Autrui Est Il Un Miroir Brisé

intellectuelle pour déclencher sa faculté d’imagina on, pour créer des représenta ons mentales du scénario qu’il établit, et, ainsi, perdre de l’énergie dans la transmission de son message. Il sera dès lors moins convaincant. Alors que celui qui a brisé la barrière de sa propre convic on est libre d’imaginer. Afin de faciliter ce e mise en condi on, un bon menteur peut avoir recours à une technique simple, u le, et peu onéreuse en termes d’énergie, celle que nous appellerons ici le feed-back. La

Tu pourras terminer ton travail à la maison. – Ça va, je… – Non, rentre chez toi. Il n’y a pas d’ambulance dans l’édition ! On se débrouillera sans toi, m’assure-t-il avant de sortir. Je rassemble mes affaires et vérifie la tête que j’ai dans le miroir des toilettes, ouais, je suis toujours aussi horrible. Je suis à deux doigts de monter dans l’ascenseur quand Kimberly m’interpelle : – Tu rentres à la maison ? J’acquiesce d’un signe de tête. – … Hardin est de mauvaise humeur, je te

vie quotidienne », N. R. F., juillet 1938. Aurora, Gallimard, 1946. La Règle du jeu : I, Biffures, Gallimard, 1948. II, Fourbis, Gallimard, 1955. III, Fibrilles, Gallimard, 1966. Nuits sans nuit et quelques jours sans jour, Gallimard, 1961. Brisées, Mercure de France, 1966. Haut Mal, Gallimard, collection Poésie, 1969. Glossaire j’y serre mes gloses, in Mots sans mémoire, Gallimard, 1969. Notes : (1) Jacques Lacan, Écrits, Éd. du Seuil, coll. Points, 1970, t. I, p. 136-137 (« Fonction

des anciennes idées au sujet de la matière, pendant que le radium les révolutionnait et entraînait la science vraie au delà des frontières de l'éther sur les confins du monde astral. Les cloisons entre la matière animée et la matière inanimée sont brisées. On a trouvé que les aimants étaient en possession de pouvoirs presque dangereux, capables de communiquer certaines formes de maladies, d'une manière qui n'est pas encore expliquée d'une façon satisfaisante. La télépathie, la clairvoyance, la transmission

l’autre, d’où la phrase de Garcin : « L’enfer c’est les autres22. » 22 Sartre Jean Paul, Huis Clos suivi de Les Mouches, s.l., Editions Gallimard, 1947, p.93 15 Cette réplique très importante consiste à dire que l’autre constitue une sorte de miroir dans lequel l’être humain prend conscience de ses défauts. De fait, on devient tributaire de l’autre car l’autre nous juge et réciproquement nous le jugeons. Ainsi, cette relation à l’autre est une forme de prison dont il faut se libérer. On

que leur théâtre n'a aucune coïncidence avec le nôtre. D'ailleurs, Voltaire, qui ne veut pas de Shakespeare, ne veut pas des Grecs non plus. Il va nous dire pourquoi : "Les Grecs ont hasardé des spectacles non moins révoltants pour nous. Hippolyte, brisé par sa chute, vient compter ses blessures et pousser des cris douloureux. Philoctète59 tombe dans ses accès de souffrance ; un sang noir coule de sa plaie. Œdipe, couvert du sang qui dégoutte encore du reste de ses yeux qu'il vient d'arracher, se plaint

pour l'âme, le fait de se détourner de la multiplicité sensible pour s'orienter dans la voie de l'unité. Mais la simplicité ne s'oppose pas seulement à la complexité et à la multiplicité ; elle est aussi l'attitude de l'âme confiante en Dieu et en autrui, et qui ne se retourne pas sur elle-même dans les méandres d'une réflexion sans fin. C'est en ce sens que Fénelon, dans l'un de ses plus beaux discours spirituels, fait l'éloge de la simplicité comme d'une vertu sublime. « La simplicité est la droiture

particuliers se trouve toujours dans l’intérêt commun ; que vouloir s’en séparer, c’est vouloir se perdre ; que la vertu n’est point une chose qui doive nous coûter ; qu’il ne faut point la regarder comme un exercice pénible ; et que la justice pour autrui est une charité pour nous » (l. 18-23). On remarque le poids de l’adverbe « toujours », qui confère la dimension d’une maxime à la première proposition complétive. Dans la deuxième, c’est la reprise en anaphore de l’infinitif « vouloir » qui donne

veulent, chacun pour le pays où l'État qu'il aura en vue. Il me suffit que, partout où naîtront des hommes, on puisse en faire ce que je propose ; et qu'ayant fait d'eux ce que je propose, on ait fait ce qu'il y a de meilleur et pour euxmêmes et pour autrui. Si je ne remplis pas cet engagement, j'ai tort sans doute ; mais si je le remplis, on aurait tort aussi d'exiger de moi davantage, car je ne promets que cela. Jean-Jacques Rousseau (1762), Émile ou de l’éducation : livres I, II et III. 8 Livre

se soumettre à une multitude de préceptes et d’ordonnances mais équivaut à imiter ce Jésus dans ce qu’il faisait lorsqu’il vivait en chair et en os parmi les hommes. Nous devons agir quotidiennement comme Jésus aurait agi. Nous devons être le miroir de son parfait caractère. Après la naissance de Jésus, l’A.T. devient une belle histoire en matière de salut. Je veux dire que la présence du Messie remplit tout l’espace du salut. Même les dix commandements écrits de la propre main de Dieu sont