale au temps de la première guerre mondiale , éditions c’est-à-dire Maurice Mistre : La légende du XV ème corps Romans : Henri Barbusse : Le feu (prix Goncourt en 1917) Roland Dorgelès : Les croix de bois, Erich Maria Remarque : À l'Ouest, rien de nouveau Sébastien Japrisot : Un long dimanche de fiançailles Le désormais incontournable Pierre Lemaitre : Au revoir la-haut Bandes

tranchées, environnement quotidien et unique horizon des poilus. Le rouge est utilisé pour représenter tour à tour le ciel tourmenté sous lequel les soldats partent au front (panneau de gauche), l’amas de viscères ensanglanté (panneau central) et le feu du champ de bataille (panneau de droite). L’artiste choisit le rouge parce que c’est une couleur organique (celle du sang) mais aussi pour sa valeur symbolique ; dans notre culture le rouge symbolise en effet la violence et parfois la mort. Les

une expérience traumatisante, notamment lorsque les enfants qui ne reconnaissaient plus leur père. Pour certains permissionnaires le retour au foyer impose parfois de se remettre au travail, en raison de la pénurie de main-d’œuvre. Henri Barbusse, le Feu P.140 chapitre VIII La permission permet aux soldats de reprendre contact avec leur famille et conjointes qui permettent aux soldats de tenir pendant la guerre. Malheureusement ces moments sont beaucoup trop rares et brefs. Lors du retour à

tente de faire comprendre l’horreur de la vie quotidienne (le froid, la dysenterie, les cadavres, l’absence totale d’hygiène, etc.), la peur des bombardements et l’attente des ordres d’offensive. Roland Dorgelès (Les croix de bois) ou Henri Barbusse (Le Feu (Journal d’une escouade), 1916) figurent parmi les plus connus, mais les historiens disposent également de nombreuses lettres et des journaux de tranchées. Tous ces documents disent l’horreur de la vie sur le front, mais également le sentiment

survivre durant 3 ans alors ? soldat = souvent paysants/ouvriers : habitués à des conditions de vie difficile le patriotisme est très répendue le fait de ne pas décevoir ces camarades : conformisme Exemple de témoignage : « Le Feu » Henri Barbusse 1916 Le cas de Verdun : une bataille de bonhommes Bataille de verdun = grosse offensive → Verdun puisque : saillant que les ALL veulent réduire Objectif ALL : « Saigner à blanc » : 1 ALL pour 3 FR percer ligne FR : allé à

Klosterberg ". C’était un ancien postier appeler au service. Leer : Camarade de Paul. Se prend un éclat d’obus dans la hanche et meurt. Kantorek : Ancien professeur des soldats. Behm : A hésité à entrer dans la guerre. Il meurt très tôt d’un coup de feu dans les yeux. Kemmerich Franz : Camarade de Paul. Haie Weshus : prend un obus dans le dos. Katzinsky : meurt d’une balle dans la tête et d’un obus dans la tête. 40 ans, dur roublard. Gerard Duval : typographe tué par le personnage principal

nombre de revues pacifistes telles que Franchise ou Les Cahiers idéalistes français. Il est considéré comme « l'un des maîtres à penser dont la France aura besoin ». Lui et Barbusse, autre figure du pacifisme, collaborent à la revue La tranchée républicaine, dans un esprit de paix internationale. Barbusse publie dans L'Oeuvre puis Le Feu, journal d'une escouade, qui lui vaut le prix Goncourt en 1916. Le philosophe Alain, engagé lors de la première guerre mondiale, parti au front, représente une autre forme

la tranchée est toute foudroyée. Avec ses murs blancs écroulés, elle semble en cet endroit l’empreinte vaseuse, amollie d’un fleuve anéanti dans ses berges pierreuses, avec, par places, le trou plat et arrondi d’un étang tari aussi... Henri Barbusse, Le Feu, Flammarion, édition 1957, p. 323 * e Edmond Vittet4, en 1916 Cher Joseph
Article inédit : sentimental… Garde le souvenir précieux des poilus. Ton ami qui te serre.

Edmond
Le poilu, c'est celui que tout le monde admire, mais dont on